réactions au dossier [Bien débuter] Qu'est ce que la course au volume ?
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Los Teignos
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Le GIEC chiffre à 3,3 milliards le nombre de victimes du réchauffement climatique. On en parle ?
Deltank
Aujourd'hui, chaque plateforme a ses propres contraintes techniques, cela fait autant de support de diffusion, et pas juste un seul support streaming, même si la différence est certes moins grande qu'entre un CD et un vinyle.
Le but d'optimiser pour chaque plateforme, c'est d'éviter de dépasser le seuil de compression de la plateforme, car un traitement sera alors appliqué à la diffusion, et le morceau sera joué moins fort que les autres, et donnera l'impression d'un son moins bon, comme expliqué dans la vidéo.
Après, celui qui s'en fou et/ou n'entend pas la différence, libre à lui de ne pas le faire...
"Le monde se divise en deux catégories : ceux qui passent par la porte, et ceux qui passent par la fenêtre." (Tuco)
[ Dernière édition du message le 31/03/2021 à 16:29:39 ]
Danbei
Les plateformes peuvent effectivement revoir leur algorithme à leur guise, mais autant avoir une version optimisée pour un temps que pas optimisée du tout, quitte à la remettre à jour si nécessaire, non ?.
Personnellement je serais pas prêt à fournir le travail supplémentaire (je fais les mix/master en amateur pour mon groupe) et je suis plutôt la stratégie de Kibouille.
car un traitement sera alors appliqué à la diffusion
Plus précisément à propos de Spotify, plusieurs cibles sont proposés et c'est l'utilisateur qui choisi : -14LUFS (le défaut), -23LUFS et -11 LUFS. C'est à dire qu'on peut faire le parie que le défaut sera le plus utilisé, mais ce sera en acceptant qu'il y ai des dégradations pour ceux qui utilisent la cible -11LUFS.
Pour ma part, je ne sais pas arriver à -11LUFS proprement donc je le fait pas, mais du coup les utilisateurs qui utilisent cette cible reçoivent un truc pas foufou : limiteur par défaut de Spotify. Tant pis pour eux
[ Dernière édition du message le 31/03/2021 à 16:38:47 ]
Deltank
En gros YouTube diminue le volume perçu des titres qui dépassent le seuil global fixé sur la plateforme.
Si le titre est plus bas, YouTube n'y touche pas.
La finalité c'est le confort du Client, afin que le volume ne change pas de manière trop prononcé en passant d'une vidéo à l'autre.
Je ne parle que des contraintes techniques de diffusion streaming, le reste est assez subjectif, la décision revient à l'auteur de l’œuvre.
"Le monde se divise en deux catégories : ceux qui passent par la porte, et ceux qui passent par la fenêtre." (Tuco)
[ Dernière édition du message le 31/03/2021 à 17:07:05 ]
Danbei
Anonyme
rose-rouge ? Tu veux parler des
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Ah ben zut. Je m'ai encore trompu.
Deltank
Tu as parlé de "seuil de compression" et de "traitement appliqué à la diffusion", j'ai compris que tu parlais de traitements de la dynamique pour les morceaux dont le niveau moyen est plus bas que la cible. C'est la dessus que je rebondissais, j'ai peut être mal compris. Quand je parle de "traitements" dans mon message précédant c'est à des compresseur/limiteur que je pense.
En fait ça dépend de quelle plate-forme on parle. Sur YouTube, comme c'est de la vidéo, les niveaux faibles ne sont pas traités. Par contre, sur les plateformes de streaming musical, il est possible que tous les flux soient plus ou moin optimisés.
"Le monde se divise en deux catégories : ceux qui passent par la porte, et ceux qui passent par la fenêtre." (Tuco)
laurend
On peu se contenter d'un unique mastering pour tout ce qui est diffusion numérique (Streaming, CD). Seul le vinyle requière un travail spécifique.
Pour ce qui est du traitement d'antenne des FM, il est encore plus variable que les diverses normes des plateformes de "streaming" qui, elles n'agissent que sur le niveau moyen et apportent simplement une possible dégradation suivant le codec utilisé. Les FM en plus de pousser le niveau moyen pour optimiser leur propagation prétendent apporter une signature sonore à coup d' "exciter", d'élargissement stéréo et gonflement des basses. Mais il n'y a rien à faire pour contrer un traitement agressif comme celui d' NRJ sauf à détruire complètement l'audio et en interdire tout autre usage.
