Qu'est ce qui vous agace automatiquement?

Je ne méprise personne, mais vous me donnez l'impression d'être à fond dans la critique heideggerienne de
l'oubli de l'Être. On peut comprendre la présence totale comme un mille-feuille qui ne cesse d'être approfondi par l'activité réflexive. L'Être, au départ vague et indéterminé, doit être participé et se présente comme un horizon que l'on ne peut pas perdre de vue sans s'annuler soi-même.
Les hommes sont dotés de raison, et bénéficient d’une relative liberté. Cette liberté vient de l’existence, à l’état de nature, de lois naturelles. Ces lois doivent permettre à l’homme d’assurer sa sureté ; elles reposent sur la volonté de conservation de soi et d’autrui. L’homme doit ainsi se conserver. C'est clair, non ?
Le problème c'est que les gouvernants ont leur propre agenda.
On va me taxer encore de complotiste mais pourquoi personne ne travaille sur
l'hypothèse selon laquelle le vol MH370 a été abattu par l'armée américaine, parcequ'il approchait de trop près de sa base de Diego Garcia ?
Pourquoi personne n'évoque le projet HAARP (High Frequency Active Auroral Research Program) dont l'un des départements est comme par hasard uniquement consacré à une étude monographique de la ionosphère au-dessus de Molenbeek ?
Puisque tout le monde sait maintenant que les Américans ont laissé Pearl Harbour se produire, pourquoi personne ne veut (n'a le courage) de poser cette grille sur les évènements récents ?
Pourquoi a-t-on dissimulé au grand public que le vaccin ROR augmentait de 340% les risques d'autisme ?
et Gladio ? hein ? pourquoi personne ne soumet, juste ça, la possibilité d'actions sous-terraine du Gladio ?
Traumax, tu es bien silencieux pour une fois.
Et je ne veux pas faire de digression (vous allez encore me taxer d'être trop long lol) mais l'école porte une part de responsabilité.
L'école a en effet pour ambition affichée de former des citoyens, que c'en est lamentable de médiocrité d'ambition, car cela sous-entend d'office qu'au lieu de se composer naturellement de la somme de ce que sont les gens, la société, par le biais de son bras armé (l'école), tâche de conformer les individus en fonction de diverses fables trop anciennes, trop imprécises et trop fantasmées (genre 1789, le peuple enfin libéré et toutes ces sordides conneries). Evidemment, la nouvelle messe, comme l'ancienne exactement, a un peu de mal à glisser où elle voudrait: c'est qu'ils sont réfractaires, ces petits cons, ils ont les sphincters vigoureux.
Pour votre gouverne, et pour répondre aux insinuations pernicieuses à propos de mon manque d'information au sujet de "certains endroits en France", je trempe précisément dans ces endroits-là sans me boucher le nez depuis 1984, je sais très bien ce qui s'y passe, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur de l'école d'ailleurs, et je vous livre un scoop sans précédent à ce sujet: Dès que leur discours commence à ressembler de trop près à du prêchi-prêcha républicain-nani-nanère, on fait comprendre aux profs, animateurs, éducateurs dont vous parlez en tant que représentants de l'Etat qu'ils sortent des clous, et c'est très bien.
Vous oubliez que les gens sont des gens: vos représentants de l'Etat, même s'ils débarquent dans le quartier auréolés intérieurement de leur mission sacrée, sont obligés très peu de temps plus tard de réviser leur position et leurs ambitions rocambolesques à la baisse, de redevenir des gens, et de tisser des liens exempts de toute forme de racolage, voire même, soyons grossiers jusqu'au bout, de rédemption. Sinon ils ne tardent jamais à dégager d'une manière ou d'une autre. Cependant, il est indubitable, dans certains cas limites (et rares) que la puissance publique fonctionne correctement pour protéger certains enfants victimes de mauvais traitements.
(Pourtant je me rappelle une petite Christelle que les services sociaux ont mis DEUX ANS à éloigner de sévices sexuels répétés, alors que les faits étaient avérés et documentés par l'équipe du CLSH... ne pas confondre, donc, la noblesse qui émane bien évidemment du libellé des missions, et les cafouillages trop réguliers et trop nombreux que l'on constate sur le terrain).
Bref, on ne peut se plaindre comme pictocube des dérives de l'Etat régalien, et dans le même temps, adopter la politique de l'autruche.

Le Conseil d’Etat, après une discussion ardue qui lui a pris toute la journée du vendredi 11 décembre, a remis au gouvernement un avis passablement embarrassé sur la révision constitutionnelle, qui place à son tour l’exécutif dans une situation difficile. Le gouvernement comptait sur une opposition franche de la haute juridiction sur la déchéance de nationalité pour abandonner une réforme réclamée par l’extrême-droite et une partie de la droite. Le Conseil lui laisse les mains libres, et Matignon semble déjà prêt à abandonner le volet sur la déchéance pour s'en tenir à l'inscription de l'état d'urgence dans la loi fondamentale.
La déchéance de nationalité

Le Conseil d’Etat considère que la déchéance de nationalité pour des binationaux Français, nés en France, et condamnés pour terrorisme, n’est probablement pas constitutionnelle (§5), mais qu’elle le deviendrait évidemment si elle était inscrite dans la Constitution… Il considère que cette déchéance, inédite depuis Vichy, ne porterait pourtant pas atteinte au principe d’égalité, puisqu’il est déjà possible de priver de leur nationalité les Français qui l’ont acquise.

Cependant le Conseil rappelle que cette mesure « pourrait se heurter à un éventuel principe fondamental reconnu par les lois de la République » qui interdit de priver les Français de naissance de leur nationalité. Surtout, la nationalité est « un élément constitutif de la personne », dont la privation pourrait être regardée « comme une atteinte excessive et disproportionnée » par la Cour européenne des droits de l’homme. La Cour de justice de l’Union européenne pourrait également avoir à se prononcer sur la conformité au droit de l’Union (§6).
Un avis favorable

La disposition ne servirait d’ailleurs pas à grand-chose, reconnaît le Conseil ; elle aurait « une portée pratique limitée » (§7) et serait peu dissuasive pour les terroristes. Mais « pour autant », la mesure proposée « répond à un objectif légitime » et son impact modeste « n’a pas paru au Conseil suffisant pour lui permettre de conclure qu’elle ne sera pas opportune ». Le Conseil d’État, après ces circonvolutions, « émet en conséquence un avis favorable ».

A condition de limiter la possibilité de cette déchéance aux crimes terroristes, et pas aux délits (§8). Il juge aussi inopportun d’introduire le mot « terrorisme » dans la Constitution, et préfère une autre formulation : pourront être déchues de leur nationalité les seules personnes « condamnées pour un crime constituant une atteinte grave à la vie de la Nation ».