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Le Pub
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Qu'est ce qui vous fait plaisir automatiquement?

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Sujet de la discussion Qu'est ce qui vous fait plaisir automatiquement?
En opposition au "Qu'est ce qui vous agace automatiquement?"... et en esperant ke ca a pas été deja fait... sinon je l'efface direct (>j'suis droit moi!)


je commence ?

- trouver un riff qui sonne térrible
- une jolie demoiselle qui te fait un sourire ds le métro...
- se faire une bonne déspé losrk'il fait bien chaud...
- se réveiller à coté de celle (celui) k'on aime
- être vendredi soir

voilou
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54141
Citation de Monsieur_FyP :
En France du moins, l'œuvre de type street-art appartient au propriétaire du support (le propriétaire immobilier dans le cas d'un mur), qui peut la modifier ou la faire disparaître, sans que l'artiste puisse se prévaloir d'un droit d'auteur ; le propriétaire peut de surcroît porter plainte pour dégradation. À moins que ladite œuvre ait été créée avec l'autorisation expresse du propriétaire, auquel cas un droit d'auteur est créé ipso facto.

Dans le lien posté par will_bru le professeur de droit privé et de sciences criminelles dit :
Citation :
"L’auteur conserve un certain nombre de droits, notamment des droits patrimoniaux (le droit de faire reproduire l’œuvre et d’être payé pour ça), mais aussi le droit de contrôler l’intégrité intellectuelle de l’œuvre. Si l’œuvre, bien que ne lui appartenant pas, bien qu’étant propriété du propriétaire de l’immeuble (sur lequel est réalisée l’œuvre de Street art), si l’œuvre, par exemple, était détournée (devenait un objet de sujet de publicité etc.), l’auteur aurait possibilité d’agir à condition que l’auteur se fasse connaitre. En l’espère, on sait que c’est Banksy, parce qu’il a revendiqué l’œuvre en question sur Instagram mais, pour autant, il faudrait que Banksy révèle sa véritable identité".

Donc si l'auteur se fait connaître, il regagne son droit d'auteur et de propriété intellectuelle.
Mais en effet, s'il n'y a pas eu d'accord préalable avec le propriétaire, i.e le propriétaire des murs, alors ce dernier peut en profiter pour lui coller une procédure pour "dégradation de bien privé".

T'es pas obligé d'écouter toutes les conneries de DaRinze  .  Clip SONIC ON LOVE YOU

EcEcoutez Sonic "On Love You"

[ Dernière édition du message le 03/03/2025 à 15:04:14 ]

54142
Plaizauto 1

Mon Mesa Recto Road King est enfin de nouveau opérationnel. Quelques nouvelles lampes, quelques nouveaux condos qui étaient un peu en fin de vie et finis les bruits parasites :bravo:

Plaizauto 2

Avant la répétition la semaine dernière, je me suis fait aider par un ingénieur du son (le copain de notre chanteuse, ouais, on a du bol) pour corriger le son de mon Line6 Helix que je trouvais trop agressif.
Comme il a les feuilles bien plus fines que moi, il m'a remis tout ça d'aplomb et maintenant j'ai un vrai son qui marche bien sur notre sono.

D'ailleurs, notre chanteuse a cru que je jouais sur mon Recto retrouvé (voir ci-dessus), c'est dire qu'il y a une différence avec avant...
x
Hors sujet :
(c'est la version repete-garage de la phrase idiophile connue "Même ma femme qui faisait du repassage à l'étage en dessous a entendu la différence" :mrg:)

Putain, 22 ans que je traine sur AF : tout ce temps où j'aurais pu faire de la musique !  :-( :-)

54143
Citation de Will Zégal :
Citation de Monsieur_FyP :
En France du moins, l'œuvre de type street-art appartient au propriétaire du support (le propriétaire immobilier dans le cas d'un mur), qui peut la modifier ou la faire disparaître, sans que l'artiste puisse se prévaloir d'un droit d'auteur ; le propriétaire peut de surcroît porter plainte pour dégradation. À moins que ladite œuvre ait été créée avec l'autorisation expresse du propriétaire, auquel cas un droit d'auteur est créé ipso facto.

Avant d'affirmer des choses d'un ton péremptoire, c'est bien de vérifier.
Ou alors on nuance, genre "il me semble que..."
Sinon, ça peut finir par enlever de la crédibilité à l'ensemble de ses propos.

