réactions au dossier [Bien débuter] Comment optimiser le volume de ses mix pour les plateformes de streaming
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Los Teignos

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Le GIEC chiffre à 3,3 milliards le nombre de victimes du réchauffement climatique. On en parle ?

Jagz

Citation :Pour avoir travaillé sur bon nombre de productions diffusées et commerciales, au début des années 2000 on rendait des masters spécifiques pour chaque radio cible + master générique + master CD + master mono TV hertzienne.
Etonnant. J'étais persuadé que les médias avaient leur propre moulinette en sortie avant l'émetteur pour massacrer eux-même le travail amoureusement fait par d'autres
Effectivement, et le travail en amont consistait à anticiper "la moulinette" pour obtenir le son choisi....

Damsen

Spotify : https://open.spotify.com/artist/78I7kZBeZ01Y1oy6MwyZtT
Soundcloud : https://soundcloud.com/west-kdamsend

Danbei

Perso, quand c’est trop fort à l’écoute, je baisse le son et quand ça ne l’est pas assez, je le monte.
Mais la technique doit être un peu trop compliquée.

Do-7

Pour avoir travaillé sur bon nombre de productions diffusées et commerciales, au début des années 2000 on rendait des masters spécifiques pour chaque radio cible + master générique + master CD + master mono TV hertzienne.
En tout cas cette norme est une excellente nouvelle car toutes les plateformes ont leurs standards en termes de LUFS et c'est vrai que le -14 semblait être un très bon compromis pour l'instant.
Même si en soit cette moyenne est inutile puisque à priori les plateformes si elles doivent en diminuer le volume ne font que le baisser sans altérer la couleur du master. Du moins je l'espère car c'est pas non plus dans leur intéret que de retoucher sur le plan frequentiel et dynamique un très bon master.
Mais il reste fort probable que les grosses radios FM vont continuer de massacrer les masters.
[ Dernière édition du message le 07/04/2021 à 15:04:02 ]

Jagz

On ne fait pas de la musique en suivant aveuglément une norme (qui est d'ailleurs mouvante) imposée par la toile, on fait de la musique pour qu'elle sonne bien, quelque soit le niveau final.
Jusqu'au moment où on veut qu'elle soit diffusée, qu'elle puisse être compilée avec d'autres artistes, qu'elle puisse atteindre un auditoire plus large que papa maman et les copains....

