Amuseauto: Un type assis sur un banc a cote de moi qui theorise a voix haute en français au téléphone sur les règles, la présence de spermatozoïde dans le liquide séminal, et qui semble un peu inquiet sur le retard de menstruation d'une conquête d'un soir.
Je reviens sur la chronique de Mordillat sur Cousteau que je n'avais pas eu le temps de voir.
Citation de Alx33 :
+1 c'est complètement con mais il a fait ça toute sa vie ? non, il me semble qu'il s'est pas mal rattrapés par la suite (idem pour certains membres de l'équipage). ça existe depuis quand l'écologie, le respect de la faune et de la flore ?
Pour la fin de ta question, c'est pas d'hier. Dès le 16ème siècle, on a des auteurs qui évoquent la nécessité de respecter la nature et de vivre en harmonie avec elle (en fait, à ma connaissance, dès l'antiquité). On retrouve ça aussi de façon plus ou moins sous-jacente dans le mouvement romantique.
Même si ces approches et les raisons sont différentes de l'écologie politique née probablement au milieu du XX ème siècle, ça n'en reste pas moins le même sujet et la même question.
Pour le début, j'ai déjà lu pas mal d'allusions, voire d'accusations d'océanographes et d'écologistes contre les méthodes de Cousteau tout au long de sa carrière. Ici, Mordillat fait la critique d'un film, pas de Cousteau. Donc, il s'en tient au film. Mais j'ai déjà entendu moulte remises en causes sur ses méthodes en général.
Ses admirateurs le justifient par le fait qu'il a effectivement contribué à une (re)connaissance de la vie aquatique et de la nécessité de la protéger. D'autres disent que la fin ne peut pas justifier les moyens. Vaste débat.
Citation de Traumax :
Parce que ça m'amuse de voir déboulonner les statues de Commandeur.
Idem.
Dans le genre, le seul contre lequel je n'entends pas, malgré le temps, de remises en cause pouvant ternir l'auréole est Eric Tabarly.