Des femmes étonnantes qui devraient être plus connues
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Dr Pouet
52037
Membre d’honneur
Membre depuis 20 ans
Sujet de la discussion Posté le 06/04/2018 à 21:30:03Des femmes étonnantes qui devraient être plus connues
Marie Marvingt
Née le 20 février 1875 à Aurillac (Cantal) et morte le 14 décembre 1963 à Laxou (banlieue de Nancy, en Meurthe-et-Moselle), surnommée « la fiancée du danger », est une pionnière de l’aviation en France et l'une des meilleures alpinistes du début du xxe siècle. Infirmière, licenciée en lettres et parlant sept langues – dont l’espéranto.
Elle est la femme la plus décorée de l'histoire de France, comptabilisant trente-quatre décorations, dont la Légion d'honneur et la Croix de guerre avec palmes.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Marie_Marvingt
Jeunesse
En 1880, ses parents déménagent à Metz. En 1889, à la suite de la mort de sa mère, Élisabeth Brusquin, son père et elle s'installent à Nancy, au no 8 de la place de la Carrière. Elle reste, toute sa vie, attachée à la Lorraine.
C'est une grande sportive dont l'une des devises est : « Je décide de faire mieux encore et toujours » — lui permettant d’être détentrice de dix-sept records mondiaux et de devenir la femme la plus décorée.
Elle est parmi les premières femmes titulaires du permis de conduire, qu'elle obtient dès 1899. Elle passe également quatre brevets de pilote (ballon en 1909, avion et hydravion en 1910, hélicoptère en 1961 ainsi que celui de dirigeable). Elle établit de nombreux records dont celui du plus grand nombre de vols sans le moindre accident.
Effectuant son premier vol accompagné dès 1901, elle effectue son premier vol en solo le 19 juillet 1907.
Le 26 octobre 1909, elle devint la première femme à piloter un aérostat à travers la mer du Nord et la Manche de l'Europe continentale vers l'Angleterre. Son ballon portait pour nom L'Étoile filante et décolla du parc de la Pépinière à Nancy.
Elle gagna nombre de prix de hot air ballooning de 1909 à 1910, et passa son brevet d'aérostière (no 145 en 1910).
En 1908, elle pose sa candidature pour participer au Tour de France cycliste. Devant le refus des organisateurs, elle fait le même parcours que les hommes, en prenant le départ plus tard qu'eux. Elle invente l'aviation sanitaire en 1910. En 1960, âgée de quatre-vingt-cinq ans, elle pilote le premier et seul hélicoptère à réaction du monde, le Djinn.
La presse la surnomme « la reine de l’air », « Marie casse-cou », « l'infatigable globe-trotteuse », « l’éternelle curieuse », « la femme la plus extraordinaire du siècle », « la femme la plus extraordinaire depuis Jeanne d'Arc », « la femme la plus décorée au monde » : elle reste un modèle de dynamisme et de foi en l’être humain. Elle pratique de nombreux sports à une époque où l'image de la femme française était tout simplement celle d'une bonne maîtresse de maison. Elle pratique la natation, le cyclisme, l’alpinisme, l’aéronautique, l’aviation, l’équitation, la gymnastique, l’athlétisme, l’escrime, les jeux d’adresse : tir, tennis, golf, polo. Dans tous les sports, elle brille et au premier rang. Elle aime le risque, la lutte et l’effort.
Née le 20 février 1875 à Aurillac (Cantal) et morte le 14 décembre 1963 à Laxou (banlieue de Nancy, en Meurthe-et-Moselle), surnommée « la fiancée du danger », est une pionnière de l’aviation en France et l'une des meilleures alpinistes du début du xxe siècle. Infirmière, licenciée en lettres et parlant sept langues – dont l’espéranto.
Elle est la femme la plus décorée de l'histoire de France, comptabilisant trente-quatre décorations, dont la Légion d'honneur et la Croix de guerre avec palmes.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Marie_Marvingt
Jeunesse
En 1880, ses parents déménagent à Metz. En 1889, à la suite de la mort de sa mère, Élisabeth Brusquin, son père et elle s'installent à Nancy, au no 8 de la place de la Carrière. Elle reste, toute sa vie, attachée à la Lorraine.
C'est une grande sportive dont l'une des devises est : « Je décide de faire mieux encore et toujours » — lui permettant d’être détentrice de dix-sept records mondiaux et de devenir la femme la plus décorée.
Elle est parmi les premières femmes titulaires du permis de conduire, qu'elle obtient dès 1899. Elle passe également quatre brevets de pilote (ballon en 1909, avion et hydravion en 1910, hélicoptère en 1961 ainsi que celui de dirigeable). Elle établit de nombreux records dont celui du plus grand nombre de vols sans le moindre accident.
Effectuant son premier vol accompagné dès 1901, elle effectue son premier vol en solo le 19 juillet 1907.
