Pseudo-sciences et zététique, avez vous un avis debunké ?
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Traumax
51839

Goncourt du Grouik
Membre depuis 19 ans
Sujet de la discussion Posté le 19/12/2016 à 17:39:18Pseudo-sciences et zététique, avez vous un avis debunké ?
Voila, on a un thread sur les ondes, un sur les ovnis, un sur les chemtrails, et même un sur le foot, alors je me dis qu'on a aussi droit a un espace d'expression dédié au lol zetetique, parce que quand même, ces gens sont bien funs.
J'inaugure avec une émission appelée a entrer dans la légende de la zetetique, l'interview de jacques grimaud par la TeB :
Le rat taupe nu !
J'inaugure avec une émission appelée a entrer dans la légende de la zetetique, l'interview de jacques grimaud par la TeB :
Le rat taupe nu !

Will Zégal
77566

Will Zégal
Membre depuis 23 ans
4561 Posté le 24/09/2025 à 22:43:55
Belle démonstration. Magnifique 

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iktomi
16566

Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 6 ans
4562 Posté le 25/09/2025 à 21:08:55
C'est moi qui partage sans lassitude le texte de Bernard Defrance. 
En fait pour être plus précis, c'est la manière dont nous avons conçu l'école occidentale qui est antidémocratique, mais de ce que je vois au quotidien auprès de mes collègues profs niveau lycée (et lycée pro, genre de quartier "défavorisé"), je vois énormément de discours critiques sur les informations, les réseaux sociaux, les discours télé, etc...
Et même la documentaliste qui essaie tous les ans de faire venir des conférenciers ou des profs d'esprit critiques, ainsi que des bouquins de plus en plus nombreuxc sur le sujet.
Reste que l'esprit critique n'est réellement (et un peu officieusement) dans les programmes que post-bac, mais dans les faits, j'ai énormément de collègues qui s'inquiètent de voir les jeunes aussi démunis face aux fake news, aux discours hanounesques ou aux croyances diverses tenues comme vérités vérifiées...
Mais comme toujours, ce sont les moyens matériels qui manquent... Et ces moyens sont donnés par ceux qui ont intérêt à ce que la population reste ignorante et obéissante.
L'école (en tout cas celle où je bosse) me donne surtout l'impression de dériver vers ce court métrage (je sais plus s'il avait été posté)

En fait pour être plus précis, c'est la manière dont nous avons conçu l'école occidentale qui est antidémocratique, mais de ce que je vois au quotidien auprès de mes collègues profs niveau lycée (et lycée pro, genre de quartier "défavorisé"), je vois énormément de discours critiques sur les informations, les réseaux sociaux, les discours télé, etc...
Et même la documentaliste qui essaie tous les ans de faire venir des conférenciers ou des profs d'esprit critiques, ainsi que des bouquins de plus en plus nombreuxc sur le sujet.
Reste que l'esprit critique n'est réellement (et un peu officieusement) dans les programmes que post-bac, mais dans les faits, j'ai énormément de collègues qui s'inquiètent de voir les jeunes aussi démunis face aux fake news, aux discours hanounesques ou aux croyances diverses tenues comme vérités vérifiées...
Mais comme toujours, ce sont les moyens matériels qui manquent... Et ces moyens sont donnés par ceux qui ont intérêt à ce que la population reste ignorante et obéissante.
L'école (en tout cas celle où je bosse) me donne surtout l'impression de dériver vers ce court métrage (je sais plus s'il avait été posté)
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[ Dernière édition du message le 25/09/2025 à 21:14:52 ]

