De Félicie à Béru, San Antonieusement Vôtre
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dana12

Incrédule sur tout, sceptique sur le reste
[ Dernière édition du message le 05/05/2018 à 18:02:56 ]
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JohnnyG
Anonyme

La partie de piccol's dames... Les papiers Fafatrain, le Zygomium 99, toussa.
Flag, bien sûr.
dana12
Du coup, j'ai mis la main sur cet exemplaire, bien corné, bien abîmé, que mon père avait dû acheté plusieurs années avant.
Forcément, j'ai demandé parfois des traductions à mon pote, tant il y avait des mots que je ne pigeais pas (c'est couillon, mais je ne savais pas de qui on parlait quand je lisais "le gravos" !
Enfin, si : ça fait un moment que j'en ai pas lu un et d'en parler comme ça, ça me démange de me replonger retrouver cette ambiance si particulière.
Incrédule sur tout, sceptique sur le reste
Anonyme
Faites un petit tours chez Albert Dubout.
Son dessin était parfait pour illustrer la truculence.
Faites chier.!
Je crois que je vais replonger dans l'univers du bellâtre et du crados.
Je ne vous remercie point.![]()
dana12

Alexandre-Benoit et Berthe sont particulièrement truculents sous le crayon de Dubout
Incrédule sur tout, sceptique sur le reste
Anonyme
J'en lis quelques passages par ci par là en ce moment. Edition d'époque illustrée par Dubout, la crise sur le gâteux. Et y'a professeur Félix, le seul qui ait réussi à rendre jalmince le Gros, pas pour avoir tiré la baleine, Béru est le cocu le plus naïf du monde, mais pour posséder un chibre plus commack que celui du Gravos... Enfin bon, je vous apprends rien, hein...

Anonyme
gojats
Un esprit sein dans un... cornichon ?
Le tout venant a été piraté par les mômes, on se risque sur le bizarre : https://soundcloud.com/gojats
dana12
Sans oublier le dialogue entre le majordome d'un château écossais et Béru. Le majordome se présente en donnant son nom :
"James Mayburn.
- Je ne déteste pas les miennes" répond Béru

