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Spitfire Audio BBC Symphony Orchestra Professional
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Spitfire Audio BBC Symphony Orchestra Professional

Orchestre virtuel de la marque Spitfire Audio appartenant à la série BBC Symphony Orchestra

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Sujet de la discussion Commentaires sur le test : Test de l'orchestre virtuel Spitfire Audio BBC Symphony Orchestra
test-de-l-orchestre-virtuel-spitfire-audio-bbc-symphony-orchestra-2985.jpg
Spitfire Audio, l’éditeur britannique de banques de sons orchestrales, devenues pour beaucoup des classiques dans le monde virtuel de l’orchestration, a sorti récemment une banque offrant le luxe à tout un chacun de posséder sous les touches de son clavier maître, le célèbre et mythique orchestre de la BBC. Une sortie très attendue dans un milieu presque saturé de banques de plus en plus qualitatives. Voyons ensemble ce que cette « BBCSO », comme on dit dans le jargon des compositeurs, nous réserve.


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Dans un autre genre, un collègue de boulot m'a parlé de Fable Sound Broadway Big Band. C'est plus cher mais vous pouvez économiser 200€ : c'est en promo en ce moment à 2295€ au lieu de 2495€ :mrg:. Il y a moins d'instruments, mais c'est apparemment optimiser pour écrire la suite de La La Land.

Si tu as un avis, une religion, un parti politique, l'heure, la question à la réponse 42, une conception du monde, je m'en bats les reins.

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Vu les comparaisons faites ici avec les précédentes banques Spitfire, cette vidéo peut être intéressante :
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J'ai écouté avec beaucoup d'intérêt ce qu'on peut faire aujourd'hui, sans avoir forcément d'autres références. C'est impressionnant. Les vidéos détaillées sur le site de Spitfire montrent bien les capacités en particulier d'articulation.
Je voulais juste vous soumettre le jugement de ma fille, violoniste d'orchestre pro :
"Intéressant effectivement, mais le grand problème reste le son aux limites: attaques et fin. C'est malheureusement impossible sur un clavier de faire une "fin" de note car il n'y a pas la donnée physique de la fin de l'archet. J'imagine que c'est un peu le même problème avec la numérisation de la voix. Problème qui n'existe pas avec un tuyau d'orgue... "
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Citation de mathieujm :
Je voulais juste vous soumettre le jugement de ma fille, violoniste d'orchestre pro :
"Intéressant effectivement, mais le grand problème reste le son aux limites: attaques et fin. C'est malheureusement impossible sur un clavier de faire une "fin" de note car il n'y a pas la donnée physique de la fin de l'archet. J'imagine que c'est un peu le même problème avec la numérisation de la voix. Problème qui n'existe pas avec un tuyau d'orgue... "

Elle a tout à fait raison.
Toutefois, l'usage de la molette de modulation et de la pédale d'expression permet de s'affranchir de certaines limites du clavier et de s'approcher encore un peu (sans l'atteindre complètement) du jeu à l'archet. Les banques modernes intègrent toutes des articulations de jeu utilisables via ces contrôleurs.

Accepter qu'on n'sait pas, c'est déjà l'premier pas.

 

MUSICIENS ET PUBLIC, PROTEGEZ VOS OREILLES!

[ Dernière édition du message le 03/05/2020 à 12:36:56 ]

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Citation :
Je voulais juste vous soumettre le jugement de ma fille, violoniste d'orchestre pro :
"Intéressant effectivement, mais le grand problème reste le son aux limites: attaques et fin. C'est malheureusement impossible sur un clavier de faire une "fin" de note car il n'y a pas la donnée physique de la fin de l'archet. J'imagine que c'est un peu le même problème avec la numérisation de la voix. Problème qui n'existe pas avec un tuyau d'orgue... "

Bonsoir
Je met moi aussi ma petite pierre a l'édifice.
Toutes ces banques sont avant tout faites pour créer des orchestrations réalistes
avec beaucoup de programmations et non pas pour jouer en live.
Il faut d'ailleurs aussi souvent un savant mélange de plusieurs banques
d'un ou plusieurs éditeurs pour concevoir quelque chose d'équilibré.
Pour exemple encore une démo Spitfire Audio mais cette fois sur les Solos Strings
Le Violo Solo Virtuoso Total Performance

Si vous pouviez demandé l'avis de votre fille en tant que violoniste professionnel.

[ Dernière édition du message le 03/05/2020 à 21:05:27 ]

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Hors sujet :
Citation de mathieujm :
Je voulais juste vous soumettre le jugement de ma fille, violoniste d'orchestre pro :
"Intéressant effectivement, mais le grand problème reste le son aux limites: attaques et fin. C'est malheureusement impossible sur un clavier de faire une "fin" de note car il n'y a pas la donnée physique de la fin de l'archet. J'imagine que c'est un peu le même problème avec la numérisation de la voix. Problème qui n'existe pas avec un tuyau d'orgue... "


Citation de newjazz :
Elle a tout à fait raison.


