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Il y a quelques semaines j'ai enchainé Les 7 samouraïs, version longue et juste derrière Les 7 mercenaires. Et j'ai bien envie de recommencer.
dana12
17910
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 15 ans
Histoires de la plaine documentaire de Christine Seghezzi
Docu sur l'agriculture intensive du soja dans les plaines du côté de Cordoba, en Argentine, ses effets sur la population, la faune et le paysage. C'est très lent, à l’excès, mais surtout, il n'y a que 3 témoignages dans le film :
- celui d'un paysan qui finit par repartir à la ville car sa petite terre ne lui suffit pas pour vivre et les animaux qu'il élève naissent avec des malformations et meurent.
- celui d'un propriétaire puissant qui tire avantage de la situation.
- celui d'une institutrice du village de Colonia Hansen, qui se souvient de l'arrivée de ces graines de soja, imbibées de poison, le glyphosate, et de l'absence d'informations sur les dangers alors qu'elle aidait son père aux travaux agricoles.
il y a une voix off (celle de la réalisatrice) qui raconte des histoires du passé de ces plaines : les guerres indiennes, la dictature militaire et la mainmise des gros propriétaires. ces petites histoires insérées dans les images et les témoignages contextualisent bien le propos.
C'est plutôt pas mal, si on accepte la lenteur du récit. La faiblesse, pour moi, vient essentiellement de la présence de 3 témoins seulement et qu'on ne peut pas en faire une généralité, même si, lors du débat qui a suivi avec la réalisatrice du film, elle a expliqué que la plupart des gens refusent de témoigner par peur de représailles des gros propriétaires.
Docu sur l'agriculture intensive du soja dans les plaines du côté de Cordoba, en Argentine, ses effets sur la population, la faune et le paysage. C'est très lent, à l’excès, mais surtout, il n'y a que 3 témoignages dans le film :
- celui d'un paysan qui finit par repartir à la ville car sa petite terre ne lui suffit pas pour vivre et les animaux qu'il élève naissent avec des malformations et meurent.
- celui d'un propriétaire puissant qui tire avantage de la situation.
- celui d'une institutrice du village de Colonia Hansen, qui se souvient de l'arrivée de ces graines de soja, imbibées de poison, le glyphosate, et de l'absence d'informations sur les dangers alors qu'elle aidait son père aux travaux agricoles.
il y a une voix off (celle de la réalisatrice) qui raconte des histoires du passé de ces plaines : les guerres indiennes, la dictature militaire et la mainmise des gros propriétaires. ces petites histoires insérées dans les images et les témoignages contextualisent bien le propos.
C'est plutôt pas mal, si on accepte la lenteur du récit. La faiblesse, pour moi, vient essentiellement de la présence de 3 témoins seulement et qu'on ne peut pas en faire une généralité, même si, lors du débat qui a suivi avec la réalisatrice du film, elle a expliqué que la plupart des gens refusent de témoigner par peur de représailles des gros propriétaires.
Incrédule sur tout, sceptique sur le reste
[ Dernière édition du message le 11/11/2018 à 08:01:47 ]
dana12
17910
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 15 ans
Nul homme n'est une île d'Olivier Marchais
Documentaire qui relate 3 "expériences" de reprise en main de la gouvernance au niveau local
- Une coopérative agricole en Sicile
- Un mouvement autour de l'architecture et de la préservation des savoir-faire locaux dans le canton des Grisons en Suisse
- Une démocratie participative dans un village du Bregenzerwald en Autriche
Pas mal ! Mais si la coopérative agricole italienne et son fonctionnement sont cohérents, la démarche des architectes suisses m'a semblé plus floue. En revanche, on repasse sur des choses plus concrètes avec le village autrichien. C'est un bon point de départ pour qui veut tenter de entreprendre une démarche de reprise en mains des décisions au niveau local.
Documentaire qui relate 3 "expériences" de reprise en main de la gouvernance au niveau local
- Une coopérative agricole en Sicile
- Un mouvement autour de l'architecture et de la préservation des savoir-faire locaux dans le canton des Grisons en Suisse
- Une démocratie participative dans un village du Bregenzerwald en Autriche
Pas mal ! Mais si la coopérative agricole italienne et son fonctionnement sont cohérents, la démarche des architectes suisses m'a semblé plus floue. En revanche, on repasse sur des choses plus concrètes avec le village autrichien. C'est un bon point de départ pour qui veut tenter de entreprendre une démarche de reprise en mains des décisions au niveau local.
Incrédule sur tout, sceptique sur le reste
[ Dernière édition du message le 11/11/2018 à 08:12:17 ]
Anonyme
65640
Revu Ready player one.
Bon, je sais toujours pas si c'est un bon ou un mauvais film. A la re-vision, je dirais que le film aurait pu être excellent sans la fin débilement cucul la praline.