Quand ça sonne bien, ça sonne partout, même dans les conditions les plus dégradées.
MaximalSound.com
Le mastering algorithmique en ligne depuis 2010
Démo SoundCloud
Sound On Sound Shootout
Crédits YouTube
iktomi
J'entends bien que ça devait être plutôt justifiable à une époque où les haut-parleurs de bagnoles étaient vraiment trop pauvres en basses pour faire honneur aux titres diffusés, mais surement pas aujourd'hui, surtout pour écouter des speakerins, hurlant dans une bagnole fermée, depuis le trottoir...
Même les podcasts d'émissions de radio indé sont comme ça aujourd'hui... Je suis tellement content de pouvoir baisser les basses de mon kit d'un bouton quand j'écoute une émission de radio.
[ Dernière édition du message le 31/03/2021 à 20:58:33 ]
Anonyme
Kibouille
J’ai peut-être mal compris vos propos mais vous me mettez le doute.
La musique habille le silence
[ Dernière édition du message le 31/03/2021 à 23:04:33 ]
Deltank
C'est différent d'un "bass boost" et autres "mega bass" présents sur du matériel audio grand public.
"Le monde se divise en deux catégories : ceux qui passent par la porte, et ceux qui passent par la fenêtre." (Tuco)
[ Dernière édition du message le 01/04/2021 à 01:45:34 ]
Anonyme
Kibouille
La musique habille le silence
Danbei
On en arrive des cas un peu caricaturaux comme ce morceaux :
On dirais presque un coupe bas à 1kHz sur la voix et pas grand chose dans le bas medium et ça ressort plus que d'autres morceaux après la normalisation sur le niveau LUFS, même sur des enceintes large bande. Par contre c'est pas jolie (enfin c'est mon avis).
Sur les derniers mix que j'ai fait, on m'a explicitement demandé de faire "ressortir la voix" comme dans ce morceaux.
Les demandes récurrentes à compresser se sont transformées en demande à mettre plus d'aigus.
En mettant de coté cet exemple qui tombe dans l'abus, j'ai l'impression qu'il y a une tendance ces dernières années à mettre en avant le haut du spectre. Consciemment ou inconsciemment je sais pas, mais je pense que c'est bien pour "passer devant" sur les plateformes qui normalisent.
[ Dernière édition du message le 02/04/2021 à 12:09:36 ]
iktomi
Après il faut pas non plus trop se focaliser sur le gros de la troupe et oublier trop vite certains contrecourants ou outsiders.
[ Dernière édition du message le 02/04/2021 à 17:16:07 ]
Jean-Marc Boulier
Nouveau sur le forum, je me permet d'intervenir en tant qu'ingénieur mastering (depuis l'autre côté de la planète, ou j'habite) pour apporter quelques compléments d'information et remettre quelques idées reçues à leur place, en toute amitié.
ces titres sont montés à -8 ! Pourtant on ne peux pas dire que ces titres ne sonnent pas ou manquent de dynamique...
C'est largement une question de goût. Personnellement j'ai du mal à écouter de la musique très compressée pendant longtemps. -8LUFS implique automatiquement une forte réduction de l'amplitude dynamique, c'est un fait. Après que cela soit "trop" ou pas, c'est subjectif.
Pour moi la dynamique est une composante essentielle de la musique. Lorsqu'on apprend un instrument, ou le chant, l'un des fondements sur lesquels on travaille très tôt (et qu'on continue de travailler jusqu'au bout) c'est l'interprétation, notamment par les nuances en intensité : la dynamique. Les fabricants de matériel (cartes sons, convertisseurs etc.) rivalisent d'ingéniosité pour atteindre des plages dynamiques énormes (120 dB et plus). La démarche qui consiste à réduire tous ces efforts à néant ou presque en comprimant l'audio en bout de chaîne, jusqu'à n'avoir plus que 4 ou 5 dB de dynamique reste un mystère pour moi.
à ma connaissance, il existe pas "d'outil" pour dé-Loudnesser un morceau qui l'aurait été...
