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réactions à la news Nouveau look pour une nouvelle vie

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Sujet de la discussion Nouveau look pour une nouvelle vie
186.jpg
Il y a eu un peu de changement côté image de marque chez Native Instruments, et ça ne vous avait sûrement pas échappé !


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Ce thread a été créé automatiquement suite à la publication d'une news pour ce produit. N'hésitez pas à poster vos commentaires ici !
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Merci beaucoup. Ça m'avait échappé.
On y apprend notamment que EHM qui avait fortement investi dans NI en 2017 a permis à cette dernière d'augmenter son CA de 60%.
Pas sûr que ça doit un gros sujet d'inquiétude quand même.

Il y a des investisseurs qui ne visent que la rentabilité à court terme en s'en foutant de la survie de la boîte, voire en la dépeçant pour vendre ses actifs. Pas sûr que ça soit le cas ici.
Wait and see.
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Citation de Will Zégal :
Merci beaucoup. Ça m'avait échappé.
On y apprend notamment que EHM qui avait fortement investi dans NI en 2017 a permis à cette dernière d'augmenter son CA de 60%.
Pas sûr que ça doit un gros sujet d'inquiétude quand même.

Il y a des investisseurs qui ne visent que la rentabilité à court terme en s'en foutant de la survie de la boîte, voire en la dépeçant pour vendre ses actifs. Pas sûr que ça soit le cas ici.
Wait and see.


À partir du moment où on ouvre le capital de sa boite, le capitalisme financier étant ce qu'il est, on ne survit pas bien longtemps si on a une croissance inférieure à 10% (ou en tout cas des capacité de retour sur investissement inférieures à 10%), tout simplement parce que les investisseurs ne savent même pas dans quoi ils ont investi et sortent leur argent dès qu'une autre boite leur semble plus rentable. C'est la raison pour laquelle on assiste souvent à des licenciements massifs dans des entreprises qui sont pourtant rentables : sauf que rentables, ça veut dire que les boites gagnent de l'argent. Or, il ne faut pas seulement gagner de l'argent dans le capitalisme financier, il faut en gagner plus que le voisin pour attirer ou retenir les investisseurs.
Ce qui explique les usines-prisons en Chine, les gamins qui font des pantalons 10h par jour ou les ouvriers d'une boite rentable et subventionnée virés du jours au lendemain.
Dans le cas de Soundwide, il me semble que les "investisseurs" sont des particuliers qui confient leur argent à un fond d'investissement (Francisco Partners) et ne savent même pas dans quoi il est investi (enfin, vaguement dans les technologies). Si le rendement ne leur plaît pas, vu qu'ils dépendent de ça pour leurs retraites, ils vont aller voir ailleurs sans réfléchir et on aura beau leur dire que les plugins sont supers et le service client excellent, ça ne leur servira pas à grand chose pour payer leur retraite...
Franchement, je pense que même si les dirigeant de Francisco Partners étaient d'adorables idéalistes souhaitant avant toute chose voir l'émergence d'outils audio de qualité, ils ne pourraient pas faire l'impasse sur le rendement. Et comme en général un rendement obscène à deux chiffres ne s'obtient pas uniquement en faisant de la qualité, mais plutôt en baissant les coûts et en utilisant un marketing et des techniques de vente agressifs (voire à la limite du malhonnête, comme iZotope lorsqu'ils sortent des updates payants qui n'ajoutent presque rien mais coûtent un bras ou continuent à vendre des plugins qui sont clairement des abandonwares), je suis tout de même moyennement confiant.
Et puis à partir du moment où ce sont des financiers qui déterminent la stratégie économique d'une boite, on est à peu près sûr que le sens du travail bien fait et l'honnêteté (en gros, les valeurs de l'artisanat) ne seront plus au coeur de la vie de la boite.

