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Derniers films vus

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Sujet de la discussion Derniers films vus
Pour ma part ce w-e, c'est 'les invasions barbares' (d. arcand) et 'goodbye lenin!' (w. becker)

Le permier est tout simplement exceptionnel : une richesse de dialogues exceptionnelle et une construction à l'americaine. marque de fabrique canadienne?

Le second aurait pu etre tres bon s'il etait sorti avant Amélie...
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48361
merci pour l'info, ça me donne envie de voir " les chèvres " rien qu'avec ce détail là. :bave:

Tout nous sépare > Bon ma motivation était de voir ce que donne " Nekfeu " en acteur, que j'ai découvert avec sa prestation dans " rap battle " ou truc du genre, 2 gars balancent des vannes en simili rap chacun son tour.
Et revoir Duvauchelle que j'ai apprécier dans " Braquo ".

Et bien contrairement à ce que je pensais, le Nekfeu en question n'a pas un second rôle anodin mais est carrément le personnage principal. Belle entrée dans le monde du ciné dis donc. En plus d'être très doué en rap, le con est beau ( amha, j'en sais trop rien ) et dispose d'un charisme certain.

Le film a des intentions honnêtes et des scènes plutôt réussies, mais globalement, c'est moyenasse.

Carbone > Dans la foulée de " Braquo " qui m'a particulièrment plue comme série frenchy, j'étais agréablement surpris de voir un film à l'affiche avé Marchal ( le créateur de la série pré-cité ) à la réal.
De plus, la présence de Magimel m'a intrigué, ainsi que celle de Gringe ( le comparse rapologique d'Orelsan dans leur groupe Casseurs Flowteurs et co-acteur dans le film " Comment c'est loin ", réalisé par ce même Orelsan ).

La filiation avec la série dont je ne citerai pas le nom pour la troisième fois est assez claire, tant au niveau de l'ambiance générale que des détails de scénario.
Franchement, c'est du bon pour les amateurs de film policier français, surtout si on est pas trop difficile.
On n'atteint peut être pas la puissance d'un " 36 quai des orfèvres ", mais c'est du bon travail respectable.

Happy end > là encore, agréablement surpris de voir un film du Maître à l'affiche ( M.Haneke ), il aurait fallu une essplosion nucléaire pour que je ne m'y rende pas.
Ca se situe dans le même univers que l'innérrablement qualitatif " Amour ", mais loin du huis-clos, il reprend du film chorale, avec une chronique d'une famille et les différentes histoires des membres.

Il continue de chercher, d'explorer, en suivant sa ligne ( les problèmes de communication, les chocs culturels, générationnels etc... ).
J'aimerai qu'il continue de vivre assez longtemps pour pondre d'autres films et voir comment il va continuer de traiter sa vision de notre société, de la place de l'être humain en son sein.
48362
Kagemusha m'avait moins marqué. J'avais préféré Ran... mais je me referai bien Kagemusha à nouveau. Je pense même m'envoyer quelques Kurosawa supplémentaires, surtout Yojinbo, largement inspiré d'un roman de Hammett, la clé de verre.

Justement... j'ai revu Hammett de Wim Wenders, d'après le roman éponyme de Joe Gores. Wenders a beau avoir renié le film, produit par Coppola, superbe exercice de style sur le polar noir à l'ancienne. Très bel hommage à Dashiell Hammett. Et Frederic Forrest est le sosie d'Hammett. Les amateurs des polars 50's apprécieront.
48363
Parlant de Forrest et Coppola, faudra que je revoie Coup de Coeur, sous-estimé à mon avis.
48364
Je te demanderai peut être de me le rappeler, alors prière de bien retenir les noms svp.
As-tu déjà vu " Barbe rousse " ( " Aka hige " vo ) du Maître ?
Je l'ai découvert il y a peu et est devenu illico mon préféré.

Aussi puis-je me permettre de suggérer le visionage du " Vers l'autre rive " de son homonyme ( Kiyoshi ).
Emouvant, poétique, élégant, amha bien chur.
48365
Vince, non... Mais je retiens.
Ya Hozna, Forrest jouait aussi dans Apocalypse Now.
48366
The Big Short

Analyse de la crise financière de 2008, ses raisons profondes et la pourriture de l'intérieure des banques et systèmes d'évaluation.

Y'a évidemment un côté Wolf of Wall Street, mais c'est un film moins personnel et plus pédagogique.


Les sections pédagogiques, où les acteurs brisent le quatrième mur, sont d'ailleurs fort bien troussées et compréhensibles même par le commun des koalas. Le film se présente comme étant honnête (avec en particulier un moment "nanmé mais ça on le fait pour le scénario mais en fait c'était pas comme ça"), je ne sais pas s'il l'est.


Je suis surpris de le dire, parce que je ne pensais pas que ça serait un film intéressant, mais je n'ai pas vu le temps passer et j'ai appris des trucs tout en étant distrait !


Bref, si vous avez l'occasion, regardez-le !

On ne voit bien qu'avec les yeux. Le cœur est invisible pour l'essentiel. 

48367
J'en ai eu l'occasion et j'ai tenu une vingtaine de minutes :/ La narration est encore plus grossière que le sujet, quand on se croit malin il est préférable de ne pas prendre les autres pour des ânes...je leur aurais bien fait manger leur 4ème mur, tiens :roll:
48368
Pour ma part, n’ayant pas de connaissances en trucs bancaires, ces séquences, même grossières et simplistes, m’ont bien aidé à comprendre le film.

Je suis un âne. :-D

On ne voit bien qu'avec les yeux. Le cœur est invisible pour l'essentiel. 

48369
Ce qui m'a dérangé n'est pas la vulgarisation (je ne comprends rien à la finance non plus) mais la méthode ;)
48370
La méthode, à prendre des starlettes de seconde zone qui ne comprennent rien non plus, m’est plus (+) apparue comme une sorte de caricature des pubs bancaires où des gens beaux t’expliquent pourquoi ils réussissent et pas toi. Je pense aux pubs ING sur le style « je voyage beaucoup et avec ma carte Gold Premium j’ai droit à un service de conciergerie où que je sois dans le monde ».

En gros, l’argument qui se retourne contre les banques.

On ne voit bien qu'avec les yeux. Le cœur est invisible pour l'essentiel.