Sinon, malgré l'évocation sur cette couv' d'une marque de whisky macroniste avant l'heure, il me semble que la marque de scotch dans cet ouvrage est le whisky Mc Herel, une marque à diffusion confidentielle. Personne ne l'a encore évoquée dans le thread des spiritueux, malgré d'indéniables qualités. J'attends que Dr Pouet ou Kravatorf nous fasse un retour...
Incrédule sur tout, sceptique sur le reste
Vince_
Bon bah au bout de 50 pages, y'a plus de points " Vince_ " que dans toute ma carrière afienne.
C'est un peu l'hôpital tout ça, mais tout comme Will, je ne vois pas du tout de second degré dans le machisme /sexisme / paternalisme du " héros ", c'est un truc de l'époque et y'a eut un tournant ( quant ? ) dans la production narrative qui a mis un stop à ce genre de héros .
( James Bond, Clint Eastwood, plein d'autres c'était pas franchement le bobo féminisé de la classe dominante actuelle, je ne dis pas " c'était mieux avant " mais je crois qu'on peut faire un constat )
Pour l'instant la lecture est agréable, c'est très particulier et j'ai déjà l'impression de voir les fondements de l'univers de l'auteur. ( personnages, ton )
La recherche perpétuelle du bon mot ou formule spé peut tout de même être envahissante, peut être aussi un truc d'époque. Les Audiard aussi sont plein de jargons et d'expressions rarement entendues auparavant.
Ce qui m'amène à dire que jusqu'à présent, c'est Gabin qui me venait en tête plus ou moins inconsciemment pour me faire une représentation visuelle du " héros ".
Une fois de plus, je constate que les voies de la subjectivité sont assez impénétrables dans le sens
où par exemple au vu de la teneur des propos dans le livre, le ton général etc... ça ne m'aurait pas étonné le moins du monde de voir une succession de posts très acides contre cette oeuvre.
Là ils se trouvent que vous aimez bien.
[ Dernière édition du message le 06/05/2018 à 12:05:58 ]
Al1r
C'est aussi la seule chose marrante que j'ai gardé du service militaire...
Comme chauffeur d'état major, dans les longues attentes...je dévorais du Sana
Je crois que c'est la seule littérature "de gare" où l'on peut sauter une page sur deux sans perdre le fil de l'histoire.
[ Dernière édition du message le 06/05/2018 à 12:07:42 ]
dana12
On t'a conseillé plein d'autres titres il me semble (dans un thread où on nous as reproché d'être HS, d'ailleurs)
En vrac je t'avais proposé San Antonio chez les Mac, Tango chinetoque, mais Gojats t'avait donné Bérurier au sérail ou les prédictions de Nostrabérus
Incrédule sur tout, sceptique sur le reste
[ Dernière édition du message le 06/05/2018 à 11:59:56 ]
dana12
Je crois que c'est la seule littérature "de gare" où l'on peut sauter une page sur deux sans perdre le fil de l'histoire.
Non, c'est le propre de la littérature de gare de pouvoir sauter des pages sans perdre le fil.
Incrédule sur tout, sceptique sur le reste
gojats
Un esprit sein dans un... cornichon ?
Le tout venant a été piraté par les mômes, on se risque sur le bizarre : https://soundcloud.com/gojats
Vince_
donc j'ai commencé dans l'ordre croissant ( 2 )
la fin des haricots ( 44 )
Y'a de l'action ! ( 64 )
un os dans la noce ( 82 )
Morpions circus ( 113 )
bons baisers où tu sais ( 130 )
au bal des rombières ( 145 )
quelle productivité n'empêche c'est assez dingue !
un peu rien à voir mais je me demandais s'il était possible de savoir comment écrive les auteurs ( livres, scénarios, théâtre etc... ) cad à la main, machine à écrire ou macbook ?
dana12
Dans les titres que tu cites, je me souviens plus ou moins de Y'a de l'action, Morpion circus et Bons baisers où tu sais, mais surtout de Un os dans la noce, et il me semble que je l'avais bien apprécié, avec cette jolie demoiselle qu'était Zoé Robinsoncru...
Il fait pas mal référence au roman qui le précède (où justement Sana fait connaissance avec la demoiselle Zoé) : J'ai essayé, on peut
Incrédule sur tout, sceptique sur le reste
Vince_
Et là, j'ai du mal à trancher, faut il s'accommoder de sa douce du moment parcequ'elle est bienveillante attentionnée, qu'elle " fait le boulot " ( dsl ) ou continuer de rêver d'avoir " mieux " et de ne pas arrêter la chasse ( aussi fatigante puisse-t-elle être )
Selon les jours je n'ai pas les même certitudes.
D'un côté je me dis la vie est courte, celle que j'ai est pas mal et facile à vivre, autant s'y faire et se concentrer sur autre chose,
de l'autre c'est impossible de m'empêcher de zieuter les autres demoiselles bave aux lèvres parfois en me disant " c'est dingue ce qui éxiste ".
Où se situe le courage, où se situe la lâcheté ? pas facile d'y voir clair.
En parallèle de ce questionnement, sûrement pas un hasard, mais j'ai un dilemme similaire ( dans la mesure du comparable somme toute très relatif bien qu'éxistant tout de même ) avec ma guitare électro acoustique nylon.
C'est un modèle entrée de gamme et je ne suis pas Django satriani (
j'ai tenté une customisation esthétique DIY et le résultat est à la hauteur de ma compétence cad dire paquerettes desquelles on aurait couper les fleurs...