À titre d'exemple, j'ai mis le doigt naïvement dans l'univers izotope avec RX 8 parce que j'avais besoin d'un outil de nettoyage audio (qui par ailleurs est super, même si l'interface est abominable), et j'ai aussi trouvé super cools les promos régulières pour Excalibur, Stutter Edit ou Trash 2, mais j'ai vite compris que j'aurais mieux fait d'investir dans des outils plus fiables en termes de support sur le long terme. Un an après, j'ai dû quasi doubler mon investissement pour simplement mettre à jour RX vers RX9 et avoir une suite de plugin compatible avec Apple Silicon (j'aurais évidemment dû me renseigner, je suis un peu con). Et je sais qu'Excalibur, Trash ou Stutter Edit ne seront plus jamais mis à jour (j'ai donc acheté des abandonwares - Stutter Edit a tout de même été mis à jour pour Apple Silicon, mais je sais que ça ne sera jamais le cas pour les deux premiers cités).
Il me semble qu'iZotope a été une des premières boites de plugins à avoir été rachetée par un fond d'investissement et les conséquences ont été immédiates. Puis ont suivi NI et récemment Plugin Alliance. J'adore les synthés de NI, mais je ne crois pas qu'ils brillent par leur créativité depuis quelques années : ils ne font qu'exploiter un fond de commerce ancien et la mise à jour vers Apple Silicon a été un sketch dont je me rappellerais longtemps (en particulier quand on compare aux petits développeurs, qui ont été très réactifs dans l'ensemble). Tout simplement, je pense, parce qu'ils fonctionnent à flux tendus et qu'ils ne parviennent pas à (ou ne souhaitent pas) garder des codeurs durablement (mais fonctionnent avec plein de sous-traitants indépendants, donc avec moins de suivi que des salariés permanents)
Franchement, tout ça ne m'inspire pas beaucoup de confiance...

Et a contrario, quand on observe un peu ce qui se passe chez les petits développeurs de plugins, comme DMG Audio (je prends cet exemple parce qu'il me semble presque caricatural), on voit qu'ils sont complètement à la masse en termes de marketing et de publicité (pas de soldes tous les deux jours, pas de vidéos avec influenceur youtube débile, pas de post sur Facebook ou Instagram, même pas de publicité classique sur les sites audio), mais que par contre ils sont intraitables concernant la qualité de leurs produits, les mises à jour, l'écoute des utilisateurs, etc. etc. Dave Gamble, lorsqu'on lit ses (rares) posts sur les réseaux anglo-saxons (KVR et Gearspace pour ne pas les nommer) apparaît vraiment comme un artisan nerd obsédé par son travail mais pas vraiment par ses revenus (il a récemment sorti un plugin de microtuning en collaboration avec Aphex Twin, et franchement je ne sais même pas à quoi il ressemble tellement la promotion a été inexistante). Le prix de ses plugins est d'ailleurs plutôt élevé, mais sans doute cela lui permet-il d'avoir une clientèle plus restreinte, majoritairement composée de professionnels, et de ne pas avoir à gérer le SAV de centaines de milliers d'utilisateurs...
(et cela dit, je recommande à tout le monde son TrackComp, qui est simplement le plugin de compression le plus classe du monde. Toute la gamme Track est d'ailleurs excellente, mais je n'ai pas les moyens pour la gamme d'au dessus qui est très respectée : Compassion, Equality, etc. etc. ).

Donc évidemment, une stratégie plus business du côté de DMG Audio serait sans doute profitable pour les utilisateurs (prix plus attractifs, compensés par plus de promotion pour toucher un plus large public), mais à partir d'un certain seuil (comme le rachat par un fonds d'investissement) je pense qu'on passe clairement en Mordor et que ça n'est plus profitable pour l'utilisateur. Uniquement pour les investisseurs.
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x
Hors sujet :
Bon, ta vision de l'actionnariat me semble assez caricaturale et tu mélanges fonds d'investissements et fonds de pensions.
Attention : moi je suis un gaucho anti-capitaliste et anarcho-syndicaliste. C'est pour dire que les actionnaires, c'est pas franchement ma tasse de thé.
Mais je vis et travaille dans le monde où je vis et non, l'actionnariat, la prise de participation, l'entrée au capital, même par des fonds d'investissement, ça ne se résume pas à tout casser pour filer 15% de rendement aux actionnaires sinon il n'y aurait juste plus aucune société de capitaux debout sur la planète.
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Caricaturale ? Pourtant, c'est précisément cette façon de fonctionner qui caractérise notre économie du XXIe siècle comparée à celle du siècle passé : la financiarisation de l'économie, sa mondialisation, la digitalisation des échanges, font que les investissements sont de plus en plus court-termistes et que les flux financiers sont des millions de fois plus rapides que par le passé. Et pas parce que les gens changent d'avis un millions de fois plus qu'avant sur leur estimation de la santé d'une entreprise, mais beaucoup plus simplement parce que d'une seconde à l'autre on peut gagner de l'argent en achetant A et en revendant B, si A monte tandis que B baisse (même si on ne sait même pas ce que produit A et ce que fait B). Alors qu'avant il fallait envoyer une lettre (je caricature, mais en gros c'est quand même un peu ça.)
Encore une fois, c'est la raison principale pour laquelle les contraintes de rentabilité qui pèsent sur les grosses entreprises côtés en bourse sont 10 fois plus dures qu'auparavant, ce qui explique toutes les entreprises rentables (achetées par des investisseurs) qui ferment et licencient.
Ça et les subventions sans contrepartie qui suscitent des effets d'aubaine et expliquent en grande partie la richesse d'un Bernard Arnaud (alors que même la plus minable asso 1901 doit rendre des comptes sur les missions pour lesquelles elle a été subventionnée).

