Blague la plus pourrite 2 le retour de la vengeance :lol:

Citation de Max_Onhoff :

Citation de Will :

"y a t-il un français dans la salle ?" est pas mal dans le genre polar politique.

Adapté au cinéma avec Victor Lanoux dans le rôle du Président; une quinzaine de spectateurs. La seule fois où j'ai vu tous les spectateurs d'une salle partir les uns après les autres. Je suis resté le seul et dernier pour avoir confirmation que ce film était une merde sans nom juste vulgaire et sans inspiration jusqu'à la dernière image, ce qu'il était de fait.

M'étonne pas. Déjà, c'est typiquement le livre à adaptation casse-gueule. En plus, je ne vois vraiment, mais vraiment pas Lanoux dans le rôle. Ce choix de la production laisse présager le pire pour le reste, que ce soit au plan des moyens ou de la vision artistique du film.

J'avais aussi trouvé très moyenne l'adaptation de "La vieille qui marchait dans la mer", malgré le casting impeccable avec une superbe Jeanne Moreau dans le rôle titre et Michel Serrault. Ce sont des bouquins vraiment pas simples à adapter.

Ansi que le dernier San-Antonio avec G. Lanvin... Désolé si j'ai fait remonter des souvenirs douloureux à certain.
Je crois que j'ai pleuré.

Citation :

DaRinze
non Mr Felix est battu par le Marquis dans Foiridon à Morbac city

mea culpa, çui-là je ne l'ai pas lu

Citation :

ce sont probablement les seuls bouquins policiers où l'intrigue est subsidiaire

ah mais grave, l'intérêt de l'intrigue policière chez San-A se mesure au nom des protagonistes de l'histoire. Quand t'as le premier chapitre intitulé "CHAT PITRE 1" et dont la première phrase est "Jean Bonblanc sortit de sa voiture..." tu sais que tu vas rire et pas apprendre des choses sérieuses

Ah oui, le plus frappant à ce sujet, est la façon dont il parle des femmes, on va dire 99% des nanas (on excepte Berthe Bérurier qui a statut vraiment à part, Marie-Marie et bien sûr celle dont je parle juste après), avec une mysoginie et un machisme pas possible (en gros, il suffit qu'il les regarde pour qu'elles mouillent et veulent baiser), et ensuite la façon dont il parle de Féloche, sa mère, icône maternelle et symbole de l'amour absolu. Il joue à fond sur les 2 tableaux.

ça, c'est quand même hallucinant de caricature de machisme de base oldschool. Genre "toutes des chiennes sauf maman". Je ne trouve pas que ça soit son côté le plus intéressant, ni reluisant.
On remarque quand même que ce machisme est à nuancer avec des personnages de nanas hyper libres, belles, intelligentes, aimant la baise (forcément, dans un SanA), mais pas salopes ou traînées pour autant. Juste libres.
Ce sont quand même des exceptions.

Et c'est je pense, ce qui fait la force de ses écrits et se solde à l'écran par un flop monumental.
Sa mysoginie est en effet très, très caricaturale. Je trouve d'ailleurs qu'à ce titre, il enfonce Gérard de Villiers (S.A.S) qui lui, écrit du fion qui se prend au sérieux. San-A ne se prend jamais au sérieux, et c'est ce qui aide à relativiser son approche. Il réussit le tour de force d'être grossier mais très très rarement vulgaire.
J'ai vu deux films San-A je crois, dont un avec Lanvin, c'est minable au cube, on est à des années lumière de l'esprit des livres, c'est poussif, plat, beauf, vulgaire, et lourd.

Citation :

des personnages de nanas hyper libres, belles, intelligentes

celles qu'il va baiser, oui celles que baise Béru, c'est tout à fait l'inverse