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réactions à la news Nouveau look pour une nouvelle vie

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Sujet de la discussion Nouveau look pour une nouvelle vie
186.jpg
Il y a eu un peu de changement côté image de marque chez Native Instruments, et ça ne vous avait sûrement pas échappé !


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Ce thread a été créé automatiquement suite à la publication d'une news pour ce produit. N'hésitez pas à poster vos commentaires ici !
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Citation de Will Zégal :
Citation :
la pensée radicale (au sens propre du terme) est à mes yeux source de blocage ... engendre l'incapacité à avancer et trouver des solutions ...

Non. Au contraire, la pensée radicale oblige à sortir du cadre de pensée habituel pour trouver d'autres solutions.
Le fait que les courants radicaux n'auraient pas de solution n'est que l'écume de la communication mainstream pour les décrédibiliser. D'autant plus facile qu'on ne leur laisse pas l'espace médiatique d'exprimer ces solutions. Avec aussi le fait que dès qu'un sujet est complexe, les médias classiques sont tout sauf adaptés pour y parler.

Je comprends tout à fait qu'en tant qu'investisseur et chef d'entreprise, les propositions de modèles pour sortir du capitalisme et de la financiarisation ne te passionnent pas. Cela ne veut pas dire qu'elles n'existent pas. Y compris dans la vie réelle et pas seulement dans les conférences et les livres des intellectuels et des militants qui les théorisent.


Je précise ma pensée ... difficile d'exprimer par écrit les nuances et d'éviter les conflits d'interprétations ... ce débat est en plus très intéressant je trouve.

Lorsque je dis que la pensée radicale au sens propre, je dénonce une pensée doctrinaire qui rejette tout ce qui n'est pas ce qu'elle souhaite. A aucun moment, je dis qu'il ne faut pas l'écouter, la prendre en compte et s'en inspirer ;)

Ce ne sont pas les radicaux qui trouveront la capacité d'appliquer leur pensée (en partie pour les raisons que tu évoques). Ce sont ceux qui l'écouteront et s'en inspireront. Je reprends ici l'analogie de la musique, un art qui selon moi, permet de faire ça ... mixer ce que l'on pense être opposé mais qui en fin de compte font une nouvelle chose à partir d'ingrédients que l'on voulait (jugeait ?) à l'origine opposés et inconciliables.

J'ai l'habitude de dire (et surtout de croire) que l'on est jamais à l'abris d'une bonne idée. Certains investisseurs intègrent par exemple aujourd'hui des concepts et des enjeux éthiques dans leur objectifs de financement ... d'autres renoncent à l'investissement si les financés n'intègrent pas des objectifs sociaux et sociétaux dans leurs objectifs de développement ... c'est pour cela que j'avance l'argument de la nuance dans cette tendance, souvent tranchée, qu'on a, à juger tel ou tel enjeu. Dans le cas de NI, je dis qu'ils tentent quelque chose pour démocratiser un maximum des outils qualitatifs (plus ou moins pour certains) et donner un accès plus ou moins simple à des outils intéressants pour les musiciens. Qu'ils envisagent de faire des bénéfices ne me choque pas.

Désolé pour les hors-sujets ... mais ce sujet est intéressant.
La musique, c'est du bruit qui pense. Victor HUGO. Quand les boulets d'en haut se foutent de la gueule des boulets d'en bas, ça donne ça : http://forums.audiofanzine.com/index%2Cpage%2C1084%2Cidtopic%2C23173%2Cidsearch%2C0%2Cidcat%2C46000.html
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Oui c'est une discussion intéressante, et de mon côté je n'ai absolument aucune animosité de principe à l'encontre des investisseurs, des chefs d'entreprise ou de la notion de rentabilité. Mais le fait est qu'il existe de nombreux excès et que l'économie actuelle dans laquelle la finance domine (plutôt que la production ou l'innovation) me paraît aberrante par bien des aspects.
Dans le cas qui nous occupe ici (à savoir Native Instruments), je reste persuadé que la compagnie innovait plus lorsqu'elle était "indépendante". Je pense aussi que les concentrations, au delà d'un certain seuil, sont nocives pour tout le monde (sauf pour les actionnaires) : exactement comme dans un écosystème, il n'est jamais sain de réduire la diversité parce que c'est précisément de la diversité (et de son corollaire, la concurrence) que naît les possibilités d'innovation
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x
Hors sujet :
Citation :
Ce ne sont pas les radicaux qui trouveront la capacité d'appliquer leur pensée (en partie pour les raisons que tu évoques). Ce sont ceux qui l'écouteront et s'en inspireront.