Les prises de participation peuvent être modifiées chaque milli-seconde pour suivre toutes les fluctuations du marché ( https://fr.wikipedia.org/wiki/Transactions_%C3%A0_haute_fr%C3%A9quence ) et les investisseurs se foutent de savoir dans quoi ils investissent puisque par définition c'est le rendement de l'investissement qui compte. Alors certes on peut trouver des épargnes éthiques et autres placements responsables, mais en vérité aucun petit épargnant ne sait vraiment dans quoi son argent est investi lorsqu'il souscrit à une retraite par capitalisation ou une assurance-vie. Et les gros traders, qui manipulent les flux financiers qui permettent au petit épargnant de recevoir ses quelques % annuels, se foutent de savoir si ils achètent des patates ou des composants électroniques.

Enfin, je sais que cette personne est un dangereux révolutionnaire, mais Frédéric Lordon (qui est économiste) a écrit un article il y a fort longtemps où il montre que la capitalisation coûte non seulement cher à la société dans les méfaits qu'elle produit chez les salariés, mais aussi de façon plus surprenante aux entreprises elles-mêmes, qui reversent souvent une telle quantité de dividendes que l'apport en capital qui est censé les justifier ne semble pas économiquement rationnel (mais s'explique par contre clairement par des questions de fiscalité, celle du capital étant considérablement plus avantageuse que celle du travail : plutôt que de créer de la valeur avec la production de l'entreprise, il est plus rentable de créer de la valeur avec le capital qui sert à créer de la valeur : en gros, la rationalité de la cotation boursière est plus du côté des profits individuels que de ceux de l'entreprise).

Attention : je ne dis pas que Soundwide fonctionne comme Bernard Arnaud, d'autant que Francisco Partners (qui gère Soundwide) n'investit pas en bourse mais dans des entreprises qui se financent sur le marché de gré à gré. Ce que je dis, c'est que globalement lorsqu'une entité financière (dirigée donc par des financiers, et pas par des créateurs d'entreprises) achète une entreprise, il semble évident qu'elle ne va pas la gérer comme la personne qui a créé l'entreprise, mais comme une équipe de financiers. Dirk Ulrich (l'ancien boss de Plugin Alliance) était un patron brillant et avisé, mais c'était aussi (et surtout) un musicien, un ingénieur du son et un geek, qui créait ce qu'il vendait (avec Brainworx), puis a utilisé son expertise en fédérant d'autres créateurs de plugins avec Plugin Alliance. Je ne crois pas que les personnes qui dirigent Francisco Partners aient le même parcours, et soient capables de juger comment il faut gérer une telle boite : ils veulent juste s'assurer que ça tourne et que ça rapporte, avec des astuces de financiers, pas de créateurs d'entreprises.

Pour préciser ce dont je parle :
https://en.wikipedia.org/wiki/Francisco_Partners
Dans cette page, il est bien précisé que les créateurs de Francisco partners sont tous issus de "private equity firms". Câd : https://en.wikipedia.org/wiki/Private_equity. Et la traduction française : https://fr.wikipedia.org/wiki/Capital-investissement
Si on lit l'article avec attention, on remarque que les société de capital-investissement (ou fonds d'investissement) investissent dans des entreprises qui ne sont pas côtés en bourse, mais sur les marché de gré à gré. Il est précisé que ces investissements accordent généralement plus d'importance au long terme (impossible d'acheter et vendre chaque milliseconde sur le marché de gré à gré), mais en même temps l'objectif est clair, et je cite : "L'investisseur en capital cherche souvent à réaliser une plus-value en cédant ou vendant sa part après 3 à 10 ans (selon le secteur économique). (…) Afin d'optimiser la valeur future de l'entreprise et donc la plus-value à la cession, l'investisseur en capital ne va généralement pas se contenter d'apporter une aide financière. En plus des capitaux injectés, il va donc pouvoir apporter des conseils financiers, un réseau d'affaires et un soutien stratégique aux dirigeants de l'entreprise en portefeuille. L'ensemble des ressources ainsi mobilisées permettent d'accompagner la société dans son développement avant de céder les parts du capital détenues en générant une plus-value. "

