Se connecter
Se connecter

ou
Créer un compte

ou

Sujet Master en 192/24 d'un WAV en 44.1/16

  • 113 réponses
  • 21 participants
  • 11 332 vues
  • 20 followers
Sujet de la discussion Master en 192/24 d'un WAV en 44.1/16
Salut salut !

Petite question technique, est-ce qu'il y auras repliement de spectre ou autres problème sur un Master analogique fait à partir d'un fichier 44.1/16 et réenregistré en 192/24 ?

Je me tâte à repasser mes enregistrement 44/16 dans une console haut de game pour chatouillé un peut les preamps et EQs et en faire des fichiers HD 192/24.

Bonne idée, ou fausse bonne idée ?

Bon après si on peut éviter le débat "ça sert à rien de monter plus haut que du 44.1/16 " ce serais cool ! D'ailleurs je n'y crois pas vraiment, mais comme j'aime bien l'idée de repasser mes enregistrement un peut "lofi" dans une console, j'me dit qu'exporter le résultat en 44/16 et en 192/24 ne mange pas de pain, et ça feras des heureux côtés consommateurs de HDaudio...

Merci !
Afficher le sujet de la discussion
71
Citation :
Citation :
Ce weekend je code une méthode d'estimation HR pour estimer les paramètres de la sinusoïde la plus proche au sens des moindres carrés pour la retirer et voir d'un peu plus près l'écart par rapport à la sinusoïde "idéale".


Keskidi?
:oops:

Je fais ce qu'il faut pour regarder la tête des erreurs du sinus de Wavelab.

Ça permet de ne retirer QUE la sinusoïde du signal en laissant le reste intact (contrairement à un filtre bouchon).
https://perso.telecom-paristech.fr/~rioul/liesse/2012liesse4/YG-slides.pdf

De cette manière on verra d'où viennent les harmoniques et on aura une estimation très précise de la puissance du signal résiduel.
72
Citation :
les pics réguliers ne sont pas normaux.
Peut-être, mais si l'on compare avec mon graphe de fichier Goldwave traité par Scilab, on constate que c'est la même chose ou à peu près (à condition de prendre les mêmes échelles et en oubliant l'étalement dû à la fenêtre).

Passer pour un idiot aux yeux d'un imbécile est une volupté de fin gourmet. (G. Courteline)

73
Citation :

Pour avoir un filtre avec une pente d'atténuation raide il faut augmenter "l'ordre du filtre". En électronique analogique ça se traduit pas "mettre plus de composants".
Ça complique les choses et augmente les coûts (de conception et fabrication). On trouve donc un compromis : Pour limiter le nombre de composants on se donne la pente juste nécessaire à l'application.

La bande "utile" ciblée pour l'audio s'arrête (généralement) à 20kHz.
En échantillonnant à 44kHz la bande maximale que l'on peut reproduire est de 22kHz (condition de Shannon).
=> Ça laisse 2kHz pour la pente.

En échantillonnant à 48kHz la bande maximale est de 24kHz. Le constructeur peut faire deux choix différents :
=> Il prend les 4kHz pour la pente de son filtre, ce qui lui permet de relâcher la contrainte sur le filtre (la pente peut être deux fois moins raide) et de grappiller sur les coûts.
=> Il garde les 2kHz pour la pente de son filtre et laisse intacte la bande jusqu'à 22kHz au lieu de s'arrêter à 20kHz.

Ca dépend ce que tu veux favoriser: Si tu fais une pente ultra raide, tu pénalises la réponse impulse. Certains constructeurs choisissent délibérément un filtre pas trop raide, justement pour ne pas pénaliser l'impulse.

Citation :
Le lien vers la sinusoïde en 16bits 44.1 kHz (en espérant ne pas être emmêlé les pinceaux dans mes fichiers :p)
http://www.partage-fichiers.com/upload/6d2hxlk2/test.wav

J'ai passé ton fichier dans le logiciel, avec exactement les mêmes réglages que pour le test du sinus wavelab. Le fichier est bien reconnu en 16 bits 44.1Khz, mais le sinus n'est pas à 1Khz mais 1345.83 Hz selon le logiciel. Pas d'harmonique visible, le bruit est plus propre que le signal généré par wavelab, mais je ne sais plus que penser du SNR affiché de 112dB. Pourtant impossible de se tromper en mode post process, le logiciel se cale automatiquement en 16 bits et sur la fréquence d'échantillonnage du fichier.