Désolé, mais encore pas d'accord. Il y a plein de gens qui appliquent, mettent en pratique leur pensée radicale.
Là encore, c'est pas les medias mainstream qui en parlent, ou alors pour les décrédibiliser.
Et même pas besoin d'aller dans les ZAD pour les trouver (même si les ZAD sont un bon exemple).

En fait, je pense que ceux qui ont fait des études commettent une grosse erreur (une erreur que j'ai très longtemps commise et continue souvent à commettre) : ils sont convaincus qu'il faut obligatoirement penser avant d'agir.
Or, je pense qu'il y a deux intelligences différentes : celle de la pensée et celle du faire. Elles ne s'excluent pas, elles sont complémentaires. Et plus ou moins adaptées à différentes situations.
Un exemple pas du tout politique : j'ai appris, quand je dois construire quelque chose, à faire un plan (parfois plusieurs). Ainsi, j'ai mes cotes, mes métrés, mes approvisionnements, mes découpes, etc.
Sauf qu'il arrive que ça ne marche pas dans la réalité. Par exemple avec du bois, il est difficile (sans outillage pro) d'être précis en dessous du mm.
Du coup, souvent, si tu fais toutes tes coupes à l'avance, ben c'est pas top. Par contre, si tu coupes, tu assembles, tu mesures, tu coupes, tu assembles, etc, c'est finalement plus précis et la finition sera meilleure.
Mais des fois, l'assemblage ne marche pas parce que tu n'as pas la place de passer ton outil, de serrer la pièce, etc. Des choses qu'on anticipe avec l'expérience, mais elle ne suffit pas toujours.
Tu as aussi les accidents : un noeud au mauvais endroit, un tasseau qui vrille...
Du coup, avoir juste une idée de ce qu'on veut faire et faire la conception en même temps que la réalisation en trouvant au fur et à mesure une solution à chaque problème qui peut se présenter, c'est aussi un truc qui marche très bien, parfois mieux.
J'ai plein de potes bricoleurs qui travaillent comme ça.

C'est pareil dans les domaines politiques, sociétaux, etc. Mais aussi dans l'entreprise. Tu peux toujours mettre en place une super organisation de la mort qui tue pensée par des consultants de mes couilles payés à prix d'or et imposée par la direction, il n'est pas sûr du tout que ça fonctionne ou que ça soit performant.
Au contraire, si tu laisses les acteurs concernés s'organiser en fonction de leur expérience, de leur façon de fonctionner, et de leurs besoins réels et concrets, le tout avec une concertation entre tous et la possibilité d'essayer des trucs et de les adapter ou changer en fonction du résultat, tu as de bonnes chances d'arriver à un fonctionnement beaucoup plus performant et dans lequel les gens seront à l'aise.
(bien sûr, il y a des prérequis comme le fait que les gens soient formés à la décision collective, avoir éventuellement un facilitateur, etc)
C'est ce que j'appelle l'intelligence du faire.

Un intellectuel peut penser de grandes tendances et de grands principes, mais en réalité, les gouvernances alternatives, les modes de cohabitation, d'autres modes de production, etc, c'est sur le terrain qu'elles se construisent.