Tous ces braves gens ne sont pas là pour créer et vendre des plugins, mais pour réaliser des plus values à 3 ou 10 ans. Moi personnellement j'en tire les conclusions que je détaille dans mon post...
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Hors sujet :
Citation de Will Zégal :
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Hors sujet :
ça ne se résume pas à tout casser pour filer 15% de rendement aux actionnaires ...

detrompe toi Will, c est bien une realite dans ce monde la...
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Citation de Calagan :
Caricaturale ? Pourtant, c'est précisément cette façon de fonctionner qui caractérise notre économie du XXIe siècle comparée à celle du siècle passé : la financiarisation de l'économie, sa mondialisation, la digitalisation des échanges, font que les investissements sont de plus en plus court-termistes et que les flux financiers sont des millions de fois plus rapides que par le passé. Et pas parce que les gens changent d'avis un millions de fois plus qu'avant sur leur estimation de la santé d'une entreprise, mais beaucoup plus simplement parce que d'une seconde à l'autre on peut gagner de l'argent en achetant A et en revendant B, si A monte tandis que B baisse (même si on ne sait même pas ce que produit A et ce que fait B). Alors qu'avant il fallait envoyer une lettre (je caricature, mais en gros c'est quand même un peu ça.)
Encore une fois, c'est la raison principale pour laquelle les contraintes de rentabilité qui pèsent sur les grosses entreprises côtés en bourse sont 10 fois plus dures qu'auparavant, ce qui explique toutes les entreprises rentables (achetées par des investisseurs) qui ferment et licencient.
Ça et les subventions sans contrepartie qui suscitent des effets d'aubaine et expliquent en grande partie la richesse d'un Bernard Arnaud (alors que même la plus minable asso 1901 doit rendre des comptes sur les missions pour lesquelles elle a été subventionnée).

Les prises de participation peuvent être modifiées chaque milli-seconde pour suivre toutes les fluctuations du marché ( https://fr.wikipedia.org/wiki/Transactions_%C3%A0_haute_fr%C3%A9quence ) et les investisseurs se foutent de savoir dans quoi ils investissent puisque par définition c'est le rendement de l'investissement qui compte. Alors certes on peut trouver des épargnes éthiques et autres placements responsables, mais en vérité aucun petit épargnant ne sait vraiment dans quoi son argent est investi lorsqu'il souscrit à une retraite par capitalisation ou une assurance-vie. Et les gros traders, qui manipulent les flux financiers qui permettent au petit épargnant de recevoir ses quelques % annuels, se foutent de savoir si ils achètent des patates ou des composants électroniques.

Enfin, je sais que cette personne est un dangereux révolutionnaire, mais Frédéric Lordon (qui est économiste) a écrit un article il y a fort longtemps où il montre que la capitalisation coûte non seulement cher à la société dans les méfaits qu'elle produit chez les salariés, mais aussi de façon plus surprenante aux entreprises elles-mêmes, qui reversent souvent une telle quantité de dividendes que l'apport en capital qui est censé les justifier ne semble pas économiquement rationnel (mais s'explique par contre clairement par des questions de fiscalité, celle du capital étant considérablement plus avantageuse que celle du travail : plutôt que de créer de la valeur avec la production de l'entreprise, il est plus rentable de créer de la valeur avec le capital qui sert à créer de la valeur : en gros, la rationalité de la cotation boursière est plus du côté des profits individuels que de ceux de l'entreprise).

