Vos RIP les plus HS

Si je ne m'abuse, ils ont l'obligation de lui communiquer si elle demande ce compte rendu, comme n'importe quelle pièce du dossier patient. Des fois l'oisiveté atteint des sommets, faut insister ! ^^

Pour le reste, je n'y vois rien de personnel ni dégueulasse, mais il semble que tu généralises une mauvaise (euphémisme surement) expérience à un milieu ultra vaste. De la même manière qu'on ne peut confondre problème de personnes, avec problème de société. Ce n'est pas pour autant que je minimise ton avis, loin de là je serais même curieux de connaître ces griefs acerbes et écoeurés, mais jsais pas, tiens pas plus tard qu'hier je lisais par hasard un article de Vice sur les HP d'une meuf qui y avait été hospitalisée, en finssant le billet par une éloge au personnel de cet hôpital (qui l'a pourtant bien faite chier entre les règles à la con, les medocs etc...). Lors de mes stages (étudiant infirmier) ou de ceux de mes petits camarades, on a pas eu ce point de vue là. Des trucs à revoir à la pelle évidemment, mais globalement chaque fois qu'on termine un stage, on a qu'une envie c'est d'y retourner.

Tu vois Tatie Daniele?... A côté de ma chère petite maman, c'est Mère Teresa. Et pourtant, malgré son ADN mi-pitbull mi-barracuda, non, on lui refuse totalement l'accès à ces fameux résultats. Allons-nous devoir agir jusqu'au Conseil de l'Ordre pour obtenir la dûe considération qu'on est en droit d'attendre, j'aimerais l'éviter, mais clairement, ce nouvel et enième constat d'une balance qui perd de plus en plus de poids du côté du plateau "humanité" au profit du plateau "rigidité administrative déshumanisée", ça achève de nous convaincre que, décidément, la médecine d'aujourd'hui n'est plus celle que mes parents ont exercé dans les années 60/70.

Je serais présomptueux de généraliser sur UN mauvais cas d'hospitalisation, mais là, j'ai été le témoin/acteur (à mon corps défendant) de pas loin d'une trentaine de passages dans les hopitaux pour me permettre de dégager une tendance de fond. Parce que non, je ne peux pas croire que largement plus de vingt fois il y ait eu infiniment plus de raisons de se révolter que de se réjouir des comportements constatés et conditions d'accueil réservées, ni que ce soit là des cas isolés tombés seulement sur nous; je penserais ainsi, je serais dans un syndrome de persécution inquiétant, mais certains des échos que j'ai allant dans le même sens que mes propres constats, je me permets de tirer des conclusions qui me semblent fondées (ex: la femme du jardinier de ma mère, infirmière, qui déconseille à toutes ses connaissances de laisser les pompiers les envoyer dans son établissement...! Elle sait qu'on a plus de chance d'en ressortir soit plus malade qu'à l'entrée, soit les pieds devant, et les classements bisannuels des hopitaux français mettent cet établissement dans les 3 pires derniers depuis les années 80).

Ce n'est nullement une attaque personnelle, et je sais aussi que les conditions de travail de nombre de personnels hospitaliers ne leurs permettent pas d'exercer leur métier comme ils ont pu l'idéaliser un jour, mais à un moment donné, quand on a, à sa petite échelle, la possibilité d'être seulement juste et attentionné vis à vis d'un malade plus atteint ou en souffrance que les autres, il faut laisser de côté l'équation malade = viande à problème.

Pour en revenir au débat du début, la loi euthanasie devrait être la suivante: Je veux mourir? Ne nous faites pas chier, ni moi ni le médecin ou qui que ce soit d'autre qui va m'aider à passer de l'autre côté, je me fous de vos considérations pseudo scientifico-religioso-philosophiques. Et le seuil à partir duquel j'EXIGE qu'on me fasse passer de l'autre côté, c'est MOI et moi seul qui le fixe; c'est comme des dernières volontés: Ca se respecte et point barre. Le jour où la loi sera ainsi rédigée, je considérerai qu'on a fait table rase de toute hypocrisie.