Citation :
Certains investisseurs intègrent par exemple aujourd'hui des concepts et des enjeux éthiques dans leur objectifs de financement ... d'autres renoncent à l'investissement si les financés n'intègrent pas des objectifs sociaux et sociétaux dans leurs objectifs de développement ... c'est pour cela que j'avance l'argument de la nuance dans cette tendance, souvent tranchée, qu'on a, à juger tel ou tel enjeu.

Là on est d'accord. C'est pour ça que je jugeais les propos de Calogan non pas radicaux, mais carricaturaux.
On est tout obligés de fonctionner à l'intérieur d'un système. Tant qu'il n'y a pas de modes de financements alternatifs, quelqu'un qui veut entreprendre - souvent - est bien obligé de faire avec les outils du capitalisme. Chacun cherche la frontière entre compromis et compromission.
Après, certains se contentent de faire du "capitalisme moral" ou "éthique" alors que je suis convaincu que l'éthique (sociale, environnementale) est fondamentalement incompatible avec le capitalisme. Pour moi, ceux qui font du capitalisme "éthique" sans chercher par ailleurs à briser le capitalisme se donnent bonne conscience à bon compte. Bon, je les prèfère largement aux capitalistes libéraux requins, hein, soyons clairs. Mais je ne crois pas une seconde qu'un capitalisme "éthique" soit une solution dans un monde fini alors quele capitalisme repose sur l'accumulation sans limite et la consommation de ressources sans limites. Ethique ou pas.
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Citation de Will Zégal :
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Hors sujet :
Citation :
Ce ne sont pas les radicaux qui trouveront la capacité d'appliquer leur pensée (en partie pour les raisons que tu évoques). Ce sont ceux qui l'écouteront et s'en inspireront.

Désolé, mais encore pas d'accord. Il y a plein de gens qui appliquent, mettent en pratique leur pensée radicale.
Là encore, c'est pas les medias mainstream qui en parlent, ou alors pour les décrédibiliser.
Et même pas besoin d'aller dans les ZAD pour les trouver (même si les ZAD sont un bon exemple).

En fait, je pense que ceux qui ont fait des études commettent une grosse erreur (une erreur que j'ai très longtemps commise et continue souvent à commettre) : ils sont convaincus qu'il faut obligatoirement penser avant d'agir.
Or, je pense qu'il y a deux intelligences différentes : celle de la pensée et celle du faire. Elles ne s'excluent pas, elles sont complémentaires. Et plus ou moins adaptées à différentes situations.
Un exemple pas du tout politique : j'ai appris, quand je dois construire quelque chose, à faire un plan (parfois plusieurs). Ainsi, j'ai mes cotes, mes métrés, mes approvisionnements, mes découpes, etc.
Sauf qu'il arrive que ça ne marche pas dans la réalité. Par exemple avec du bois, il est difficile (sans outillage pro) d'être précis en dessous du mm.
Du coup, souvent, si tu fais toutes tes coupes à l'avance, ben c'est pas top. Par contre, si tu coupes, tu assembles, tu mesures, tu coupes, tu assembles, etc, c'est finalement plus précis et la finition sera meilleure.
Mais des fois, l'assemblage ne marche pas parce que tu n'as pas la place de passer ton outil, de serrer la pièce, etc. Des choses qu'on anticipe avec l'expérience, mais elle ne suffit pas toujours.
Tu as aussi les accidents : un noeud au mauvais endroit, un tasseau qui vrille...
Du coup, avoir juste une idée de ce qu'on veut faire et faire la conception en même temps que la réalisation en trouvant au fur et à mesure une solution à chaque problème qui peut se présenter, c'est aussi un truc qui marche très bien, parfois mieux.
J'ai plein de potes bricoleurs qui travaillent comme ça.

