Sujet de la discussionPosté le 28/08/2020 à 16:36:52Les différences entre Overdrive, Distorsion et Fuzz
La création et le développement des pédales de saturation entretiennent un lien profond avec l’amplification à tubes : l’idée était de recréer, dans des conditions plus contrôlables, le son d’un amplificateur poussé jusqu’à la saturation. Plus besoin d’utiliser l’ampli au maximum de sa puissance (causant une usure des tubes et des transformateurs), de brutaliser ses haut-parleurs, de réveiller les voisins…
ça a beau être une base, c'est très intéressant à lire comme résumé.
Tout au plus resté un peu sur ma faim quant à la partie des harmoniques dues au ondes carrées, je sais que cet article sert à dégrossir, mais détailler un poil plus le phénomène physique qui se cache derrière (et qui reste on ne peut plus dans le sujet) serait bienvenu.
D'autant qu'il y a peu un certain gros débat sur ce sujet précis à propos des cordes de guitare et les harmoniques (et une histoire de tracking avec le MS20) a eu lieu pas loin...
Et le côté "nid d'abeille" (que je déteste) de certaines pédales, ça vient de quoi ?
Il s'agit souvent d'une EQ qui boost les fréquences aiguës entre 6 et 10 khz.
Parfois cette bosse dans le haut du spectre est figée par la conception électronique, mais certaines pédales (surtout pour les distorsions) possèdent une section d'EQ pour tailler fortement le timbre (comme la Boss MT2).
Il faut aussi voir que, sur une pédale analogique, plus le circuit de saturation est simple (fuzz face par exemple, et à peu près tous les autres fuzz d'ailleurs) plus on entendra le son des transistors, qui écrêtent d'une façon plus brutale qu'un tube. Ça crée une sorte de "bzz" qui résonne par dessus la note. Il faut pas mal d'efforts au point de vue du design du circuit pour minimiser cela...