78172316bitseratom.gif

Néanmoins, après investigations sur d'autres logiciels (que j'utilise en electro acoustique), j'ai utilisé un câble virtuel interne pour boucler la sortie générateur BF des logiciels sur l'entrée de l'analyse FFT: Certains générateurs BF se comportent mieux que d'autres, dans la plupart des cas, on a bien une apparition d'harmoniques, certes faibles, mais bien là. Si le générateur a une option pour se locker en fréquence sur l'analyse FFT, les harmoniques disparaissent (c'est que ce j'expliquais dans un post précédent). Toutefois, si le générateur dispose de la possibilité de l'ajout d'un dither, on peut arriver à réduire voire à faire disparaitre les harmoniques. On est donc bien là en présence dans une limite de l'analyse FFT. Il faut juste savoir ce qu'on fait. Je n'ai pas de réponse pour le SNR qui est trop haut par rapport à la théorie, mais il doit forcément y avoir une explication.

Citation :
Oui...et non. Parce que quand on bosse sur une prise de son, un mix ou un mastering on travaille surtout avec ses oreilles, quelle que soit la couleur du papier peint. Et aucune mesure ne dira si un mix est bon ou mauvais... mais n'importe quelle paire d'oreilles un peu exercée détectera de suite si un mix est bon ou mauvais.

Cela ne veut pas dire que les données techniques sont inutiles.

je suis 100% d'accord avec ces affirmations. La théorie aide à connaitre les limites du système, connaitre les traitements numériques spécifiques que l'on peut faire sans crainte et ceux qui peuvent poser probléme.


Citation :
C'est certainement et sans contestation son meilleur outil, mais elle est également son pire ennemi quand il s'agit d'être objectif sur des différences entre une source A et B. Et je dirais même que l'ingé son est le pire échantillon possible pour un blind test a/b. Ayant perçu un plus grand nombre de sonorités qu'une personne lambda et ayant conditionné son cerveau á décomposer un son, sa mémoire et son expérience personnelle vont obligatoirement orienter son jugement.

A propos des blind tests, celui ci compare du matériel haut de gamme hifi, et de l'entrée de gamme, mêmes enceintes même pièce, on change juste la source, l'amplification et les câbles:
http://matrixhifi.com/ENG_contenedor_ppec.htm

74
Citation :
Mais en préférant celui diffusé 2dB plus fort, donc bon :D

De fait :mdr::mdr::mdr:
C'est pour cela qu'existent de bons contrôleurs de monitoring comme l'Avocet de Cranesong : on peut ajuster le niveau avant et après master, histoire de comparer avec une sonie comparable.
75
Citation :
Je me tâte à repasser mes enregistrement 44/16 dans une console haut de game pour chatouillé un peut les preamps et EQs et en faire des fichiers HD 192/24.

Bonne idée, ou fausse bonne idée ?


Pour moi c'est une bonne idée, pas nécessairement en 192 mais au dessus de 48.
Quoi que 192 peut faire un jolie ralentie, des fois qu'il y a de l'image...
Pour le clap clap des ailes de mouche « slow motion ». (pourquoi pas la mouche qui pète)

Pour ceux qui n'ont pas suivit, de braves explications:

http://artslivres.com/images/Resized.php?File=AL17_Irtysen.jpg&w=350&q=80

Si besoin je peux faire un fichier avec mon bontempi.

[ Dernière édition du message le 18/04/2015 à 00:18:30 ]

76
Bon tant pis...

:fleche:je vais me coucher
77
... je me lève.
Réflexion de la nuit : ce que l'on appelle bruit de quantification n'est pas vraiment un bruit dans la mesure où il est corrélé au signal.
Donc pour une fréquence du signal de 1kHz, sous-multiple de Fe, on échantillonne au même moment de la sinusoïde toutes les 10 périodes soit 10ms ; par conséquent on retrouve la même forme que précédemment. Ceci donne des raies à 100Hz et harmoniques.
AMHA ce genre de discussion ne sert pas à grand chose mais malheureusement quand quelqu'un fait une affirmation contestable il faut passer du temps à la réfuter si l'on ne veut pas que cela devienne une vérité, et parfois on tombe en plus comme ici sur des phénomènes imprévus qui font dévier la discussion.