On utilise parfois Stereo Tools en mastering, cela fonctionne pas mal mais dans une certaine limite seulement.
Va-t-on devoir créer une nouvelle tendance musicale : "The DynamiK MusiK !"
Ce mouvement existe, il a été créée en 2010 par Ian Shepherd, un ingé mastering anglais : https://dynamicrangeday.co.uk/
Par ailleurs, même si la majorité continue à travailler à des niveaux élevés aujourd'hui, un certain nombre d'ingénieurs mastering de renom privilégient largement la dynamique. On peut trouver de nombreux exemples... en voici juste un : https://open.spotify.com/track/7pdfCkCQsxrJru6cMdvD6w?si=008ef22578354c94
Cette chanson a été masterisée par Bob Katz et elle est à -16,6LUFS. Bob Katz ne participe pas à la loudness war, il se fout complètement des pratiques des uns et des autres, il ne poursuit qu'un objectif : faire ce qu'il y a de mieux pour la chanson sur laquelle il travaille. C'est une philosophie à laquelle j'adhère totalement.
ils mesurent la sonie (en général grace aux méthodes développées par ceux qui ont mis au point les LUFS, le replaygain
ReplayGain a été proposé en 2001 par David Robinson. LkFS/LUFS ont été spécifiés 10 ans plus tard dans la recommendation BS.1770-4 par la International Telecommunication Union. Ce sont deux algorithmes différents pensés par des personnes différentes, mais qui poursuivent le même but.
on a enfin un moyen d'homogénéiser les volumes au moment de diffuser tout ça mélangé (tu peux te faire ta playlist harsh noise / bossa nova sans avoir peur)
En fait cela est en train de changer, j'y reviendrai dans le prochain post (sinon ça va faire long).
Un pro est surtout attendu sur le résultat, et dispose de préréglages pour toutes les plateformes (s'il sait faire son travail correctement).
Il lance un script maison et tout ça est exporté et renommé automatiquement. C'est comme ça qu'il optimise son temps.
En fait en mastering nous ne procédons pas comme cela. La plupart du temps on ne livre qu'un master unique (parfois décliné en plusieurs sample rate et bit rate par contre), il y a deux raisons essentielles à ça :
- Chaque master est identifié par un code ISRC unique. Un master avec une dynamique différente est techniquement/légalement un enregistrement sonore différent donc il faudrait dans l'absolu attribuer un nouveau code, comme on le fait pour un remaster. Ce serait ingérable.
- C'est inutile : un master bien fait sonnera bien sur toutes les plateformes de streaming.
Il existe en revanche des cas particuliers ou ce type de démarche est nécessaire, par exemple mastering pour vinyle, Apple Digital Masters, etc.
Le but d'optimiser pour chaque plateforme, c'est d'éviter de dépasser le seuil de compression spécifique, et donc d'avoir un rendu identique partout, car non altéré par le diffuseur.
Les algorithmes de normalisation n'altèrent pas la dynamique à part dans quelques cas particuliers, vraiment rares. Ils se content de baisser le volume pour amener l'ensemble du contenu à une valeur cible prédéterminée. La plupart des plateformes ne montent pas le volume lorsque celui-ci est en-dessous de la cible. Spotify monte le volume des morceaux les plus faibles (il y en a peu). Dans les cas ou ces morceaux ont une dynamique importante, et si l'utilisateur possède un compte Spotify payant, et s'il a sélectionné l'option "loud" (-11LUFS), alors un limiteur est utilisé avec un ceiling de -1dB, une attaque de 5ms et un release de 100ms.
Dans l'immense majorité des cas le contenu dynamique n'est pas altéré.
Jean-Marc
Jean-Marc Boulier
Dans la continuité des initiatives prises en Europe par l'EBU (R 128 sur la normalisation en 2010, révisée en 2014 puis 2020), l'AES s'aprête à publier une révision majeure de la recommendation TD1004 (publiée initialement ne 2015).
Cette nouvelle publication est rédigée en consultation avec des spécialistes dans le domaine de l'ingénierie audio venant du monde entier, mais aussi (et surtout) avec de nombreux services de streaming (Spotify, Apple, Qobuz, Tidal, SoundCloud...) qui ont pour la plupart déjà donné leur accord de principe pour suivre l'ensemble de ces recommandations.