Par contre, quelques easters eggs m'avaient totalement échappé à la 1ere vision :
Bon, je sais toujours pas si c'est un bon ou un mauvais film. A la re-vision, je dirais que le film aurait pu être excellent sans la fin débilement cucul la praline.
Par contre, quelques easters eggs m'avaient totalement échappé à la 1ere vision :
[ Dernière édition du message le 11/11/2018 à 11:46:37 ]
Anonyme
24289
will_bru
24520
Vie après AF ?
Membre depuis 16 ans
Arf, on vient de re-regarder "Les 7 mercenaires" (le film de 1960) avec le mouflet. Ca fait toujours son petit effet, Steve a toujours autant la classe, le reste des acteurs chie tout autant la classe, et tout le film déboite.
On enchaine avec madame sur "La grande évasion"
Le pied.
On enchaine avec madame sur "La grande évasion"
Le pied.
One Breath III : WBBTMR - One Breath III
"Bunt Magnet strums the strings of nostalgia and sarcasm with equal flair.". Bah quoi ? Y a pas mort d'homme hein...
[ Dernière édition du message le 11/11/2018 à 19:41:36 ]
dana12
17910
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 15 ans
Vu ce matin Mandarines de Zaza Urushadze
Je pourrais vous faire la liste des acteurs mais aucun n'est vraiment connu en Europe, à part peut-être Lembit Ulfsak (?).
Moi je n'en connaissais aucun avant de voir ce film.
Le thème est assez couru et remâché depuis taxi pour Tobrouk : comment 2 ennemis peuvent finir par s'apprécier lorsque les conditions changent et les obligent à cohabiter et se connaitre.
L'action se déroule en 1992, lors d'une guerre en Abkhazie, région du Caucase donnant sur la mer Noire et revendiquée pour cela par la Géorgie, alors que les Abkhazes veulent être enfin indépendant.
Un mercenaire Tchétchène, se battant pour l'Abkhazie, se retrouve blessé et recueilli et sauvé par 2 estoniens qui exploitent un verger de mandariniers. Ces 2 là vont également soigner un combattant géorgien et vont imposer aux 2 soldats de cohabiter le temps que le géorgien guérissent.
Histoire donc classique mais très bien traitée, avec la guerre en arrière fond mais pas vraiment présente. c'est filmé quasiment en huis clos, dans ce fond de vallon (l'affiche du film montre l'essentiel du décor), où l'on va du verger des mandariniers à l'atelier de menuiserie de l'Estonien, en passant par sa maison à l'atmosphère apaisante ou étouffante selon l'humeur de 4 personnages.
Acteurs tous excellents. Histoire bien menée. Très beau film !
Je pourrais vous faire la liste des acteurs mais aucun n'est vraiment connu en Europe, à part peut-être Lembit Ulfsak (?).
Moi je n'en connaissais aucun avant de voir ce film.
Le thème est assez couru et remâché depuis taxi pour Tobrouk : comment 2 ennemis peuvent finir par s'apprécier lorsque les conditions changent et les obligent à cohabiter et se connaitre.
L'action se déroule en 1992, lors d'une guerre en Abkhazie, région du Caucase donnant sur la mer Noire et revendiquée pour cela par la Géorgie, alors que les Abkhazes veulent être enfin indépendant.
Un mercenaire Tchétchène, se battant pour l'Abkhazie, se retrouve blessé et recueilli et sauvé par 2 estoniens qui exploitent un verger de mandariniers. Ces 2 là vont également soigner un combattant géorgien et vont imposer aux 2 soldats de cohabiter le temps que le géorgien guérissent.
Histoire donc classique mais très bien traitée, avec la guerre en arrière fond mais pas vraiment présente. c'est filmé quasiment en huis clos, dans ce fond de vallon (l'affiche du film montre l'essentiel du décor), où l'on va du verger des mandariniers à l'atelier de menuiserie de l'Estonien, en passant par sa maison à l'atmosphère apaisante ou étouffante selon l'humeur de 4 personnages.
Acteurs tous excellents. Histoire bien menée. Très beau film !
Incrédule sur tout, sceptique sur le reste
pontchartrain
2916
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 17 ans
Citation de will_bru :
Arf, on vient de re-regarder "Les 7 mercenaires" (le film de 1960) avec le mouflet. Ca fait toujours son petit effet, Steve a toujours autant la classe, le reste des acteurs chie tout autant la classe, et tout le film déboite.
On enchaine avec madame sur "La grande évasion"
Le pied.
Il y a quelques semaines j'ai enchainé Les 7 samouraïs, version longue et juste derrière Les 7 mercenaires. Et j'ai bien envie de recommencer.
Point-virgule
6661
Je poste, donc je suis
Membre depuis 19 ans
Ninspade
371
Posteur·euse AFfamé·e
Membre depuis 19 ans
Silverfish Imperatrix
6599
Je poste, donc je suis
Membre depuis 6 ans
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