C'est pareil dans les domaines politiques, sociétaux, etc. Mais aussi dans l'entreprise. Tu peux toujours mettre en place une super organisation de la mort qui tue pensée par des consultants de mes couilles payés à prix d'or et imposée par la direction, il n'est pas sûr du tout que ça fonctionne ou que ça soit performant.
Au contraire, si tu laisses les acteurs concernés s'organiser en fonction de leur expérience, de leur façon de fonctionner, et de leurs besoins réels et concrets, le tout avec une concertation entre tous et la possibilité d'essayer des trucs et de les adapter ou changer en fonction du résultat, tu as de bonnes chances d'arriver à un fonctionnement beaucoup plus performant et dans lequel les gens seront à l'aise.
(bien sûr, il y a des prérequis comme le fait que les gens soient formés à la décision collective, avoir éventuellement un facilitateur, etc)
C'est ce que j'appelle l'intelligence du faire.

Un intellectuel peut penser de grandes tendances et de grands principes, mais en réalité, les gouvernances alternatives, les modes de cohabitation, d'autres modes de production, etc, c'est sur le terrain qu'elles se construisent.


Citation :
Certains investisseurs intègrent par exemple aujourd'hui des concepts et des enjeux éthiques dans leur objectifs de financement ... d'autres renoncent à l'investissement si les financés n'intègrent pas des objectifs sociaux et sociétaux dans leurs objectifs de développement ... c'est pour cela que j'avance l'argument de la nuance dans cette tendance, souvent tranchée, qu'on a, à juger tel ou tel enjeu.

Là on est d'accord. C'est pour ça que je jugeais les propos de Calogan non pas radicaux, mais carricaturaux.
On est tout obligés de fonctionner à l'intérieur d'un système. Tant qu'il n'y a pas de modes de financements alternatifs, quelqu'un qui veut entreprendre - souvent - est bien obligé de faire avec les outils du capitalisme. Chacun cherche la frontière entre compromis et compromission.
Après, certains se contentent de faire du "capitalisme moral" ou "éthique" alors que je suis convaincu que l'éthique (sociale, environnementale) est fondamentalement incompatible avec le capitalisme. Pour moi, ceux qui font du capitalisme "éthique" sans chercher par ailleurs à briser le capitalisme se donnent bonne conscience à bon compte. Bon, je les prèfère largement aux capitalistes libéraux requins, hein, soyons clairs. Mais je ne crois pas une seconde qu'un capitalisme "éthique" soit une solution dans un monde fini alors quele capitalisme repose sur l'accumulation sans limite et la consommation de ressources sans limites. Ethique ou pas.


On va arrêter là le hors sujet mais conversation très intéressante même si on n’est pas fondamentalement d’accord tous les deux. Ça mériterait peut-être un fil plus général ailleurs ;)

Et oui, tu as raison sur le caricatural … et non pas radical. C’est juste !
La musique, c'est du bruit qui pense. Victor HUGO. Quand les boulets d'en haut se foutent de la gueule des boulets d'en bas, ça donne ça : http://forums.audiofanzine.com/index%2Cpage%2C1084%2Cidtopic%2C23173%2Cidsearch%2C0%2Cidcat%2C46000.html
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Perso y a un truc fantastique chez native. La possibilité d'installer sur x ordinateurs tes banks de sons et kontakt.
Par contre aucun possibilité de validation offline des licences... c'est plus que relou..

Steinberg le fait, qu'est ce que native attend?

Eric

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Clair. Aussi les licences ne sont pas affectées à un système : quand tu achètes un soft, tu peux l'installer indifféremment sur PC ou Mac.
J'ai été très surpris de découvrir récemment que ça n'est pas le cas chez tous les éditeurs. Bon, je n'ai pas d'exemple dans le domaine de l'audio où ça me semble plutôt généralisé. Mais certains éditeurs de softs différencies les licences PC et Mac. Même si t'as une licence pour un système, il faut repasser à la caisse si tu veux changer de système. :facepalm:

Autre truc cool chez NI qu'on ne retrouve pas partout : le transfert (la vente) de licences est facile.