Attention : je ne dis pas que Soundwide fonctionne comme Bernard Arnaud, d'autant que Francisco Partners (qui gère Soundwide) n'investit pas en bourse mais dans des entreprises qui se financent sur le marché de gré à gré. Ce que je dis, c'est que globalement lorsqu'une entité financière (dirigée donc par des financiers, et pas par des créateurs d'entreprises) achète une entreprise, il semble évident qu'elle ne va pas la gérer comme la personne qui a créé l'entreprise, mais comme une équipe de financiers. Dirk Ulrich (l'ancien boss de Plugin Alliance) était un patron brillant et avisé, mais c'était aussi (et surtout) un musicien, un ingénieur du son et un geek, qui créait ce qu'il vendait (avec Brainworx), puis a utilisé son expertise en fédérant d'autres créateurs de plugins avec Plugin Alliance. Je ne crois pas que les personnes qui dirigent Francisco Partners aient le même parcours, et soient capables de juger comment il faut gérer une telle boite : ils veulent juste s'assurer que ça tourne et que ça rapporte, avec des astuces de financiers, pas de créateurs d'entreprises.

Pour préciser ce dont je parle :
https://en.wikipedia.org/wiki/Francisco_Partners
Dans cette page, il est bien précisé que les créateurs de Francisco partners sont tous issus de "private equity firms". Câd : https://en.wikipedia.org/wiki/Private_equity. Et la traduction française : https://fr.wikipedia.org/wiki/Capital-investissement
Si on lit l'article avec attention, on remarque que les société de capital-investissement (ou fonds d'investissement) investissent dans des entreprises qui ne sont pas côtés en bourse, mais sur les marché de gré à gré. Il est précisé que ces investissements accordent généralement plus d'importance au long terme (impossible d'acheter et vendre chaque milliseconde sur le marché de gré à gré), mais en même temps l'objectif est clair, et je cite : "L'investisseur en capital cherche souvent à réaliser une plus-value en cédant ou vendant sa part après 3 à 10 ans (selon le secteur économique). (…) Afin d'optimiser la valeur future de l'entreprise et donc la plus-value à la cession, l'investisseur en capital ne va généralement pas se contenter d'apporter une aide financière. En plus des capitaux injectés, il va donc pouvoir apporter des conseils financiers, un réseau d'affaires et un soutien stratégique aux dirigeants de l'entreprise en portefeuille. L'ensemble des ressources ainsi mobilisées permettent d'accompagner la société dans son développement avant de céder les parts du capital détenues en générant une plus-value. "

Tous ces braves gens ne sont pas là pour créer et vendre des plugins, mais pour réaliser des plus values à 3 ou 10 ans. Moi personnellement j'en tire les conclusions que je détaille dans mon post...

Non

Beat Thang 4 Life

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Que dire à part que dans la vie, tout n'est pas noir ou tout n'est pas blanc ... la pensée radicale (au sens propre du terme) est à mes yeux source de blocage ... engendre l'incapacité à avancer et trouver des solutions ... Pourtant, nous sommes tous plus ou moins des musiciens et donc, à priori, ouverts à la nuance, au mixage, à l'ouverture aux autres inspirations etc ?

Je suis toujours étonné par ce genre de réflexions ... c'est tellement plus complexe. Les financeurs (traduire : investisseurs) sont essentiels dans notre société ... y'en a qui abusent (oui !) et d'autres qui portent des convictions fortes (je suis moi-même chef d'entreprise mais aussi investisseur ... je laisse ma place 1 semaine à qui voudra pour qu'il se rende compte que l'équilibre que je cherche tous les jours a un impact direct sur ma santé physique et psychique ... et en clair, je signe plus souvent des chèques que j'en reçois ... et c'est un combat de tous les jours pour assumer mes responsabilités avec en objectif et priorité 1, être en capacité de mettre de la soupe dans les bols de mes collaborateurs qui me font confiance dans ma gestion quotidienne ... alors oui, la rentabilité dans le modèle économique dans lequel on vit est juste essentiel et donc les investisseurs sont essentiels).
La musique, c'est du bruit qui pense. Victor HUGO. Quand les boulets d'en haut se foutent de la gueule des boulets d'en bas, ça donne ça : http://forums.audiofanzine.com/index%2Cpage%2C1084%2Cidtopic%2C23173%2Cidsearch%2C0%2Cidcat%2C46000.html

[ Dernière édition du message le 22/06/2023 à 08:34:10 ]