Damsen

Citation de Damsen :On ne fait pas de la musique en suivant aveuglément une norme (qui est d'ailleurs mouvante) imposée par la toile, on fait de la musique pour qu'elle sonne bien, quelque soit le niveau final.
Jusqu'au moment où on veut qu'elle soit diffusée, qu'elle puisse être compilée avec d'autres artistes, qu'elle puisse atteindre un auditoire plus large que papa maman et les copains....
Il s'agit d'une norme de diffusion streaming, pas d'une norme de Mastering!
S'ils annonçaient -20 LUFSi, composeriez-vous pour atteindre cette cible?! Si oui, je trouve ça ridicule. On fait de la musique pour que ça sonne au mieux, pas pour à tout pris essayer d'atteindre une cible.
Si mon morceau sonne mieux à -10 LUFSi, je garde celui-là et ne vais pas m'arracher les cheveux pour augmenter la dynamique de 4 dBFS sinon il perd en cohésion et en densité sonore. Je vais me prendre 4 dBFS de pénalité (oups, non, de compensation plutôt), pas bien grave car il s'agit juste d'un fader de volume et non d'un limiteur (pour Spotify du moins). Et puis -10 LUFSi (et -8.5 LUFS Short term pour les passages les + forts) je trouve pas ça délirant, mais surtout la version -10 LUFSi sonnera probablement mieux et + forte que l'autre (ça c'est une affaire de goût, je suis d'accord, mais elle ne sera pas à la rue en terme de volume ressenti!).
De +, la normalisation n'est à ma connaissance pas activée (mais activable) sur le web player (elle est cependant activée sur les app smartphones et desktop, mais désactivable). Elle est activée par défaut sur "Quiet" = -14 LUFSi (il existe "Normal" = -11 LUFSi et "Loud" = -10 LUFSi). Et sache que lorsque -14 LUFSi n'est pas activé, ils vont appliquer un limiteur pour augmenter le volume de ta compo (et encore je crois que pour certains paramètres ils ne nivellent même plus vers le haut, c'est-à-dire que les morceaux à LUFSi trop faible ne "bénéficieront" même pas d'une hausse de leur gain), et vous penserez à tout ce temps que vous aurez passé à polir les transients et à choyer la saturation, vous risquez d'être ravi du résultat!
En outre, les plateformes de streaming ont déjà pour la plupart modifié leur volume d'écoute, il s'agit donc de valeurs qui sont amenées à évoluer...
Et inversement, si mon son sonne mieux à -14 LUFSi qu'à -10 LUFSi ou je ne sais quelle autre valeur, et bien j'exporte à -14 LUFSi.
Attention, je ne dis pas que -14 LUFSi c'est une valeur débile, je pense seulement que si ce n'est pas le sweet spot du morceau alors je pense qu'il ne vaut mieux pas s'y conformer coûte que coûte quitte à avoir une valeur de loudness + élevée = si cela sert la musique, car au final c'est ce qui importe!
Pour répondre + précisément à votre remarque sarcastique, je vous invite à analyser les tracks d'artistes parmi les + influents au monde, sur Spotify (et donc qui font écouter à d'autres personnes qu'à "papa et maman"), et vous verrez que le -14 LUFSi n'est JAMAIS respecté, et que cette valeur-là est même très largement dépassée (-8 LUFSi voire jusqu'à -4 LUFSi parfois). Je ne dis pas que c'est bien hein, je trouve de tels chiffres absolument délirants.
Evidemment il faut garder un oeil sur ses analyseurs (notamment pour le -1 à 2 dB TP pour éviter le clipping digital lors de la conversion en format lossy), mais essayer de ne pas être asservi par ces normes!
J'avoue être déçu par cette vidéo, et il s'agit bien de la 1ère fois de la part de Los Teignos.
Spotify : https://open.spotify.com/artist/78I7kZBeZ01Y1oy6MwyZtT
Soundcloud : https://soundcloud.com/west-kdamsend
[ Dernière édition du message le 07/04/2021 à 20:15:12 ]

Do-7

mais je peux me tromper
[ Dernière édition du message le 07/04/2021 à 17:27:44 ]

kosmix


Mais effectivement je ne vois pas l'intérêt de détruire son beau travail en vue d'anticiper ce que feront les plateformes. Le problème ce sont les plateformes elles-mêmes, au final qu'on fasse le boulot à leur place ne changera pas grand chose à mon avis.
Putain Walter mais qu'est-ce que le Vietnam vient foutre là-dedans ?

Kzn82

je pense que ceux qui disent qu’il n’y a pas besoin de ça car il suffit de monter ou baisser le volume en fonction n’ont en fait pas compris le but car ils ne pensent pas au différentes situations, quand vous écoutez de la musique en travaillant vous avez pas envie de vous occuper du volume à chaque morceaux, c’est pour avoir une musique de fond,
quand vous écoutez au casque dans les transports vous avez pas envie de flipper à chaque fois que le prochain morceau vous explose les oreilles... etc
je vais pas tous les faire mais il y a un paquet de bonne raison

