Les questions auxquelles on n'a pas les réponses mais un AFien peut les avoir

Après, je dis pas que c'est bien ou mal, c'est comme ça que ca s'est fait. 

De toute façon, la grande majorité des gens préfèrent le papier, et pour un bon moment amha. Mais le numérique aurait des applications intérressantes qui sont freinées à cause de ça pour le moment, notamment tout ce qui est livre scolaire. Mais c'est un tel business pour toute la chaine que personne n'a intérêt à ce que ça change. 

 un secteur en difficulté

 C'est plus compliqué que ça. Certains acteurs du secteur sont en difficulté, pour diverses raisons. Mais globalement l'industrie du livre se porte plutôt bien, si on est pas auteur. Parce que comme dans l'agriculture, les plus grands cocus de l'histoire sont les auteurs. En jeunesse c'est particulièrement frappant, ou les contrats sont assez fréquemment de 8%, a partager entre auteur et illustrateur. 

Pour un album qui se vend bien (10 000 ex par exemple, A 10€ TTC prix public), ca fait donc 800 € brut chacun, pour souvent plusieurs semaines de travail. 

Ce qui explique que le syndicat des auteurs de BD par exemple a tout fait (avec succès) pour que le prix du numérique ne soit pas inférieur de plus de 10 % de celui du papier (de mémoire). 

Sauf dans ce cas précis, si tu lis un peu mes posts. 

Les derniers bruits de couloirs du milieu disent que les ventes de numériques sont en train de se péter méchamment la gueule.

Grâce a une audacieuse et courageuse politique d'entente cordiale entre PME méritantes, telles que Hachette (groupe Lagardère) et Editis (Grupo Planeta).