humour Les images qui tordent (ou pas)

Le pire à la fin c'est de ne pas pouvoir applaudir parce qu'il faut cliquer sur le téléphone pour arrêter la vidéo, alors ils finissent le film (qu'ils ne regarderont jamais) sur les autres gens qui eux aussi sont là mais qui applaudissent, eux.

Pas sûr que beaucoup d’adultes fassent ça. Pour beaucoup de gens comme pour moi, ça remplace à peu près les cartes postales. Mais, en voyage, au lieu d’envoyer une carte par la poste, ben t’en envoie 4 par jour pour montrer ce que tu visites.

La bienveillance, je suis complètement pour.
Je lui trouve ses limites quand elle va jusqu'à excuser n'importe quel comportement.

Et le discours "ne critiquons personne car nous ne sommes nous-même pas parfaits", super. Alors personne ne nous mettra jamais le nez dans notre caca pour nous pousser à évoluer sur nos imperfections ? Trop bien.

Le corolaire de ça, c'est d'excuser n'importe quel comportement.

Dans ma vie, j'essaye toujours d'appliquer le principe "ne jamais juger, ne jamais se justifier". Sauf que oui, quand tu essayes de regarder un concert, que tu as payé ta place, que tu t'es déplacé, parfois que tu acceptes de subir des conditions difficiles (météo en plein air ou en ce qui me concerne, station debout peu compatible avec mes gros problèmes de dos) et que tu te retrouves à vaguement distinguer la scène derrière une forêt de smartphone, ma bienveillance trouve ses limites. Tout autant quand ce sont des parapluies à la place des smartphones. Tout comme elle les trouve quand des gens discutent longuement et s'esclaffent juste à côté de moi en tournant le dos au concert et font ainsi chier un nombre certains de personnes qui, eux, sont venus écouter et voir ce qui se passe sur scène.

Dernier point : moi je comprends qu'on fasse une photo ou un bout de vidéo souvenir. Mais entre sortir son smartphone quelques fois pendant un concert ou passer son concert derrière son smartphone, il y a aussi une différence. Et je le critique d'autant plus volontiers qu'à l'époque où je faisais de la photo, je me suis rendu compte qu'il m'arrivait trop souvent de vivre à travers l’œilleton de l'appareil et de ne plus réellement vivre les moments, obnubilé par les photos que j'en faisais.

Là où je rejoins Nick, c'est qu'il faut faire un peu gaffe à la façon dont on émet ses critiques et qu'il y a une belle nuance entre critique d'un comportement et mépris pour les gens qui ont tel ou tel comportement.