Qu'est-ce qui vous amuse automatiquement ?
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Doc-Vazzo



gromeul


Pictocube

Tant qu'il y aura des couilles en or, il y aura des lames en acier

Anonyme


**naPOLEoN**

Une tournée ça vous change un homme
http://www.gainsbar.be/communities/8/000/001/215/948/images/852737.jpg
Affirmatif.

Traumax

Les voies des groupies sont pénétrables mon fils...

Anonyme

Cigarettes lancées aux collégiens, Père Noël et garde du corps buvant de l'alcool, artiste nu déambulant à hauteur de visages de collégiennes accroupies, personnes de couleur stigmatisées, terroriste forcément islamiste... Penhars en fête a connu, hier, dans la cour du collège Max-Jacob, à Quimper, un terrible rendez-vous manqué. Comme il en arrive parfois dans les festivals. Rendez-vous manqué entre une compagnie et un jeune public. Chaos, suivi d'une déprogrammation !
Il faut imaginer un Père Noël assassiné par un terroriste islamiste gisant dans un cercueil en plastique transparent et bois, presque recouvert d'un linceul de bonbons. Et dans l'instant qui suit, une nuée de collégiens, tentés par les sucreries, fondant sur le cercueil qui implose. Il faut enfin lire sur les visages de centaines de collégiens et adultes présents, aussi bien que dans le regard des artistes, des stigmates d'incompréhension. Incompréhension totale, alors que le spectacle «Christmas forever», de la compagnie Tony Clifton Circus, s'interrompt, dans le chaos, dans la cour du collège Max-Jacob, à Quimper. Avec ce spectacle, la compagnie entendait pointer du doigt les travers de la société de consommation, lever des tabous, dénoncer le racisme, tancer la désinformation...
Hors de portée
Mais les messages sont restés lettre morte. Car hors de portée des enfants. Rendez-vous totalement manqué en somme. On se dit que ces collégiens-là n'ont pas été préparés à affronter un spectacle aussi provocateur, aussi déluré. Quand bien même pouvaient-ils l'être parfaitement.
On se dit, en échangeant avec quelques-uns, une fois l'émotion retombée, qu'ils n'y ont rien compris, tout simplement. Quand bien même, compte tenu du nombre de spectateurs massés à l'air libre et du désordre ambiant, ils ont pu y prêter attention. On se dit surtout qu'ils ne pouvaient pas, tout bonnement, digérer un tel flot de saynètes et tirades juchées à d'insondables deuxième et troisième degrés. D'autant qu'ils n'avaient pas de fil auquel s'accrocher. On se dit encore que les artistes, s'ils sont évidemment libres et c'est tant mieux, n'ont pas su adapter leur proposition aux public et lieu d'hier. Un public composé de jeunes filles et garçons d'origines et cultures hétéroclites dans un collège niché au coeur d'un quartier cosmopolite.
À force d'excès
Cigarettes lancées aux collégiens, Père Noël et garde du corps buvant de l'alcool, artiste nu déambulant à hauteur de visages de collégiennes accroupies, personnes de couleur stigmatisées, terroriste forcément islamiste... Certes, collégiens et adultes ne sont pas nés de la dernière pluie, mais à force d'excès répétés, voire inappropriés, la compagnie a chauffé le jeune public tout en diluant son propos. Sans s'apercevoir qu'elle courait à la catastrophe finale.
Le principal du collège prêt à déposer plainte
Par catastrophe, on entend les images et le message reçus par les enfants, transmis aux familles, la détermination du principal du collège à «attaquer la compagnie en justice» et la décision de Penhars en fête, bien légitime dans ces conditions, de déprogrammer les deux autres représentations de «Christmas forever» prévus aujourd'hui et demain. Gageons enfin que ce vrai rendez-vous manqué ne fragilise pas les liens de confiance et d'échanges féconds tissés, au fil des années, entre la MPT et le collège, entre le festival et ses partenaires.
Dommage, ca avait l'air bien leur truc.

Polaroil

Banzaï
"And in the end, the love you take is equal to the love you make"
[ Dernière édition du message le 11/06/2011 à 13:18:26 ]

ferdinand

On est du même coin alors, j'ai lu ce matin le même article et ça m'a fait bien marré aussi!
Dans un monde réellement renversé, le vrai est un moment du faux. G.Debord.
[ Dernière édition du message le 11/06/2011 à 14:18:14 ]

Anonyme

Je suis sur Quimper. Et ce collège est à genre 5 minutes de chez, moi. Si j'avais su...

Will Zégal

Difficile de trouver l'équilibre entre exigence et audace artistique d'un côté et diversité du public pas forcément toujours open aux truc gonflés dans un cadre scolaire. Je me souviens au lycée être allé voir une représentation assez spéciale de Antigone de Anouilh que j'avais trouvée géniale. J'étais presque le seul : à part une poignée de collègues, tous les autres étaient restés étanches à la mise en scène (ce que je comprends) et c'étaient emmerdés à mourir.
Par contre, le provo qui veut porter plainte contre la compagnie, c'est vraiment du "couilles moles je me décharge sur les artistes des protestations des parents". Comme si la compagnie était responsable des choix des organisateurs qui la programme. http://img3.harmony-central.com/acapella/ubb/facepalm.gif
Il n'a qu'à assumer qu'il ne connaissait pas la nature du spectacle et que c'est un loupé et qu'il fera gaffe la prochaine fois, mais emmerder la justice qui a autre chose à faire pour protéger ses propres arrières, c'est vraiment navrant.
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* * * * =========== Le Festival Interceltique de Lorient
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[ Dernière édition du message le 12/06/2011 à 13:24:14 ]
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