Le 26 octobre 1909, elle devint la première femme à piloter un aérostat à travers la mer du Nord et la Manche de l'Europe continentale vers l'Angleterre. Son ballon portait pour nom L'Étoile filante et décolla du parc de la Pépinière à Nancy.
Elle gagna nombre de prix de hot air ballooning de 1909 à 1910, et passa son brevet d'aérostière (no 145 en 1910).
En 1908, elle pose sa candidature pour participer au Tour de France cycliste. Devant le refus des organisateurs, elle fait le même parcours que les hommes, en prenant le départ plus tard qu'eux. Elle invente l'aviation sanitaire en 1910. En 1960, âgée de quatre-vingt-cinq ans, elle pilote le premier et seul hélicoptère à réaction du monde, le Djinn.
La presse la surnomme « la reine de l’air », « Marie casse-cou », « l'infatigable globe-trotteuse », « l’éternelle curieuse », « la femme la plus extraordinaire du siècle », « la femme la plus extraordinaire depuis Jeanne d'Arc », « la femme la plus décorée au monde » : elle reste un modèle de dynamisme et de foi en l’être humain. Elle pratique de nombreux sports à une époque où l'image de la femme française était tout simplement celle d'une bonne maîtresse de maison. Elle pratique la natation, le cyclisme, l’alpinisme, l’aéronautique, l’aviation, l’équitation, la gymnastique, l’athlétisme, l’escrime, les jeux d’adresse : tir, tennis, golf, polo. Dans tous les sports, elle brille et au premier rang. Elle aime le risque, la lutte et l’effort.
[ Dernière édition du message le 06/04/2018 à 21:30:26 ]
Rifki
16825
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 18 ans
301 Posté le 16/09/2019 à 21:07:37
Vous ne connaissez pas Angela Gossow ?
Elle ne fait pas que transgresser, elle transcende un genre musical. Elle transcendait plutôt car ella a arrêté sa carrière pour se consacrer à la promotion du groupe et ma foi ça toune bien pour eux. Edward Snowden aurait affirmé dans des propos incohérents qu'Angela serait la sœur de Traumax.
Elle ne fait pas que transgresser, elle transcende un genre musical. Elle transcendait plutôt car ella a arrêté sa carrière pour se consacrer à la promotion du groupe et ma foi ça toune bien pour eux. Edward Snowden aurait affirmé dans des propos incohérents qu'Angela serait la sœur de Traumax.
Dans le doute, le mieux ça serait quand même une ligne inox.
[ Dernière édition du message le 16/09/2019 à 21:11:31 ]
Dr Pouet
52037
Membre d’honneur
Membre depuis 20 ans
302 Posté le 17/09/2019 à 11:17:49
Citation :
Jusque-là, c'était une esclave comme les autres. Mais, le 17 septembre 1849, Harriet Tubman décide de s'enfuir.
Araminta Ross est née vers 1822 dans la plantation d'Edward Brodess, dans le Maryland. À l'âge de 5 ans, elle est envoyée chez une femme qui lui fait garder son enfant, et la fouette s'il se réveille. Elle gardera toute sa vie la trace des coups. Puis elle apprend la couture. Plus tard, vers 12 ans, elle part pour les champs. À l'adolescence, elle reçoit un tel coup à la tête (à la place d'un esclave que son maître cherche à empêcher de s'enfuir) qu'elle a le crâne ouvert. Dès lors, elle souffrira régulièrement d'évanouissements et de convulsions. À peu près à la même époque, cette fervente chrétienne entend des voix, qu'elle prend pour des messages divins. En 1844, elle épouse un homme libre, John Tubman.
Son propriétaire meurt en 1849. Elle craint d'être vendue et décide de fuir le 17 septembre, avec ses frères Ben et Henry, mais sans son mari. Mais les fugitifis sont recherchés, ce qui pousse les frères d'Harriet à rebrousser chemin. Elle doit les suivre, mais, quelques jours plus tard, s'évade de nouveau. Cette fois pour de bon. Aidée par des abolitionnistes blancs, elle arrive en Pennsylvanie, État où l'esclavage est interdit.
Elle se consacre désormais à se battre pour la liberté de ses frères et soeurs de couleur : à plusieurs reprises, elle gagne le Maryland pour récupérer sa nièce et ses enfants, ses 4 frères, ainsi que des dizaines d'autres esclaves. Elle devient la "Moïse du peuple noir". Elle les conduit au Canada, car la loi américaine oblige les États, même abolitionnistes, à livrer les esclaves évadés. Pendant la guerre de Sécession, elle sert dans l'armée nordiste comme cantinière et infirmière. Ensuite, elle devient une militante des droits des Noirs et des femmes.
Harriet Tubman meurt le 10 mars 1913.
Silverfish Imperatrix
6599
Je poste, donc je suis
Membre depuis 6 ans
303 Posté le 17/09/2019 à 13:23:51
Harriet Tubman
Mon thread sur le jazz, principalement bop et post bop:
El Migo
24005
Vie après AF ?
