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Sujet Des femmes étonnantes qui devraient être plus connues

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Sujet de la discussion Des femmes étonnantes qui devraient être plus connues
Marie Marvingt

Née le 20 février 1875 à Aurillac (Cantal) et morte le 14 décembre 1963 à Laxou (banlieue de Nancy, en Meurthe-et-Moselle), surnommée « la fiancée du danger », est une pionnière de l’aviation en France et l'une des meilleures alpinistes du début du xxe siècle. Infirmière, licenciée en lettres et parlant sept langues – dont l’espéranto.

Elle est la femme la plus décorée de l'histoire de France, comptabilisant trente-quatre décorations, dont la Légion d'honneur et la Croix de guerre avec palmes.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Marie_Marvingt

Jeunesse

En 1880, ses parents déménagent à Metz. En 1889, à la suite de la mort de sa mère, Élisabeth Brusquin, son père et elle s'installent à Nancy, au no 8 de la place de la Carrière. Elle reste, toute sa vie, attachée à la Lorraine.

C'est une grande sportive dont l'une des devises est : « Je décide de faire mieux encore et toujours » — lui permettant d’être détentrice de dix-sept records mondiaux et de devenir la femme la plus décorée.

Elle est parmi les premières femmes titulaires du permis de conduire, qu'elle obtient dès 1899. Elle passe également quatre brevets de pilote (ballon en 1909, avion et hydravion en 1910, hélicoptère en 1961 ainsi que celui de dirigeable). Elle établit de nombreux records dont celui du plus grand nombre de vols sans le moindre accident.

Effectuant son premier vol accompagné dès 1901, elle effectue son premier vol en solo le 19 juillet 1907.

Le 26 octobre 1909, elle devint la première femme à piloter un aérostat à travers la mer du Nord et la Manche de l'Europe continentale vers l'Angleterre. Son ballon portait pour nom L'Étoile filante et décolla du parc de la Pépinière à Nancy.

Elle gagna nombre de prix de hot air ballooning de 1909 à 1910, et passa son brevet d'aérostière (no 145 en 1910).

En 1908, elle pose sa candidature pour participer au Tour de France cycliste. Devant le refus des organisateurs, elle fait le même parcours que les hommes, en prenant le départ plus tard qu'eux. Elle invente l'aviation sanitaire en 1910. En 1960, âgée de quatre-vingt-cinq ans, elle pilote le premier et seul hélicoptère à réaction du monde, le Djinn.

La presse la surnomme « la reine de l’air », « Marie casse-cou », « l'infatigable globe-trotteuse », « l’éternelle curieuse », « la femme la plus extraordinaire du siècle », « la femme la plus extraordinaire depuis Jeanne d'Arc », « la femme la plus décorée au monde » : elle reste un modèle de dynamisme et de foi en l’être humain. Elle pratique de nombreux sports à une époque où l'image de la femme française était tout simplement celle d'une bonne maîtresse de maison. Elle pratique la natation, le cyclisme, l’alpinisme, l’aéronautique, l’aviation, l’équitation, la gymnastique, l’athlétisme, l’escrime, les jeux d’adresse : tir, tennis, golf, polo. Dans tous les sports, elle brille et au premier rang. Elle aime le risque, la lutte et l’effort.

[ Dernière édition du message le 06/04/2018 à 21:30:26 ]

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221
Citation de Dr :
Premier son synchronisé, premier making of, films féministes, part aux USA et crée le premier studio, premier film avec des acteurs noirs, premiers films colorisés manuellement... et méconnue !


Y avait des sabres lasers ? :oops2::oops2:

Incrédule sur tout, sceptique sur le reste

222
Elle a eu la gentillesse de laisser 2 ou 3 trucs aux autres. :oops2:
223
Et voilà, c'est une meuf, donc on lui demande de tout faire. :oops2::oops2:
224
Citation de Joeko :
Et voilà, c'est une meuf, donc on lui demande de tout faire. :oops2::oops2:




:facepalm:
:-D:-D:-D

Incrédule sur tout, sceptique sur le reste

225
226
Citation :
Alice Guy


C'est juste un peu con pour le vrai nom de notre "petite Frenchie"...
Une fois prononcé en américain, ça fait de suite : "mec" ...

Mis à part ça, elle avait 100% sur toute la ligne !

[ Dernière édition du message le 02/06/2019 à 13:56:50 ]

227
Par Etienne Ghys
Secrétaire perpétuel de l’Académie des sciences, directeur de recherche (CNRS) à l’ENS Lyon
https://www.lemonde.fr/sciences/article/2019/06/05/ces-femmes-qui-ont-compte-dans-l-ombre_5471924_1650684.html

Citation :
Ces femmes qui ont compté dans l’ombre

On trouve beaucoup d’exemples de travaux scientifiques basés sur le travail de « calculatrices féminines », dont les noms apparaissent au mieux dans les remerciements.

