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réactions au dossier [Bien débuter] Les conséquences de la guerre du volume

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Sujet de la discussion [Bien débuter] Les conséquences de la guerre du volume
Les conséquences de la guerre du volume
Suite de notre dossier sur le volume, ses conséquences sur la musique, le son et nos oreilles.

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Ce thread a été créé automatiquement suite à la publication d'un article. N'hésitez pas à poster vos commentaires ici !
2

Excellent ce site dr.loudness-war.info. Exactement ce que je cherchais.

Merci pour l'info.

3
perso j'ai jamais été fan des musiques actuelles "grand public", je trouves toujours le son tres agressif….

la démonstration est faite….

je suppose donc avoir eu la chance d'avoir un ingé son, qui lors de l'enregistrement de mon groupe a respecté notre choix de garder de la dynamique, et de ne pas avoir succomber à la guerre du loudness…..


j'ai pu remarqué recemment (mm si ca reste du mp3 avec les pertes que l'on connait) que Itunes avait fait de gros progres pr limiter ces écarts de signaux d'un morceaux à l'autre, tte fois le systeme montre ses limites qd on passe de Jamiroquoi a devildriver…. ;-)


en tout cas post super interressant et simple de comprehension

la musique ne doit pas etre une démonstration de force, mais une force d'esprit

[ Dernière édition du message le 21/03/2015 à 13:53:47 ]

4
Le titre de Guetta ne relève pas de la "loudness war", mais de massacre à la tronçonneuse. Certaines parties affichent plus de 60 échantillons consécutifs au niveau maximum. Je comprends mieux pourquoi je trouve ça inaudible, physiquement éprouvant.

[ Dernière édition du message le 21/03/2015 à 14:07:58 ]

5
Dans certains cas, très ponctuels, le massacre de la DR pourrait être un choix artistique. Mais c'est comme pour le piment: avec parcimonie et à propos. Je trouve personnellement que ça peut contribuer au sens d'un morceau, si on prend par exemple le cadre d'une ambiance pesante, suffocante et industrielle. Si le morceau suivant est plus aéré le contraste fonctionne. Avis personnel: chercher à produire des tubes au détriment d'une pièce musicale aboutie montre ici sa limite, on veut un titre qui bastonne, un single qui claque et c'est tout. Combien d'albums sont dans ce cas, surmixés pour une pseudo cohérence "de niveau" alors que la richesse est justement dans le contraste et la nuance ?

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"001001001111010010010010100010 !" Mireille DAC.

6
Merci sleepless,mais tu sais ,écouter tes deux extraits à faible volume,on se rend compte aussi bien du probleme!Bravo pr ces articles sur cette guerre!
7
Le pari fait ici par la production est que le système de reproduction poussé à fond masquera le massacre en générant lui-même de la distorsion. Quand c'est plus fort que plus fort, il est normal que le son dégueule un peu.
Ce massacre technique et artistique n'empêche pas la vente semble-t-il...
8
http://dr.loudness-war.info/

Allez y faire un petit tour ^^
9
Félicitations sleepless pour cet excellent article : dommage qu'il n'y ait que des gens comme nous pour le lire.
Je pense que la bataille est malheureusement perdue parce que c'est le fric ( donc le pouvoir ) qui décide et quand en plus le truc est plébiscité par 70% des musicos... autant pisser dans un violon.
10
Bravo pour la démonstration sonore.
Cela reste pour moi un problème d'éducation de l'oreille.

Si vous bouffez de la merde depuis votre naissance, le risque est que le jour où l'on vous donne de la nourriture saine, elle va vous sembler étrange.

Il y a des années, les personnes demandaient un mastering et obtenaient quelque chose qui sonnait bien mieux que lemix, et un peu plus fort. Un jour, un abruti a demandé "plus fort, plus fort, plus fort" et comme des moutons (de Panurge), tout le monde a suivi. Ecouter à niveau comparable permet d'entendre quand on perd plus qu'on ne gagne. Et aujourd'hui, si beaucoup comprennent le travail de mastering, d'autres sont prêts à perdre en qualité pour gagner en volume. J'ai encore eu hier une personne au studio qui entendait la différence, mais préférait malgré tout la version la moins réussie "parce qu'elle sonnait plus fort".