Sujet de la discussionPosté le 28/07/2003 à 09:54:10Café des sports: analyse et commentaire de l'actualité sportive
La saison de L1 reprend bientôt, y'aura les mondiaux d'athlé, et plein d'autres évènements sportifs, alors si vous avez une tite chronique à faire, ou tout autre connerie à raconter en rapport (ou non) avec le sport, c'est ici que ça se passe!!
Le 24 septembre 1988, le stade Olympique de Séoul est le théâtre de la finale du 100m des jeux Olympiques. Le Canadien Ben Johnson s'impose face au tenant du titre, l'Américain Carl Lewis, en 9'79''. Trois jours plus tard, le Comité olympique annonce que le test anti-dopage de Ben Johnson est positif. Le canadien est déchu de son titre qui revient à l'Américain Carl Lewis. Vingt-cinq ans après, les huit finalistes reviennent sur le déroulement de cette course et évoquent leur rapport personnel avec le dopage.
et 2 ans plus tard alors que le bloc de l'est s'éffondrait, l'insup l'inamovible Montiel de dire : 'maintenant que l'URSS a disparu, y'aura moins de dopage'
La déclaration de Fabien Galthié expliquant que l'utilité du dopage en rugby est réduite parce que "ce n'est pas un sport en ligne" était un modèle du genre. Pour sûr qu'au rugby ce n'est pas utile d'être plus costaud, plus rapide, plus endurant.
Le rugby, vu le sport de gros bourrin que c'est, c'est amha le sport collectif le plus touché par le dopage et de très très loin.
En plus, contrairement au foot ou basket (sans parler du tennis) dont la maitrise technique limite l'efficacité du dopage, au rugby, clairement c'est l'inverse exact.
Pis quand je vois les carrières ultra courtes de pas mal de joueurs de rugby, caractéristique d'un joueur dopé (bon, y a évidemment d'autres facteurs pouvant expliquer ça, mais y en reste pas moins qu'une personne ne peut pas se doper pendant 15 ans en restant au plus haut niveau, indépendamment des sports*), ça ne fait que confirmer mes mauvaises impressions.
* je sais pas si vous vous souvenez des joueurs espagnols de tennis des 90's : y en a eu pas mal dans les 90's qui ont tout explosé du jour au lendemain, et sont retombés dans l'anonymat dans la foulée : ça, c'est clairement du bon vieux dopage à l'ancienne.
Bon, Thomas Muster était pas espagnol, amha ça a été le joueur le plus dopé de toute l'histoire du tennis, à côté Berasategui, Agassi ou Jim Courier ils faisaient puceaux.
A l'inverse, et pour rester dans le tennis, Sempras ou Federer, avec 15 ans au plus haut niveau en continu, le dopage sans être impossible est peu probable.
[ Dernière édition du message le 30/10/2015 à 11:08:45 ]
Anonyme
18168
44040Posté le 30/10/2015 à 11:31:23
on peut très bien se doper pendant toute une carrière sportive, la longévité n'excluant pas la pratique dopante.
ce sont juste les techniques qui ont changé et se sont affinées.