« Carte blanche ». L’un de mes articles scientifiques préférés a été écrit par Edward Lorenz, en 1963, et s’intitule « Deterministic Nonperiodic Flow » (flot déterministe et non périodique). Il s’agit de l’un des textes fondateurs de la théorie du chaos. Son contenu passera dans le grand public un peu plus tard à travers la belle image de l’effet papillon : un battement d’ailes d’un papillon au Brésil pourrait engendrer un ouragan au Texas. Cette publication est un mélange extraordinaire de physique, de météorologie, de mathématiques et de simulations numériques. Je l’ai lue et relue un très grand nombre de fois et je croyais la connaître jusque la semaine dernière.

Un article de Joshua Sokol dans Quanta Magazine m’a appris que j’aurais dû lire le dernier paragraphe dans lequel l’auteur remercie « Miss Ellen Fetter qui a pris en charge les nombreux calculs et les graphiques ». Comment ? Ce n’est pas Edward Lorenz qui a fait les calculs, mais une assistante ? Il faut comprendre que simuler le mouvement de l’atmosphère sur un ordinateur était une composante essentielle de l’article. En 1963, les ordinateurs étaient primitifs et « prendre en charge les calculs » aurait probablement mérité un peu plus qu’un discret remerciement.

Calculs faits à la main

Ce n’est pas la première fois que des scientifiques utilisent des « calculatrices féminines », dont les noms apparaissent au mieux dans les remerciements. Dix ans auparavant, Enrico Fermi, John Pasta et Stanislaw Ulam publiaient la première simulation numérique d’un système physique complexe. On peut considérer cet article comme la naissance d’une nouvelle discipline de physique mathématique. Il s’agissait d’étudier, sur un ordinateur, les vibrations d’une chaîne constituée d’une soixantaine de ressorts « non linéaires ».

Là encore, deux lignes discrètes dans la publication remercient Miss Mary Tsingou pour « la programmation efficace du problème et pour avoir effectué les calculs sur l’ordinateur Maniac de Los Alamos », ce qui représente pourtant une partie très importante du travail. Ce n’est qu’en 2008 que le physicien Thierry Dauxois lira ces deux lignes et proposera d’appeler Fermi-Pasta-Ulam-Tsingou cette simulation numérique. J’aurais même proposé de respecter l’ordre alphabétique…

En remontant encore dans le temps, on arrive à une période où les calculs étaient faits à la main, et où la main en question était bien souvent féminine. Dans les années 1940, un membre d’un institut de mathématiques appliquées ose parler du kilogirl (kilofille) : la quantité de calculs qu’une femme peut produire en mille heures ! Vers 1880, l’astronome Edward Charles Pickering recrute, à Harvard (Massachusetts), une équipe de plus de 80 calculatrices féminines surnommées « harem de Pickering » et payées moins qu’un ouvrier.

On sait que la comète de Halley est visible dans le ciel à peu près tous les soixante-seize ans. Sa trajectoire est perturbée par l’attraction de Jupiter et de Saturne. Au milieu du XVIIIe siècle, certains savants doutaient encore de la théorie de la gravitation de Newton. Le calcul de la date du retour de la comète fut un grand moment de l’histoire des sciences. En novembre 1758, l’académicien Alexis Clairaut annonce un retour « vers le mois d’avril de l’année prochaine ». Ce fut un triomphe quand sa prédiction se réalisa. La théorie est en effet due à Clairaut, mais les calculs monstrueux ont été effectués par Joseph Lalande et Nicole-Reine Lepaute qui « calculaient depuis le matin jusqu’au soir, parfois même à table ». Clairaut « oubliera » de remercier sa collaboratrice. La Ville de Paris rendra partiellement justice à Nicole-Reine, en 2007, en donnant son nom à une rue.
228
Plus généralement, les débuts de la programmation informatique étaient principalement le fait de femmes dans la lignee des « supercalculatrices humaines » qui les ont précédées. Et encore plus généralement, la contribution scientifique féminine a été systématiquement ignorée/occultée au profit de leurs pairs masculins et continue encore de l’être pas mal. Même ce bon vieux Albert n’est pas épargné par la controverse :

https://en.m.wikipedia.org/wiki/Mileva_Marić
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Citation :
Nicole-Reine Lepaute


Nicole Reine Lepaute, née Étable, le 5 janvier 1723.














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https://fr.wikipedia.org/wiki/Anne_Quéméré

Deux traversées de l’Atlantique à la rame, traversée de l’Atlantique et du Pacifique avec un bateau tiré par une voile de kyte, « traversée » de l’Arctique en dérivant sur une plaque de banquise, tentative de traversée du passage du nord-ouest avec un bateau solaire...