Non, pas vraiment! :??:

Que ce ne soit pas 100% identique au jeu d’un musicien, tout le monde est d’accord, par contre quand sa fille dit :

« C’est malheureusement impossible sur un clavier de faire une "fin" de note car il n’y a pas la donnée physique de la fin de l’archet »

...c’est erroné comme affirmation/description et c’est probablement parce qu’elle ne connaît pas bien comment sont conçu, techniquement, les banques orchestrales sous Kontakt, entre autres.

Avec les anciens Soundfont d’il y a plusieurs années, quand on relâchait une note, ben ce n’était que le relâchement de L’ADSR qui « terminait » les notes, en appliquant un fade out progressif selon la valeur du release. Là, en effet, il n’y avait pas la donnée physique de la fin de la note à même les samples. :clin:

Sauf que c’est différent depuis plusieurs années avec les Samplers/ROMplers comme kontakt, où les samples de relâchement sont bel et bien enregistrés physiquement et inclus. D’ailleurs, comme le nom l’indique, ce sont bien des samples de relâchements, qui diffèrent physiquement du reste des autres samples, et qui se déclenchent uniquement et précisément lorsqu’on relâche les touches du clavier!!

Je tenais à rectifier! :clin:

Sinon, peut-être aussi qu’elle c’est mal exprimée et qu’elle voulait juste dire que chaque attaque et fin ne peuvent être différentes/modulées, car enregistré comme tels, mais je ne crois pas, car dans ce cas, ça concerne tout l’ensemble du sample aussi, puisque qu’il s’agit de samples enregistrés.

Et sinon, c’est d’ailleurs pourquoi (ce qu’elle doit ignorée) certaines banques incluent plusieurs échantillons de « round robin » (multiples attaques réelles enregistrées physiquement), parfois jusqu’à 20 nuances très subtiles d'attaques différentes ainsi que plusieurs couches (ppp, pp, mf, ff, fff, etc) de dynamique différente, toutes enregistrée physiquement, pour les notes longues.

Donc, lorsqu’on module avec la modwheel (comme le mentionne newjazz), faut comprendre que pour ce type de banque, ce n’est pas que le volume et/ou un filtre ADRS qui agit en « filtrant/transformant » le sample et quand l'on appuie plus ou moins fort/rapidement, ce n’est pas que le volume qui diffère, non, dans les banques orchestrales de qualité, il y a de multiples couches de dynamique, de vélocité, d’attaque et de relâchement, tous composés de vrais samples différents enregistrés physiquement, qui composent l’ensemble de l’articulation de l’instrument!

Les habitués d’AF qui utilisent des banques orchestrales connaissent déjà tout ceci, mais je tenais à préciser pour mathieujm et sa fille, même si cela ne changera pas nécessairement l'appréciation auditive de la violoniste pro qu'est sa fille. :clin:

"Si t'enregistres à Poudlard, avec l'ingé son Dumbledore, les lois physiques tu peux t'en foutre. Mais dans l'monde réel, les lois physiques, les mesures, le dBFS, tout ça existe bel et bien." youtou

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Merci pour toutes ces précisions que je vais transmettre.
Au final je ne doute pas qu'on puisse sampler chaque partie d'une note avec toutes les interprétations possibles et que les contrôleurs permettent de tous les ajuster.
Donc j'en déduis que si ma fille n'entend pas tout ce qu'elle entend (et joue) dans un orchestre... c'est que le musicien qui a joué avec les banques actuelles n'a pas consacré suffisamment de temps à ajuster note après note tous les paramètres à sa disposition ? :)
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Citation de mathieujm :
Donc j'en déduis que si ma fille n'entend pas tout ce qu'elle entend (et joue) dans un orchestre... c'est que le musicien qui a joué avec les banques actuelles n'a pas consacré suffisamment de temps à ajuster note après note tous les paramètres à sa disposition ? :)


Il y a aussi d'autres phénomènes : lorsqu'elle est dans l'orchestre, elle n'est pas du tout du même point d'écoute que le public ou celui qui écoute une maquette donc les équilibres sont très différents.
Mais même en mettant ce point évident de côté, elle est très proche de plusieurs pupitre et apprécie les entendre avec une précision qui n'est souvent pas souhaitée en maquette.
Enfin, le musicien d'orchestre a en général une écoute extrêmement active et va entendre, ressentir beaucoup de choses qui pourront lui manquer dans une maquette... ou un enregistrement !

Ça pourrait être très intéressant d'avoir le retour de ta fille sur des comparaisons entre de bonnes maquettes bien mixées et des enregistrements auxquels elle n'aurait pas participé : elle pourrait peut-être mettre des mots sur des problèmes que les réalisateurs de maquettes n'identifient pas précisément mais qui feraient pourtant partie du réalisme nécessaire à l'immersion.

Pour les plus curieux...