Le document est en phase finale de validation par le comité technique et devrait être publié prochainement. Voici un aperçu des points principaux qu'il devrait contenir (sous réserve de changements de dernière minute) :
* Nouvelle cible pour le streaming (target loudness) unifiée à -16LUFS
* Changement de vocabulaire : on parlera de "distribution loudness" et non plus de "target loudness" afin de ne pas entretenir la confusion sur la notion de cible
* Introduction d'un niveau minimum recommandé à -20LUFS
* Pour les programmes courts (<1minute) : la short-term loudness ne doit pas dépasser de plus de 5LU la valeur cible
* Maximum peak level à -1dBTP
* Normalisation par album/playlist afin de respecter les différences de volumes voulues par les artistes/producteurs
* Lancement d'un site web informatif/éducatif public sur la normalisation
La NARAS (Recording Academy, plus connue sous le nom de Grammy Awards) va également diffuser ces nouvelles recommandations à l'ensemble de ses membres. On peut raisonnablement penser que l'implication de tous les acteurs lors de la mise en place de ces recommandations mettra fin à la confusion qui règne quand aux bonnes pratiques en termes de loudness et de normalisation.
C'est un sujet qui m'intéresse particulièrement depuis que je fais du mastering et sur lequel j'ai fait des recherches personnelles, qui m'ont conduit à avoir des échanges directs avec des spécialistes renommés de la question, donc je voulais vous faire profiter de ces informations en avant-première.
Jean-Marc
Jan mk2
C'est largement une question de goût. Personnellement j'ai du mal à écouter de la musique très compressée pendant longtemps. -8LUFS implique automatiquement une forte réduction de l'amplitude dynamique, c'est un fait. Après que cela soit "trop" ou pas, c'est subjectif.
Pour moi la dynamique est une composante essentielle de la musique. Lorsqu'on apprend un instrument, ou le chant, l'un des fondements sur lesquels on travaille très tôt (et qu'on continue de travailler jusqu'au bout) c'est l'interprétation, notamment par les nuances en intensité : la dynamique. Les fabricants de matériel (cartes sons, convertisseurs etc.) rivalisent d'ingéniosité pour atteindre des plages dynamiques énormes (120 dB et plus). La démarche qui consiste à réduire tous ces efforts à néant ou presque en comprimant l'audio en bout de chaîne, jusqu'à n'avoir plus que 4 ou 5 dB de dynamique reste un mystère pour moi.
Rhâââââââââ, que ça fait du bien d'entendre ça de la part d'un ingé mastering !
Merci, merci, merci, merci, merci, merci.
Alan Parson a peut-être dit : "Audiophiles don't use their equipment to listen to your music. Audiophiles use your music to listen to their equipment."
[ Dernière édition du message le 06/04/2021 à 20:54:25 ]
Danbei
Mais si je comprends bien il n'y a pas grand chose qui change, non ? C'est très proche de la version de 2015.
- It is recommended that the Target Loudness of the stream not exceed -16 LUFS: to avoid excessive peak limiting, and allow a higher dynamic range in a program stream
- It is recommended that the Target Loudness of a stream not be lower than -20 LUFS: to improve the audibility of streams on mobile devices.
- It is recommended that short-form programming (60 seconds or less) be adjusted by constraining the Maximum Short-term Loudness to be no more than 5 LU higher than the Target Loudness: This ensures that commercials and similar short-form content are consistent with the stream loudness.
- It is recommended that the maximum peak level not exceed −1.0 dB TP: to prevent clipping when using lossy encoders
Est ce que il y a une réflexion sur la pondération fréquentiel ? Est ce qu'elle est considéré satisfaisante ? Est ce qu'il est prévu de l'ajuster ?
Anonyme
Maxxou32
Je viens de faire une expérience étonnante, en analysant certains de mes mixages depuis 10 ans, j'ai constaté qu'inconsciemment ils ont évolué de façon à sonner toujours plus forts !
Il va falloir que je remette à plat ma façon de bosser.
Pour m'amuser j'ai fait un titre vite fait en respectant le -14 lufs sur un mixe électronique d'une dizaine de pistes, j'ai essayé de rentrer chaque instrument par tranche à 18db octave !
Ben ça sonne tout minuscule, j'ai l'impression que mon mixe a pris le covid! C'est grave docteur ?