Membre depuis 16 ans
304 Posté le 17/09/2019 à 13:28:38
Quel rapport avec Harriet Tubman ?
Silverfish Imperatrix
6599
Je poste, donc je suis
Membre depuis 6 ans
305 Posté le 17/09/2019 à 13:42:59
J'aime à penser que si un groupe de noirs américains jouant une musique libre, sans contraintes commerciales exagérées, décide de s'appeler Harriet Tubman, c 'est qu'ils n'ont pas choisi ce nom au hasard et ont peut-être un message à faire passer, mais je me trompe peut-être, c'est certainement juste parce que Kiss était déjà pris, va savoir.
Mon thread sur le jazz, principalement bop et post bop:
El Migo
24005
Vie après AF ?
Membre depuis 16 ans
306 Posté le 17/09/2019 à 13:55:31
Tous les prétextes sont bons pour poster du jazz partout quoi
Spoiler - Cliquer ici pour lire la suite
Ceci dit c'est excellent
Anonyme
2432
307 Posté le 20/09/2019 à 21:57:46
Un documentaire sur Arte
Rojava, la révolution par les femmes
Rojava, la révolution par les femmes
[ Dernière édition du message le 21/09/2019 à 18:19:47 ]
le reverend
33373
Vie après AF ?
Membre depuis 21 ans
308 Posté le 24/09/2019 à 17:38:04
Une qui transgresse actuellement, et pas sans risques...
https://www.francetvinfo.fr/monde/afrique/maroc/video-notre-corps-n-appartient-pas-a-l-etat-la-tribune-de-leila-slimani-pour-la-liberte-sexuelle-au-maroc_3630089.html
https://www.francetvinfo.fr/monde/afrique/maroc/video-notre-corps-n-appartient-pas-a-l-etat-la-tribune-de-leila-slimani-pour-la-liberte-sexuelle-au-maroc_3630089.html
Putain, 22 ans que je traine sur AF : tout ce temps où j'aurais pu faire de la musique ! :-( :-)
[ Dernière édition du message le 24/09/2019 à 17:39:12 ]
Lola Tance
12237
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 12 ans
309 Posté le 24/09/2019 à 18:51:36
Hajar Raissouni
Les femmes marocaines.....
Les femmes marocaines.....
Hit !
22510
Vie après AF ?
Membre depuis 19 ans
310 Posté le 12/10/2019 à 19:42:59
Je n'ai pas souvenir qu'on ait encore parlé ici d'Isabelle Eberhardt.
Pêle-mêle, en voici un peu le résumé sans cesse rebondissant et que je ne connaissais vraiment pas à ce point !
Tout démarre dès la naissance : fille illégitime née en 1877 à Genève (et morte en 1904 en Algérie), de parents d'origine russe et arménienne, devenue française par mariage quoique suisse de nationalité reconnue.
"Elle prend deux pseudos masculins et parle russe, italien, allemand, français, arabe et turc; décide de vivre en musulmane et s'habille en homme algérien.
"Son frère se suicide; elle est victime d'une tentative d'assassinat après s'être rapprochée d'un musulman de nationalité française -qu'elle épouse et devient alors française, ce qui lui permet de revenir en Algérie après en avoir été chassée-, devient reporter de guerre et Lyautey, alors général, salue sa compréhension de l'Afrique et son sens de la liberté.
"Elle est retrouvée morte dans une maison qu'elle n'occupait que depuis la veille et ce, une semaine après son effondrement, dû à de forts torrents. Ses récits sont publiés post-mortem et présentent la réalité quotidienne de la société algérienne au temps de la colonisation française. Ses carnets de voyage nous enseignent le monde nomade dans le Sahara du XIXème siècle.
Enjoy !
Pêle-mêle, en voici un peu le résumé sans cesse rebondissant et que je ne connaissais vraiment pas à ce point !
Tout démarre dès la naissance : fille illégitime née en 1877 à Genève (et morte en 1904 en Algérie), de parents d'origine russe et arménienne, devenue française par mariage quoique suisse de nationalité reconnue.
"Elle prend deux pseudos masculins et parle russe, italien, allemand, français, arabe et turc; décide de vivre en musulmane et s'habille en homme algérien.
"Son frère se suicide; elle est victime d'une tentative d'assassinat après s'être rapprochée d'un musulman de nationalité française -qu'elle épouse et devient alors française, ce qui lui permet de revenir en Algérie après en avoir été chassée-, devient reporter de guerre et Lyautey, alors général, salue sa compréhension de l'Afrique et son sens de la liberté.
"Elle est retrouvée morte dans une maison qu'elle n'occupait que depuis la veille et ce, une semaine après son effondrement, dû à de forts torrents. Ses récits sont publiés post-mortem et présentent la réalité quotidienne de la société algérienne au temps de la colonisation française. Ses carnets de voyage nous enseignent le monde nomade dans le Sahara du XIXème siècle.
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