Lu hier, l'article en une de Le Monde "Comment les industriels s'immiscent dans les blocs opératoires".
Je me doutais, plus ou moins, qu'il devait y avoir ici ou là des petits arrangements entre amis.
La réalité que j'ai lue est à dix milliards de lieues des trucs les plus louches que je pouvais imaginer tout en me disant "non mais quand même pas".
Mais putain, qu'on en finisse avec notre civilisation, définitivement, et le plus vite possible.
Et surtout sans espoir de survie.
C'est pas possible qu'on nous emmerde d'un côté avec le contrôle technique automobile à passer absolument sinon panpankuku... et d'un autre côté, un tel niveau d'incurie, de jemenfoustisme, d'expérimentations à grande échelle d'apprentis totalement livrés à eux-même, bref, de laxisme dans les hôpitaux et plus généralement, le système de santé français.
Quand je disais qu'il fallait une intégrale transparence dans le domaine médical, on me jetait aux chiens.
Les sommes en jeux sont beaucoup trop importantes pour que les données restent confidentielles.
Les industriels ont tout de suite compris les profits qu'il pouvaient réaliser, le véritable tournant a eu lieu à la fin de 70', "Fin de Siècle".
A la différence des entreprises numérique/réseaux, les entreprises pharmacologique/prothèse/épithèse/"matériel médical" sont très stables et d'un rendement constant. Un des plus puissant lobby, vieux d'une quarantaine d'année et dont les industries chimiques ne sont que des filiales ou des sous traitants.
Et dans le même temps, vous allez rire, les toubibs nous ont dit : pas de charcuterie artisanale, le fois gras c'est pareil, faut de l'industriel...
Bah c'est pour la stérilisation, gare à la lysteriose...