Du coup j'ai mis le résultat sur mon soundcloud et là: même constat, j'ai l'impression que mon mixe est anémié par rapport aux autres.
Va falloir réhabituer son oreille ! C'est dingue ce constat !

Old School et Electronica
[ Dernière édition du message le 07/04/2021 à 09:23:34 ]
Jean-Marc Boulier
Rhâââââââââ, que ça fait du bien d'entendre ça de la part d'un ingé mastering !
Merci, merci, merci, merci, merci, merci.
J'aime beaucoup ta citation en signature ! Il y a une petite faute de frappe par contre (un "their" à remplacer par "your" dans la seconde moitié.
Mais si je comprends bien il n'y a pas grand chose qui change, non ? C'est très proche de la version de 2015.
Tout à fait, les recommendations sont plus ou moins les mêmes depuis un bout de temps déjà. Mais force est de constater qu'aujourd'hui chaque plateforme a ses propres règles, et il règne un flou plus ou moins artistique autour de la normalisation... Ce qui va changer si tout se passe comme prévu, c'est que la majorité des services de streaming en ont maintenant une meilleure compréhension et devraient les suivre, ce qui n'était le cas que très partiellement jusqu'à maintenant.
La normalisation par album/playlist est aussi un changement important, qui a d'ailleurs déjà été mis en place par Spotify il y a un mois.
Par ailleurs l'AES s'attelle à éduquer et à remettre les choses à leur place car certaines choses ne sont pas bien comprises par tous. La normalisation c'est le sujet sur lequel circule le plus grand nombre d'idées reçues et mythes sur internet actuellement. En particulier, l'idée fallacieuse selon laquelle nous devrions tous cibler -14LUFS au mastering, qui sévit depuis un moment déjà. Elle est même véhiculée par Spotify sur leur propre FAQ, et du coup reprise un peu partout (comme dans la nouvelle vidéo "2 minutes pour comprendre" mais le reste de la série à l'air super sinon). Or cette cible a été conçue pour les plateformes de streaming, pas pour les artistes, producteurs ou ingés mastering. Le contenu dynamique d'un morceau est un choix artistique et l'AES n'a pas pour objectif de se substituer aux artistes/producteurs/ingé son.
Est ce que il y a une réflexion sur la pondération fréquentiel ? Est ce qu'elle est considéré satisfaisante ? Est ce qu'il est prévu de l'ajuster ?
Il n'y rien en cours à ce sujet à ma connaissance, mais je ne suis pas non plus tous les jours dans les couloirs du siège de l'AES hein...
En mastering on calibre notre système d'écoute aux alentours de 80dB SPL (à ajuster selon le volume de la pièce et les personnes) pour être dans la zone idéale des courbes isosoniques.
Jean-Marc, bienvenue ici.
Jean-Marc
[ Dernière édition du message le 07/04/2021 à 08:22:40 ]
iktomi
Or cette cible a été conçue pour les plateformes de streaming, pas pour les artistes, producteurs ou ingés mastering.
Oh bin ça alors, une norme pondue par et pour des entreprises capitalistes qui veulent uniformiser """leurs""" produits pour maximiser leurs profits au mépris (sinon au dépend) de tout le reste.
[ Dernière édition du message le 07/04/2021 à 08:40:33 ]
Nounoutt'
...en particulier, l'idée fallacieuse selon laquelle nous devrions tous cibler -14LUFS au mastering, qui sévit depuis un moment déjà. Elle est même véhiculée par Spotify sur leur propre FAQ, et du coup reprise un peu partout (comme dans la nouvelle vidéo "2 minutes pour comprendre" mais le reste de la série à l'air super sinon). Or cette cible a été conçue pour les plateformes de streaming, pas pour les artistes, producteurs ou ingés mastering.
Bonjour, pourrais-tu préciser stp ? Je suis ( très
J'ai du louper un truc ..?

Merci
Jan mk2
Il y a une petite faute de frappe par contre (un "their" à remplacer par "your" dans la seconde moitié.
Merci, je vais corriger ça derechef (de gare) !
Alan Parson a peut-être dit : "Audiophiles don't use their equipment to listen to your music. Audiophiles use your music to listen to their equipment."
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