Mais souvent, lors du mastering le client s'emmerde après une demi-heure (et il faut tenir plusieurs heures ). Parce que simplement, il ne maitrise pas ce qui se passe, ne comprend pas grand-chose, et ne peut donc pas trop participer.
Mouais. Il y a plein de cas dans ce boulot où on s'emmerde en attendant. On s'emmerde parfois en attendant que l'ingé son ait placé ses micros et fait ses réglages, on s'emmerde pendant qu'un pote s'échine sur des prises difficiles en studio, on s'emmerde entre l'arrivée au concert et la balance, pendant la balance si l'ingé doit régler un problème, entre la balance et le concert...
Si on n'est pas capable de gérer ces moments, de s'occuper ou de s'intéresser à ce qui se passe, il vaut mieux faire un autre boulot.
Ceci dit, j'approuve ta méthode consistant à proposer 3 masterings exemples différents pour permettre au client de t'orienter. Je ne dis pas non plus qu'il soit nécessaire d'être présent pendant tout le mastering. J'ai dit qu'entre un studio éloigné qui appliquera essentiellement des recettes et un studio proche avec lequel on peut parler et orienter le travail, la seconde solution me semble préférable.
Je suis dans la musique depuis assez longtemps pour avoir vu passer un nombre significatif d'albums qui n'avaient pas eu le mastering adéquat. Le studio n'est pas forcément responsable d'ailleurs (sauf quand il fait un mastering à la Daft Punk sur de la chanson tendre) : le demande du client peut manquer de clarté.
Il y a plein de cas dans ce boulot où on s'emmerde en attendant. On s'emmerde parfois en attendant que l'ingé son ait placé ses micros et fait ses réglages, on s'emmerde pendant qu'un pote s'échine sur des prises difficiles en studio, on s'emmerde entre l'arrivée au concert et la balance, pendant la balance si l'ingé doit régler un problème, entre la balance et le concert...
C'est clair, c'est un boulot emmerdant
Il y a un baby foot au studio...il fait la joie des musicos
Voilà
Sérieusement, tous les taffs ont des côté d'éclate et ses trucs chiants. La musique n'y échappe pas et je trouve même, de tous les métiers que j'ai pratiqués, que c'est celui qui offre les meilleures éclates, mais que pour en profiter et y accéder, c'est aussi celui qui a les côtés les plus chiants, durs ou fatigants. En tous cas tant que tu n'as pas un boîte de prod qui se farcit l'essentiel de ces côtés.
Sans doute la raison pour laquelle beaucoup de musiciens excellents n'arrivent pas à percer parce qu'ils n'arrivent pas à se farcir ces aspects (pas forcément ceux que j'ai cités, d'ailleurs, je pense surtout aux contrats, à tous les côtés administratifs et commerciaux). Raison aussi pour laquelle certains excellents musiciens préfèrent rester amateurs pour ne pas se farcir (ou beaucoup moins) les côtés pénibles.
c'est du guetta 100 % poubelle-direct pour sourds et crétins . qui mériterait bien 5 ou 10 ans de prison avec sursis et execution immédiate en cas de récidive .