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Effectivement, il faut faire preuve d'un peu de nuance. Je ne crois pas avoir dit que les investisseurs et/ou financeurs étaient inutiles ou toxiques. Je parle d'un système global qui conditionne la façon dont le système tourne, avec parfois des investisseurs qui ne font qu'essorer une entreprise, ce qui ne signifie pas que tout se passe toujours de la même façon.
Et plus précisément, je parle des répercussions de l'acquisition de Native Instrument par un fond d'investissement.
Je pense qu'on peut dire sans trop tout voir en noir ou blanc que ces dernières années Native Instruments n'a pas vraiment fait preuve de la même créativité qu'aux débuts. La compagnie n'a rien sorti de vraiment notable depuis au moins 10 ans, ni Reaktor ni Kontakt n'ont été profondément remaniés et peu des problèmes que tous les utilisateurs font remonter depuis des années ont été réglés.
Donc le débat c'est : quelles conséquences pour NI avec le rachat par Soundwide ?
Raison pour laquelle j'ai lancé le débat.
Selon moi c'est plutôt évident que rien de positif ne va sortir de ça et d'ailleurs les 10 dernières années prouvent que les investissements massifs n'ont pas vraiment apporté beaucoup de créativité à cette compagnie, qui se contente depuis fort longtemps de rentabiliser son fonds de commerce et de sortir des expansions à la con...
29
Citation de Calagan :
Effectivement, il faut faire preuve d'un peu de nuance. Je ne crois pas avoir dit que les investisseurs et/ou financeurs étaient inutiles ou toxiques. Je parle d'un système global qui conditionne la façon dont le système tourne, avec parfois des investisseurs qui ne font qu'essorer une entreprise, ce qui ne signifie pas que tout se passe toujours de la même façon.
Et plus précisément, je parle des répercussions de l'acquisition de Native Instrument par un fond d'investissement.
Je pense qu'on peut dire sans trop tout voir en noir ou blanc que ces dernières années Native Instruments n'a pas vraiment fait preuve de la même créativité qu'aux débuts. La compagnie n'a rien sorti de vraiment notable depuis au moins 10 ans, ni Reaktor ni Kontakt n'ont été profondément remaniés et peu des problèmes que tous les utilisateurs font remonter depuis des années ont été réglés.
Donc le débat c'est : quelles conséquences pour NI avec le rachat par Soundwide ?
Raison pour laquelle j'ai lancé le débat.
Selon moi c'est plutôt évident que rien de positif ne va sortir de ça et d'ailleurs les 10 dernières années prouvent que les investissements massifs n'ont pas vraiment apporté beaucoup de créativité à cette compagnie, qui se contente depuis fort longtemps de rentabiliser son fonds de commerce et de sortir des expansions à la con...


Encore une fois, je modère ... tu as peut-être raison ... mais dans les faits les fonds d'investissement "vautours" (et j'insiste, tous ne le sont pas ;) ), pour des raisons fiscales, reprennent leurs billes en général dans un maximum de 5 ans et dans les faits, plutôt au bout de 3 ans ... là, ça fait déjà 10 ans ... SIC.

La créativité, là encore, jugement subjectif, me semble être au rendez-vous régulièrement ... mais peut-être que tu voulais dire "innovation" ? Auquel cas, je suis d'accord avec toi ... Kontakt 7 est une vaste blague par rapport à ce qu'il pourrait être ... ça dernière MAJ lancée en grande pompe est de la poudre aux yeux ...
La musique, c'est du bruit qui pense. Victor HUGO. Quand les boulets d'en haut se foutent de la gueule des boulets d'en bas, ça donne ça : http://forums.audiofanzine.com/index%2Cpage%2C1084%2Cidtopic%2C23173%2Cidsearch%2C0%2Cidcat%2C46000.html
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Citation :
la pensée radicale (au sens propre du terme) est à mes yeux source de blocage ... engendre l'incapacité à avancer et trouver des solutions ...

Non. Au contraire, la pensée radicale oblige à sortir du cadre de pensée habituel pour trouver d'autres solutions.
Le fait que les courants radicaux n'auraient pas de solution n'est que l'écume de la communication mainstream pour les décrédibiliser. D'autant plus facile qu'on ne leur laisse pas l'espace médiatique d'exprimer ces solutions. Avec aussi le fait que dès qu'un sujet est complexe, les médias classiques sont tout sauf adaptés pour y parler.

Je comprends tout à fait qu'en tant qu'investisseur et chef d'entreprise, les propositions de modèles pour sortir du capitalisme et de la financiarisation ne te passionnent pas. Cela ne veut pas dire qu'elles n'existent pas. Y compris dans la vie réelle et pas seulement dans les conférences et les livres des intellectuels et des militants qui les théorisent.

[ Dernière édition du message le 23/06/2023 à 11:50:27 ]