Les instruments virtuels d'inouï samples : https://www.inouisamples.com

Et le blog d'orchestration musico-scientifique : https://www.nelsonmalleus.com/blog

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Je plussoie ce que nmalleus souligne...

Même en faisant complètement abstraction des banques orchestrales, il y a toujours une différence (qui gêne souvent certains musiciens) entre un enregistrement et le jeu réel.

Par exemple, un guitariste qui joue de la guitare électrique devant son cabinet 4X12 se prend des vibrations très puissantes dans la tronche et dans tout son corps. Cette prestation enregistrée par un micro et réécoutée ensuite comme piste unique via de petits haut-parleurs ne restitue pas ces sensations physiques auquel l’interprète est habitué.

De plus, l’interprète, quand il joue, n’a pas les oreilles collées sur son cabinet (comme le micro) et reçoit aussi plusieurs réflexions à cause de la pièce, des murs, des objets présents dans la pièce dans laquelle il joue.
Et tout ça, c’est sans compter que quand on joue d’un instrument depuis une dizaine d’années ou plus, nous sommes bcp plus sensibles aux moindres variations et subtilités (propres à cet instrument) que la plupart des gens qui ne jouent pas de cet instrument.

Dans un mix complet, en contexte, la grande majorité des instruments virtuels fait la blague, mais à l’écoute de l’instrument, seul, même un bassiste et/ou un batteur (ce sont les instruments virtuels réputés les plus « fidèles » et/ou facile à sampler et reproduire) vont arriver à reconnaître qu’il manque certaines nuances et « défauts » propres au jeu humain.

Donc, une chose est sûre : une violoniste professionnelle qui joue dans un orchestre ne trouvera jamais qu’une banque de cordes reproduit à 100% le jeu d’un vrai violoniste! C’est perdu d’avance! :clin:

Ensuite, oui, pour obtenir d’excellent résultat avec les banques orchestrales, ça demande énormément de programmation. Il faut user de la modwheel et de plusieurs CC# (contrôleur continu MIDI) et c’est fastidieux. Et, oui, nous sommes toujours limités à l’interprétation qui a été enregistrée pour chaque sample utilisé/exploité, forcément.

Si l’on prend une articulation courte, par exemple un staccato ou un spiccato ben, déjà, dépendamment des banques, l’on constate que ceux qui ont réalisé la banque n’ont pas tous précisément la même interprétation de l’un et l’autre. Dans certaines banques, les staccato correspondent aux spiccato. Dans d’autres, les spiccato aux staccatissimo, etc.

Les meilleurs et les pros usent donc d’astuces et d’artifices lors de la programmation :

Ils vont parfois doubler des staccato avec des spiccato, par exemple, à certain endroit précis pour renforcer l’accentuation. Souvent, ils vont doubler et ajouter des staccato par dessus des notes longues en sustain qui ont une attaque trop faiblarde ou lente. Et, enfin, certains vont faire tout ceci tout en exploitant plusieurs banques de plusieurs éditeurs différents tout en mélangeant, en superposant plusieurs pistes ensemble.

Et c’est ce qui explique, d’ailleurs, qu’il est plus facile de faire la blague avec de gros ensemble qu’avec des instruments solos où l’on ne peut se permettre de mélanger et superposer 5 solistes violonistes pour « fondre » le résultat. Enfin, c’est possible, mais l’on perd justement le côté « RAW » et soliste d’un seul violon.

Bref, dans tous les cas, le seul fait de devoir utiliser un clavier MIDI et la souris (pour mettre des notes dans un piano roll) et/ou un logiciel de notation fait qu’on ne peut obtenir la précision et/ou les nuances que permettent les micro-mouvements des doigts sur un instrument.

D’ailleurs, même en situation réelle, si tu donnes la même partition (et qu’ils ne la connaissent pas) à 10 violonistes différents sans les guider et les encadrer, comme un chef d’orchestre le fait, les 10 n'interpréteront jamais de façon 100% identique la même partition. Du coup, c’est pareil avec les instruments virtuels : même s’ils étaient parfaits, ce qu’ils ne sont pas, tout dépend de la programmation de celui qui l’utilise! ET faut y passer bcp, bcp de temps!

"Si t'enregistres à Poudlard, avec l'ingé son Dumbledore, les lois physiques tu peux t'en foutre. Mais dans l'monde réel, les lois physiques, les mesures, le dBFS, tout ça existe bel et bien." youtou

[ Dernière édition du message le 07/05/2020 à 03:15:47 ]

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Citation de Darkmoon :
Par exemple, un guitariste qui joue de la guitare électrique devant son cabinet 4X12 se prend des vibrations très puissantes dans la tronche et dans tout son corps. Cette prestation enregistrée par un micro et réécoutée ensuite comme piste unique via de petits haut-parleurs ne restitue pas ces sensations physiques auquel l’interprète est habitué.

Comme notre voix aussi du coup.