Sujet Les conneries on. AF ! (amusement inside).

Concernant Natasha St-Pier (nb)

Citation :

Celles que j' avoue
Qu'a demi-mots

on nomme ça une "licence" poétique.
Ainsi Baudelaire, je crois, a inventé le mot : "poëte", qui était une donc licence avant que l'académicien n'en reconnaisse aujourd'hui l'orthographe.

On en trouve partout dans les chansons qui, à l'origine, étaient de mini-récits, voire de mini-romans qu'il convenait d'écrire en très peu de mots. Cette concession donna droit à cette licence puis apparut dans le langage. De nos jours, c'est parfois l'inverse : d'une chanson nait une expression ou une "faute" qui n'est plus déclarée comme telle.

Entre mille exemples, le titre de C. Dion (Goldman) "... mais la vie sans toi Je sais pas".

En fait, ça vient du prof de chant et/ou d'une mauvaise manie.
Pour faire "rocker", beaucoup ont tendance à prononcer un "r" au final de "Yeah", par exemple. Un coup de gosier et l'affaire est dans le lac. Ou dans le sac, c'est selon...
Et on les retrouve en début de phrases/mots et liaisons des yéyés : Johnny, D. Rivers, ... même R. Anthony s'y est essayé !

A l'opposé, il y a la "façon Sardou" : "La-bas, (w)au Connemarra" (ou dans mille exemples : dans : "Ma première femme, ma femme" il chante : "j'aim'rais qu'un matin (w)ou un jour... ; "(w)AFrique adieu, (w)ell' est teintée de blues et de jazz et de rock -(w)à grands coups d'arrosoir etc. -et pas uniquement chez ce chanteur).
Ce "w" fictif est juste là pour éviter de chanter un "h" trop prononcé ("(h)au Connemarra" ; "(h)Afrique Adieu", ...).
C'est une technique qui est apparue avec la qualité incroyable venue avec les micros de studio des années '60-'70, astuce + adaptée aux chanteurs + "sucrés" (Cloclo, M. Brant, ...).

Du reste, du temps de Maurice Chevalier et Piaf -et avant eux-, beaucoup roulaient les "r" : c'était pour s'assurer que l'on comprenne bien le mot projeté dans les micros et 78 tours de l'époque.
Tout ces chanteurs ne venaient pas du Cantal; c'était juste une tactique... de son temps.

Diantre ! Nous approchons déjà la fin du mois !
Il est tant que je me penche sur les nouvelles bidonneries... Je prépare ça pour demain

Stun métier /