Qu'est-ce qui vous fascine automatiquement ?
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Anonyme
521397

Sujet de la discussion Posté le 09/04/2003 à 15:17:17Qu'est-ce qui vous fascine automatiquement ?
Et hop encore un autre sujet inutile !
Ce coup ci parlez nous des petits trucs devant lesquels vous scotchez.
Moi c'est :
-Les aiguillages de trains (surtout quand y'en a plein)
-Les usines d'embouteillage à la chaine
-Un DJ qui scratche (pas comme moi au couteau !)
-Un beau circuit de train électrique bien décorré
Ce coup ci parlez nous des petits trucs devant lesquels vous scotchez.
Moi c'est :
-Les aiguillages de trains (surtout quand y'en a plein)
-Les usines d'embouteillage à la chaine
-Un DJ qui scratche (pas comme moi au couteau !)
-Un beau circuit de train électrique bien décorré

Anonyme

51291 Posté le 10/03/2025 à 12:29:21
Quand j'ai fais mes études, en informatique, dans les années 80, on nous enseignait encore le COBOL (et le RPG) tout en nous disant bien que ces langages étaient moribond et allaient disparaître bientôt 
Aujourd'hui, en 2025, les mainframes par lesquels transitent la plupart des mouvement financiers de l'occident tournent toujours des applications en COBOL
Le problème est que des millions de codes ont été écrites et que ces applications, pour la plupart critiques, tournent, font le job et sont en générale d'une stabilité exemplaire. Quel CIO aujourd'hui détournerait de précieux moyens pour s'attaquer à ces dinosaures qui font le job alors que ce ces même moyens sont nécessaires pour l'innovation ? De ce que je vois, il n'y a que du remplacement passif (les nouvelles applications étant développées sur d'autres bases), ce assure encore quelques années de vie à ce langage moribond ... depuis un demi-siècle.
Par ailleurs, le problème exposé dans la vidéo est un demi-faux problème : la plupart des activité sur les programmes COBOL sont des activités de maintenance pour lesquelles on trouve encore les quelques personnes compétentes qui sont nécessaires (le problème du staffing est beaucoup plus criant par exemple en Cybersecurité).

Aujourd'hui, en 2025, les mainframes par lesquels transitent la plupart des mouvement financiers de l'occident tournent toujours des applications en COBOL

Le problème est que des millions de codes ont été écrites et que ces applications, pour la plupart critiques, tournent, font le job et sont en générale d'une stabilité exemplaire. Quel CIO aujourd'hui détournerait de précieux moyens pour s'attaquer à ces dinosaures qui font le job alors que ce ces même moyens sont nécessaires pour l'innovation ? De ce que je vois, il n'y a que du remplacement passif (les nouvelles applications étant développées sur d'autres bases), ce assure encore quelques années de vie à ce langage moribond ... depuis un demi-siècle.
Par ailleurs, le problème exposé dans la vidéo est un demi-faux problème : la plupart des activité sur les programmes COBOL sont des activités de maintenance pour lesquelles on trouve encore les quelques personnes compétentes qui sont nécessaires (le problème du staffing est beaucoup plus criant par exemple en Cybersecurité).
2
[ Dernière édition du message le 10/03/2025 à 12:31:58 ]

Soot_and_Stars
6372

Je poste, donc je suis
Membre depuis 18 ans
51292 Posté le 10/03/2025 à 13:06:57

Le fameux discobole.
3

Ho'Dog
25440

Vie après AF ?
Membre depuis 17 ans
51293 Posté le 10/03/2025 à 13:48:50
Nan mais c'est bon en fait, ça a déjà été cloné par behringer...