Citation de darinze :
Citation de Monsieur_FyP :
En France du moins, l'œuvre de type street-art appartient au propriétaire du support (le propriétaire immobilier dans le cas d'un mur), qui peut la modifier ou la faire disparaître, sans que l'artiste puisse se prévaloir d'un droit d'auteur ; le propriétaire peut de surcroît porter plainte pour dégradation. À moins que ladite œuvre ait été créée avec l'autorisation expresse du propriétaire, auquel cas un droit d'auteur est créé ipso facto.

Dans le lien posté par will_bru le professeur de droit privé et de sciences criminelles dit :
Citation :
"L’auteur conserve un certain nombre de droits, notamment des droits patrimoniaux (le droit de faire reproduire l’œuvre et d’être payé pour ça), mais aussi le droit de contrôler l’intégrité intellectuelle de l’œuvre. Si l’œuvre, bien que ne lui appartenant pas, bien qu’étant propriété du propriétaire de l’immeuble (sur lequel est réalisée l’œuvre de Street art), si l’œuvre, par exemple, était détournée (devenait un objet de sujet de publicité etc.), l’auteur aurait possibilité d’agir à condition que l’auteur se fasse connaitre. En l’espère, on sait que c’est Banksy, parce qu’il a revendiqué l’œuvre en question sur Instagram mais, pour autant, il faudrait que Banksy révèle sa véritable identité".

Donc si l'auteur se fait connaître, il regagne son droit d'auteur et de propriété intellectuelle.
Mais en effet, s'il n'y a pas eu d'accord préalable avec le propriétaire, i.e le propriétaire des murs, alors ce dernier peut en profiter pour lui coller une procédure pour "dégradation de bien privé".


Eh bien non, en fait. Et pourtant c'est moi qui passe pour « péremptoire » et ne vérifiant pas mes sources auprès de l'éternel prétentieux de service, toujours très pressé de donner une leçon :mrg: :

« Jurisprudence : Dans un arrêt du 28 septembre 1999, la Cour de cassation a considéré que la protection du droit d’auteur disparait lorsque l’illicéité de l’œuvre est prouvée. Or, dans le cadre du Street Art, cette illicéité peut résulter aussi bien de l’absence d’accord du propriétaire du support de l’œuvre, que de l’application des dispositions de l’article 322-1 du Code pénal, dès lors que l’œuvre a été réalisée sur une façade, un véhicule, la voie publique, ou bien du mobilier urbain.
Plus récemment encore, la Cour de cassation a, dans son arrêt du 11 juillet 2017 fait primer le droit pénal sur les droits d’auteurs pour condamner l’artiste Azyle du chef de délit de dégradation sur le métro parisien. »
Source

[ Dernière édition du message le 03/03/2025 à 19:05:35 ]

54144
Bon, ok, jurisprudence, lieu et cote de l'artiste. Je n'ai pas suivi les ébats, euh, débats mais j'ai envie de vous demander : et l'art dans tout ça ? :oops2:

Il me semble que la beauté, le sel ou le sens de l'art de rue est son côté sauvage, éphémère, et, si possible, avec une pointe d'ironie ou de poésie – pied de nez au monde sans pitié du marché de l'art.

Sinon, il y a aussi le 1% culturel que doivent abonder les promoteurs immobiliers et dont j'ai entendu parler sans en connaître les détails ; si j'ai bien compris c'est censé financer de l'art urbain, peintures murales comprises. Cependant, je ne vous cache pas que je trouve souvent ça moche, justement parce qu'aligné sur le dit marché, ses prébendes et ses réseaux, c'est-à-dire sans goût, humour ou risque.

« La vie sans musique est tout simplement une erreur, une fatigue, un exil. », Friedrich Nietzsche. ♫

[ Dernière édition du message le 03/03/2025 à 19:20:01 ]

54145
6409081.jpeg

Je crois pas que le ou les auteurs se sont fait connaître :mdr:
54146
En même temps, on a pas vu le tag, ça se trouve il était lourd de sens (on se demande pourquoi) :oops2:

In the midnight hour, she cried more, more, more, with a rebell yell she cried more more more...

Vos meilleures BO

54147
Citation de le reverend :
Comme il a les feuilles bien plus fines que moi, il m'a remis tout ça d'aplomb et maintenant j'ai un vrai son qui marche bien sur notre sono.