bref, c'est pire qu'avant mais encore jouable.
Je me dis que ce ne serait pas dingue de cesser temporairement la radinerie et de me payer une moyenne gamme sympathique, pour m'encourager à jouer plus et bénéficier d'une meilleure sensation de jeu, d'un son même un peu plus agréable.
dans un cas comme dans l'autre, j'ai du mal à situer le courage / pragmatisme ( garder celle dont je dispose et m'en satisfaire même si ce n'est pas la panacée ) et la lâcheté ( plus facile de ne rien faire, de ne pas investir dans une nouvelle gratte ou d'aller à la chasse séductionelle, avec les upgrades nécessaires, cad meilleur situation matérialo-professionelle etc.. )
Anonyme
dana12
Et tu oublies Béru, qui goûte à tous les plats, y compris ceux du scatophage... et trouve ça pas mauvais.
Incrédule sur tout, sceptique sur le reste
Anonyme
commissaire San Antonio
ALORS PUTAIN MAIS NON.
Il le dit lui-même : San Antonio c'est une ville aux Etats-Unis.
Lui, c'est San-Antonio.
c'est impossible de m'empêcher de zieuter les autres demoiselles bave aux lèvres parfois en me disant " c'est dingue ce qui éxiste".
- que t'es mort
- que t'es devenu aveugle par accident
- que quelqu'un a éteint la lumière
- que tu t'es persuadé qu'il te faut obligatoirement à tout prix lutter contre des millions d'années de pulsions animales mâles (et qu'en plus tu es certain d'y parvenir) pour à tout prix être un vrai "so civilised", ce qu'on est depuis à peine une vingtaine de milliers d'années, et encore.
Brèfle, pour ma part je préfère grandement qu' "elles" éveillent en mes prunelles un éclat envieux, et Seigneur tout puissant, faites que cela dure encore le maximum d'années.
bave aux lèvres parfois
[ Dernière édition du message le 07/05/2018 à 14:15:12 ]
empism
( James Bond, Clint Eastwood, plein d'autres c'était pas franchement le bobo féminisé de la classe dominante actuelle, je ne dis pas " c'était mieux avant "
Le type qui parle comme ça un jour devant moi, il prend une mandale direct
Message écrit en mode HTML
dana12
Citation :commissaire San Antonio
ALORS PUTAIN MAIS NON.![]()
Il le dit lui-même : San Antonio c'est une ville aux Etats-Unis.
Lui, c'est San-Antonio.Tu l'as vu le tiret, oui, tu l'as vu?
Mea culpa, c'est ma faute, c'est ma très grande faute...
Une mauvaise habitude quand elle est bien ancrée, c'est plus duraille à faire passer que d'assouvir l'appétit sexuel de Berthe Bérurier !
Incrédule sur tout, sceptique sur le reste
Jackbrelle
Citation de : Vince_
une fois n'est pas coutume mais j'ai fait éxactement ce que j'ai dis, cad finir mon agatha christie ( super bon, fallait me retenir de ne pas en commencer un autre dans la foulée ) et commencer mon premier San antonio. ( Laissez tomber la fille )
Bon bah au bout de 50 pages, y'a plus de points " Vince_ " que dans toute ma carrière afienne.
C'est un peu l'hôpital tout ça, mais tout comme Will, je ne vois pas du tout de second degré dans le machisme /sexisme / paternalisme du " héros ", c'est un truc de l'époque et y'a eut un tournant ( quant ? ) dans la production narrative qui a mis un stop à ce genre de héros .
( James Bond, Clint Eastwood, plein d'autres c'était pas franchement le bobo féminisé de la classe dominante actuelle, je ne dis pas " c'était mieux avant " mais je crois qu'on peut faire un constat )
Pour l'instant la lecture est agréable, c'est très particulier et j'ai déjà l'impression de voir les fondements de l'univers de l'auteur. ( personnages, ton )
La recherche perpétuelle du bon mot ou formule spé peut tout de même être envahissante, peut être aussi un truc d'époque. Les Audiard aussi sont plein de jargons et d'expressions rarement entendues auparavant.
Ce qui m'amène à dire que jusqu'à présent, c'est Gabin qui me venait en tête plus ou moins inconsciemment pour me faire une représentation visuelle du " héros ".
Une fois de plus, je constate que les voies de la subjectivité sont assez impénétrables dans le sens
où par exemple au vu de la teneur des propos dans le livre, le ton général etc... ça ne m'aurait pas étonné le moins du monde de voir une succession de posts très acides contre cette oeuvre.
Là ils se trouvent que vous aimez bien.
Oui, enfin surement pas tout le monde!![]()
Par contre Gabin casté pour le héro???![]()
![]()
( Moi je vois Dujardin, ce genre... Il a été incarné par Lanvin, c'était crédible malgré le film bofbof ).
Quant au machisme, je crois trop le second degré mais plutôt le fantasme d'un type qui était tout l'inverse dans la vie. Dard était plutôt timide, bredouillant devant les dames, pas beau, pas fort physiquement, pas à l'aise pour tout dire avec l'existance. Je verrais bien San-A comme un double vengeur de la Réalité ( complété par Béru pour les cotés " gros porc " osant tout ).
Après un échange d'idées, chacun peut repartir avec la sienne.
Anonyme
Les prédictions de Nostrabérus... anthologique.
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