1
PK crew( à l'abandon) / Mixcloud / 3'ks
En vrai t'es Eddie Barclay avoue :oops2:

Neveud
7868

Je poste, donc je suis
Membre depuis 5 ans
51294 Posté le 10/03/2025 à 18:13:49
(pas mal
)

1
aujourd'hui je reste couché / tout a déja été fait / rien ne disparait / tout s'accumule (dYmanche)

Gronoeil Vert
3315

Responsable de la modération
Membre depuis 20 ans
51295 Posté le 11/03/2025 à 11:25:28
Citation de Will Zégal :
Tiens, je ne sais pas si vous avez entendu parler du Cobol...
La première boîte d'informatique dans laquelle j'ai bossé éditait un logiciel qui était codé en Cobol et le dev principal à l'époque disait déjà que c'était dépassé comme langage de programmation.
Dans mes jeunes années de développeur, j’ai suivi la toute dernière formation d’IBM au Cobol fin 2002.
Je travaillais dans les assurances à interfacer des postes Windows NT4 avec un affreux progiciel écrit en Cobol dans lequel j’ai dû écrire des sous-programmes. C’est un langage assez pratique pour manipuler des chiffres comptables, par contre pour tout le reste c’est une galère sans nom. Tout développement prend des plombes, les debug sont pénibles, y’a absolument aucune des fonctionnalités qui rendent les langages de haut niveau si agréables à utiliser. Le seul truc pire c’est de coder direct en assembleur.
2
Tamen pax et amor, oscula.

Will Zégal
77321

Will Zégal
Membre depuis 23 ans
51296 Posté le 11/03/2025 à 11:57:50
C'est bien ce que dit le gars dans la vidéo : coder en Cobol, c'est pas l'éclate. L'éclate dans le truc, c'est les architectures.
2

Anonyme

51297 Posté le 11/03/2025 à 12:12:41
Il faut bien comprendre qu'il a été conçu, à l'époque des cartes perforées (d'où l'importance des colonnes), essentiellement pour une exécutions en batch, et pour traiter le contenu de fichiers (alors sur bandes ou plus rarement sur disques) : j'ouvre un fichier -> je lis un enregistrement -> j'en fait quelque chose -> j'écris quelque part le résultat intermédiaire, je passe à l'enregistrement suivant, etc
2

Point-virgule
8068

Je poste, donc je suis
Membre depuis 20 ans
51298 Posté le 24/04/2025 à 10:38:35
« La vie sans musique est tout simplement une erreur, une fatigue, un exil. », Friedrich Nietzsche. ♫

kosmix
50939

AF, je suis ton père
Membre depuis 19 ans
51299 Posté le 24/04/2025 à 14:49:25
Assez fascinant en effet mais je reste circonspect quant à la réelle pertinence artistique de cette longueur démesurée.
Un bon moyen de faire le buzz en tous cas...
Citation :
Vexations, du compositeur français Erik Satie (1866-1925), est une partition d’une seule page composée d’un thème destiné à être jouée 840 fois d’affilée. Elle se traduit ainsi par une performance durant entre douze et vingt-quatre heures – durées très approximatives car dépendant du tempo choisi par l’exécutant, Satie lui-même n’ayant laissé aucune indication métronomique autre que « Très lent ». Habituellement, plusieurs pianistes se succèdent pour jouer ce morceau sans interruption. En 1963 à New York, lors de la création mondiale de l’œuvre, compositeur, poète et plasticien américain John Cage et neuf autres pianistes s’étaient relayés 18 heures et 40 minutes durant.
Un bon moyen de faire le buzz en tous cas...
1
Putain Walter mais qu'est-ce que le Vietnam vient foutre là-dedans ?
[ Dernière édition du message le 24/04/2025 à 14:49:45 ]

Point-virgule
8068

Je poste, donc je suis
Membre depuis 20 ans
51300 Posté le 26/04/2025 à 17:32:31
Citation :
Le public va être « témoin [d’un moment] de silence, d’endurance, d’immobilité et de contemplation, où le temps cesse d’exister », a commenté Marina Abramovic, artiste serbe de 78 ans. « Igor interprète Vexations avec des répétitions infinies, mais une variation constante », a-t-elle ajouté.
1
« La vie sans musique est tout simplement une erreur, une fatigue, un exil. », Friedrich Nietzsche. ♫
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