Ah ouais j'imagine bien le truc : en fait tu avais mis tout à fond :mrg:

Si même la chanteuse l'a remarqué (depuis la cuisine) alors oui il l'a bien réglé :bravo: :ptdr:

J'en profite pour poster ici cette belle image bien connue sur le topic des images qui tordent :

pub-bataille-navale-sexiste.jpg

Putain Walter mais qu'est-ce que le Vietnam vient foutre là-dedans ?

[ Dernière édition du message le 03/03/2025 à 20:15:37 ]

54148
Citation de will_bru :
En même temps, on a pas vu le tag, ça se trouve il était lourd de sens (on se demande pourquoi) :oops2:

On s'en fout, on ne veut pas le voir !


Accordeur de pianos, amateur de synthés       
http://www.accord-eure.fr

54149
Pretextat : dommage qu'il ne soit pas disponible en ligne, mais le documentaire sur le vol de la porte du Bataclan peint par Bansky explique bien à quel point ces notions de propriété sont tout sauf évidentes.

Et ça date de bien après la jurisprudence de 1999. Rappelons au passage qu'une jurisprudence n'est pas une loi : c'est un jugement qui sert de base d'interprétation de la loi à un moment donné pour guider les juges (à ma connaissance essentiellement de première instance) pour juger des cas similaires. Une jurisprudence peut ne pas être suivie par un tribunal et peut être remise en cause par un autre jugement ultérieur... ou pas une évolution des lois qui avaient conduit audit jugement (ce qui peut arriver en 25 ans).

Suite au vol de la porte en question, quand elle a été retrouvée, il y a eu un contentieux sur la propriété de l'oeuvre entre le propriétaire des murs et la ville de Paris, actionnaire majoritaire du Bataclan.
La justice a bien tranché en première instance pour le propriétaire des murs... mais parce que la ville de Paris a rendu sa demande d'appel 24 h trop tard. :facepalm:

Mais il y a des cas plus complexes : à Paimpol, il y a une fresque peinte sur un mur aveugle donnant sur une place. Sauf que le propriétaire de la maison en question voulait effacer cette fesque et a même commencé à le faire. Sauf que non seulement ça lui a été interdit, mais qu'il a été obligé de restaurer ce qu'il avait commencé à effacer.
Je n'ai pas tous les tenants et aboutissants, mais il me semble que c'est une commande municipale. Y a t-il eu entre temps changement de propriétaire ? Je n'ai pas les détails. N'empêche que voici un cas jugé où le propriétaire des murs ne peut faire ce qu'il veut de l'œuvre comme s'il en était lui-même propriétaire.

Autre cas : une ville conquise par le RN où le maire a décidé de faire repeindre en bleu une sculpture sur l'espace public. Cela a été reconnu comme illégal, bien que la ville soit propriétaire et de l'espace où est l'œuvre, et de l'œuvre elle-même.

Donc, je persiste et signe : l'affirmation pure et simple comme quoi "l'oeuvre appartient au propriétaire du mur" est plus qu'à nuancer.

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* * * * ===========  Le Festival Interceltique de Lorient 

================ en tout confort avec un Home-Studio

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Tu persistes et tu signes, mais tu mélanges un peu tout : quand il y a eu commande ou accord, le droit moral de l'artiste s'applique normalement, et il est par définition incessible et imprescriptible, indépendamment de la "propriété" au sens strict. Relis mieux : j'ai écrit « À moins que, etc. » Il ne me semble pas que cette phrase soit particulièrement obscure…

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Hors sujet :
Mais il est évident que tu signeras et persisteras toujours, puisque tu connais le droit mieux que les juristes, la plomberie mieux que les plombiers, le corps humain mieux que les kinés, les peuples du monde mieux que les ethnologues, le maintien de l'ordre mieux que la police (pardon : « les flics »), et certainement bien mieux l'Ensemble de Cantor que les mathématiciens. C'est frappant : tu es assez exactement à AudioFanzine ce que l'ineffable et incontournable Verso92 est au forum Chasseur d'images. Lui n'est certainement pas un libertaire écolo, mais il persiste et signe aussi bien que s'il l'était, et se sent investi de la mission de se poser en exemple à l'Humanité, et de donner son avis très autorisé sur tout. Que dis-je, donner son avis ? Verso92 ne donne pas son avis, il rétablit la Vérité !