Passer pour un idiot aux yeux d'un imbécile est une volupté de fin gourmet. (G. Courteline)

[ Dernière édition du message le 18/04/2015 à 07:59:49 ]

78
... Et je te bouscule.

Citation de marc34.o :
Le sinus n'est pas à 1Khz mais 1345.83
Elle est à 1347Hz et ce n'est pas un hasard.

C'est pour ne pas avoir de Fe multiple de cette unique fréquence afin d'éviter les erreurs systématiques et de pouvoir considérer la quantification comme un bruit additif.

Comme je le disais dans un post précédent, lancer un signal test qui produit des erreurs systématiques n'est pas représentatif de la réalité car le contenu audio est suffisamment riche pour que ça n'arrive pas, ou on applique un dithering pour gérer les (rares mais audibles) moments où le signal n'est plus suffisant.

Citation de Danguit :
Ceci donne des raies à 100Hz et harmoniques.
Ok pour ces pics là, on est d'accord. Mais au milieu il y a aussi des harmoniques à 1kHz (qui apparaissent plus clairement quand le dithering est appliqué et que les harmoniques à 100Hz reculent).

Je remets la mesure :
82094216bits48to441dither.gif

Ça ressemble à une distorsion causée par des non linéarités (ce qui m'avait laissé croire que le signal était d'origine analogique).

Citation de marc34.o :
Mais je ne sais plus que penser du SNR affiché de 112dB. Pourtant impossible de se tromper en mode post process, le logiciel se cale automatiquement en 16 bits et sur la fréquence d'échantillonnage du fichier.
Le clef c'est de commencer à douter, hein. ;)
Il faut se rendre à l'évidence : Il est tout à fait possible de se tromper et d'obtenir une mauvaise estimation même en mode post process.

Ceci dit on avance car tu vois qu'il est possible de générer une sinusoïde quantifiée sans production d'harmonique.
Il n'y a rien d'exceptionnel puisque c'est la quantification directe, sans dithering mais en faisant attention à ne pas provoquer d'erreur systématique, d'une sinusoïde calculée avec une fonction informatique standard.

Pour le SNR quelque chose biaise la mesure. Je vois au moins 3 causes cumulées.

Ce que l'on chercher à estimer pour calculer un SNR est la puissance du signal :
lim (1/2T)*∫x²(t).dt de -T à T
T-->+oo

Si le signal est périodique, tu peux te limiter à une période :
1/T*∫x²(t).dt pour t allant de to à to+T

Moi j'ai fait la "moyenne" sur toute la durée (10s) de mon signal. C'est mal : J'aurais dû m'arrêter à 10s moins quelques ms pour tomber sur la fin d'une période. Donc j'ai un biais d'au pire une demie période sur la durée totale du signal, si le signal est long on s'en moque.
J'ai aussi un biais dû à la numérisation : 64bits float @ 44kHz on s'en fout.

Si le signal est un bruit, la puissance correspond à l'estimateur empirique biaisé de sa variance ; c'est aussi ce que j'ai utilisé.


Ce n'est pas ce que tu fais :

Il est effectivement possible d'estimer la puissance par la densité spectrale :
lim (1/2F)*∫X²(f).df de -F à F
F-->+oo

Si le signal est échantillonné, l'intégrale devient une somme et la puissance de l'erreur de quantif est répartie sur

[ Dernière édition du message le 18/04/2015 à 15:00:24 ]

79
Citation :
Si tu limites la bande à 20Hz-20kHz, tu obtiens la puissance "dans la bande audible" mais pas la puissance totale du signal : Premier "biais" par rapport à la moyenne temporelle et écart par rapport au calcul théorique qui conduit à sous-estimer la puissance totale bruit.
D'accord sur ce point: plus on réduit la bande passante, plus le niveau de bruit total diminue.

Citation :
Enfin je mets biais entre parenthèses parce que pour moi c'est une application erronée des standards de mesure audio : Il suffit de ne pas le faire.
C'est là que nous divergeons: La question à se poser est de savoir si on doit conserver dans la mesure la bande de fréquences qui n'est pas audible. La réponse a été tranchée par des normes et la norme AES17 répond clairement non. Et si on veut pouvoir comparer des mesures, elles doivent toutes être réalisées dans les mêmes conditions, c’est à cela que sert une norme, sinon les mesures, n'ont aucun sens. Maintenant, tu peux choisir de te placer d'un point de vue strictement théorique: Mais même si tes raisonnements et calculs sont justes, ils ne tiennent pas compte de ce que l'oreille entend réellement.