Will Zégal
77566

Will Zégal
Membre depuis 23 ans
4563 Posté le 26/09/2025 à 16:27:11
Oui. Déjà vu. Enorme.
Tout ce qui est savoir critique est post-bac. Il a fallu que j'arrive en prépa pour rencontrer un prof d'histoire qui ne présente plus celle-ci comme une suite d'évènements parfaitement connus, mais comme une matière mouvante avec des points de vue différents, des analyses différentes, des méthodologies différentes, des savoirs qui changent en fonction des trouvailles, etc.
Ajoutons qu'on a longtemps laissé de côté et méprisé les humanités pour ne valoriser que les maths et la science. À ma connaissance, cela n'a d'ailleurs pas changé.
Sauf que je me rappelle que quand on a abordé les probas, tout le monde ramait alors que c'est un des trucs les plus faciles que j'ai eu à apprendre : il suffit de bien comprendre l'énoncé pour savoir laquelle des 3 ou 4 pauvres formules appliquer.
J'avais aussi un prof de biolo en première scientifique qui insistait grandement sur la nécessité de bien maîtriser le français, à la fois pour bien comprendre les énoncés, à la fois pour rédiger des comptes rendus clairs et sans ambiguïté. Visiblement, ça passait au-dessus de la tête de mes congénères qui, pour la plupart, ne lisaient pas d'autres bouquins que ceux exigés par le programme.
Mais en prépas littéraires, je me suis retrouvé avec un paquet de gens qui avaient un bac C : vu que c'était le moyen de sélection, ils avaient plus de chances à résultats égaux, voire un peu inférieurs, d'accéder à la prépa littéraire que ceux qui avaient fait un bac littéraire
J'avais entendu dire il y a longtemps qu'il était justement question de remettre les humanités au programme des écoles d'ingénieurs parce qu'on constatait que, même sur le plan professionnel, c'était assez cas trophique pour eux de n'avoir qu'une formation technique.
Moralité, on voit bien la conséquence de cette absence des humanités chez les ingénieurs dans notre monde en grande partie façonné par eux (et les financiers).
Citation :
Reste que l'esprit critique n'est réellement (et un peu officieusement) dans les programmes que post-bac
Tout ce qui est savoir critique est post-bac. Il a fallu que j'arrive en prépa pour rencontrer un prof d'histoire qui ne présente plus celle-ci comme une suite d'évènements parfaitement connus, mais comme une matière mouvante avec des points de vue différents, des analyses différentes, des méthodologies différentes, des savoirs qui changent en fonction des trouvailles, etc.
Ajoutons qu'on a longtemps laissé de côté et méprisé les humanités pour ne valoriser que les maths et la science. À ma connaissance, cela n'a d'ailleurs pas changé.
Sauf que je me rappelle que quand on a abordé les probas, tout le monde ramait alors que c'est un des trucs les plus faciles que j'ai eu à apprendre : il suffit de bien comprendre l'énoncé pour savoir laquelle des 3 ou 4 pauvres formules appliquer.
J'avais aussi un prof de biolo en première scientifique qui insistait grandement sur la nécessité de bien maîtriser le français, à la fois pour bien comprendre les énoncés, à la fois pour rédiger des comptes rendus clairs et sans ambiguïté. Visiblement, ça passait au-dessus de la tête de mes congénères qui, pour la plupart, ne lisaient pas d'autres bouquins que ceux exigés par le programme.
Mais en prépas littéraires, je me suis retrouvé avec un paquet de gens qui avaient un bac C : vu que c'était le moyen de sélection, ils avaient plus de chances à résultats égaux, voire un peu inférieurs, d'accéder à la prépa littéraire que ceux qui avaient fait un bac littéraire

J'avais entendu dire il y a longtemps qu'il était justement question de remettre les humanités au programme des écoles d'ingénieurs parce qu'on constatait que, même sur le plan professionnel, c'était assez cas trophique pour eux de n'avoir qu'une formation technique.
Moralité, on voit bien la conséquence de cette absence des humanités chez les ingénieurs dans notre monde en grande partie façonné par eux (et les financiers).
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iktomi
16566

Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 6 ans
4564 Posté le 26/09/2025 à 18:53:23
Sachant que j'ai stoppé au bac, je reviens de loin... 
(j'étais en STI et je faisais un rejet complet du lycée, j'ai fuis fin de 1ère... Puis en CFA, j'ai survolé les cours que j'avais déjà fais, je me suis présenté en Bac Pro MSMA les mains dans les poches, je l'ai eu mention bien... il ne me sert à rien. Bref...)
Ma reconversion en école d'écologie, c'était niveau BTS, passionnant... Mais que 10 mois (formation accélérée suite VAE). Pour la première fois, l'impression d'enfin pouvoir participer aux cours sans qu'on te dise de la fermer et juste "recevoir" le savoir divin. Des échanges nourrissants avec des profs ouverts et accessibles. (on était 2 étudiants à avoir 10 ans de boulot dans la classe, on était un peu à part, notamment plus vieux que 2 des profs
)
Concernant les ingénieurs, j'ai croisé pas mal de potes geeks qui étaient tous super spécialisés, et bons j'imagine, dans leurs domaines... et de vrais enfants découvrant le monde dans... TOUT le reste. (mais certains convaincu de véritables fables sorties de leurs fion... c'était effarant à observer)

(j'étais en STI et je faisais un rejet complet du lycée, j'ai fuis fin de 1ère... Puis en CFA, j'ai survolé les cours que j'avais déjà fais, je me suis présenté en Bac Pro MSMA les mains dans les poches, je l'ai eu mention bien... il ne me sert à rien. Bref...)
Ma reconversion en école d'écologie, c'était niveau BTS, passionnant... Mais que 10 mois (formation accélérée suite VAE). Pour la première fois, l'impression d'enfin pouvoir participer aux cours sans qu'on te dise de la fermer et juste "recevoir" le savoir divin. Des échanges nourrissants avec des profs ouverts et accessibles. (on était 2 étudiants à avoir 10 ans de boulot dans la classe, on était un peu à part, notamment plus vieux que 2 des profs

Concernant les ingénieurs, j'ai croisé pas mal de potes geeks qui étaient tous super spécialisés, et bons j'imagine, dans leurs domaines... et de vrais enfants découvrant le monde dans... TOUT le reste. (mais certains convaincu de véritables fables sorties de leurs fion... c'était effarant à observer)
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[ Dernière édition du message le 26/09/2025 à 19:00:18 ]
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