Citation :
Ensuite, pour estimer la puissance du bruit de fond il faut retirer le signal du spectre. Regarde dans la doc comment s'y prend ton outil mais il y a fort à parier que pour retirer la sinusoïde il réalise une opération similaire à l'application d'un filtre réjecteur de bande.
C'est aussi ce que je pense et que fait le logiciel. Voici ce que dit la doc, mais elle n’est pas très bavarde:

Signal to Noise Ratio (SNR)
This utility window can be resized as required by the user and its contents
will update anytime a new spectrum is computed. If the analyzer is
configured to display the spectrum of both the left and right channels, this
utility window will also show the value for both channels. The left
channel value will appear above the right channel value.

Notes:
Hanning or Blackman smoothing window is recommended
because of its low noise quality.

An FFT size of 2048 or greater is recommended in order to
provide adequate spectral resolution.



Citation :
Dernier point, non des moindres : L'estimation du périodogramme (la FFT) est biaisée. Il existe plusieurs techniques pour réduire ce biais (méthode de Welch, Blackman-Tukey, etc.) mais aucune n'est parfaite.
Certaines présentent toujours un biais asymptotique, d'autres non (et j'espère que c'est ce que tu as dans ton outil) mais il faut "intégrer" sur un temps assez long.
Le fenêtrage est réglé sur Hanning, ce qui est le fenêtrage le plus utilisé pour ce type de mesure dans le monde audio. Le temps d'intégration est réglé sur INFINITE, donc égal au temps que dure le fichier audio à mesurer.

Citation :

En sur-estimant la puissance du signal et en sous-estimant le puissance du bruit on arrive à un SNR qui dépasse la limite théorique.
Il y a deux points de vue qui peuvent être tenues: celui du théoricien qui consiste à prendre en compte l'intégralité de la bande passante, ce qui donne les chiffres que tu as publié, ou alors se placer d'un point de vue plus pratique par rapport à ce que nous entendons réellement, et qui consiste donc à limiter la bande passante à ce qui est réellement audible. On aura pour chacun de ces deux cas des chiffres qui divergent (d’où ce débat). Mais au final qui a raison? Personne puisque chacune des mesures étant effectuées pour des bandes passantes différentes, elles donnent inexorablement des résultats différents.

Ce qui revient à reposer la question: Faut-il mesurer le SNR dans la totalité du signal de la bande passante ou juste dans la bande passante audible? Je le réécris, la norme AES17 a fixé arbitrairement une norme, norme qui manifestement ne satisfait pas les théoriciens qui suivent ce post. L'Audio Engineering Society qui a publié la norme est constituée d’ingénieurs chevronnés et reconnus, et avant toute publication, il y a bien évidemment de longs débats. Ce n’est pas le fruit d'un seul homme mais celui d'une équipe qui a réfléchit à la question et sous tous ses aspects avant d'en arriver à une conclusion.

Après peut importe qu'on soit d'accord ou pas avec cette norme, le tout est de comparer ce qui est comparable, là est le fonds du débat.
80
x
Hors sujet :
Je saurais quel lien donner au gens qui me disent que sur AF, il n'y a que des discussions de "débutants" ... Je vais prendre un Doliprane :8O:


x
Hors sujet :
D'ailleurs, vous qui avez l'air de clairement être calé dans tout se labyrinthe de Bits et de Fréquences, vous auriez pas quelques liens intéressants permettant d'y voir plus clair ? je suis resté à la base du concept de la conversion moi, et sur le net, je trouve ou des articles qui m'expliquent ce que je sais déjà, ou des articles d'un niveau grandement supérieur au mien, dans le type de votre conversation, auxquels je comprend .... (presque) rien ... :oops:

"Tu connais pas Sheraf ? C'est un groupe, à l'époque, ils étaient number one ! "

Antres 808 :  Bandcamp - Facebook

Escape From Work EP en téléchargement libre sur bandcamp.

 

[ Dernière édition du message le 18/04/2015 à 17:09:14 ]