Anonyme

quand vous écoutez au casque dans les transports vous avez pas envie de flipper à chaque fois que le prochain morceau vous explose les oreilles... etc
T’as raison là dessus. Il faut faire gaffe à nos oreilles. Moi-même j’ai passé de longues semaines sous un casque et ça fait près d’un mois que je sens une fatigue auditive.
Ça revient doucement heureusement.
Il semblerait qu’on ait toujours une tendance à vouloir écouter trop fort et c’est pas bon. De ce point de vue, je comprends cette limitation de puissance sonore par les plateformes.
Apprendre à écouter de la musique à un niveau sonore non létal n’est apparemment pas un phénomène naturel.
Ça me rappelle des répétitions ( quasiment toutes ) où la chanteuse demandait instamment au bassiste de baisser son volume parce qu’elle devait hurler pour se faire entendre. Et le bassiste faisait juste semblant de toucher son potentiomètre sans rien baisser du tout ou presque; une histoire d’ego peut-être dans ce cas.
Ce qui semble un peu ridicule c’est que d’un côté on vend des logiciels pour booster le son au maximum et que de l’autre il faut le baisser pour ne pas exploser les oreilles de l’auditeur.
Ce qui me gène le plus dans toutes ces histoires c’est cette normalisation/uniformisation du son pour céder à une certaine facilité, à la mode, à la loi du commerce que ce soit en boostant ou en se calquant sur des fréquences qui plairaient ( un tutoriel précédent ).
[ Dernière édition du message le 08/04/2021 à 10:08:16 ]

Will Zégal

perso je suis assez septique qu'un master sonne mieux à tel ou tel niveau LUFS partant du principe que si un master est bon , il le restera quel que soit le niveau LUFS.
mais je peux me tromper
Es-tu sur d'avoir compris le principe du LUFS ?
On ne parle pas du niveau de sortie, mais du volume global perçu sur une période donnée.
Pour faire la comparaison, auparavant, les pubs télé t'explosaient les oreilles. C'était évidemment voulu. Elle n'étaient "plus fortes" en volume, mais étaient fortement compressées pour que le présence sonore (ou encore la "puissance" totale sur une durée donnée) soit supérieure.
Ce qui joue sur le LUFS est notamment la compression que tu mets. Pas le niveau des crêtes.
Du coup, si tu changes de niveau de LUFS comme tu dis, eh bien ça veut dire que tu as changé la dynamique de ton morceau. Donc, tu as pété le mastering.
Je viens de checker. Hier soir, j'ai fait un petit morceau techno très bourrin. J'ai compressé à mort. Et c'est comme ça qu'il sonne (alors que je fais plutôt des trucs qui respirent beaucoup habituellement). Ben je suis à -7.5 LUFS integrated.
Je ne vais pas virer tous mes compresseurs pour arriver à une autre cible. Cette compression de bourrin fait partie intégrante de l'esthétique de ce morceau.

Do-7

Oui je sais que le LUFS est le niveau ressenti
Ce que j'aurais du préciser est que bien entendu si on s'amuse à ce que ça sonne trop fort : effectivement on flingue un bon master ... ou plutôt un bon mix
Il me semble également que l'opération que tu évoques avec la compression lors de ton mastering relève d'avantage d'un process de mix que de mastering à proprement parler.
Le mastering n'étant à la base que la mise à niveau d'un mix aux normes du marché pour une diffusion optimale sur le plus de supports possibles.
J'ai aussi une forte tendance à penser que beaucoup retravailler un mix lors de la phase mastering à l'EQ et/ou compression est révélateur d'un mix non terminé.
Mais c'est très personnel, chacun fait comme il l'entend ce n'est pas un souci pour moi et : seul le résultat final compte.
La plupart des gens s'en foutent complètement de savoir quel à été le process de production est encore d'avantage de savoir qui à mixé ou masterisé.
[ Dernière édition du message le 08/04/2021 à 15:04:00 ]

Jean-Marc Boulier

On ne parle pas du niveau de sortie, mais du volume global perçu sur une période donnée.
Le niveau entre en compte dans le calcul. Même si c'est loin d'être le seul paramètre, il a une influence dans le résultat.
Pour les matheux, le calcul est décrit ici: https://www.itu.int/dms_pubrec/itu-r/rec/bs/R-REC-BS.1770-4-201510-I!!PDF-E.pdf
Ce qui joue sur le LUFS est notamment la compression que tu mets. Pas le niveau des crêtes.
Si les crêtes sont en-dessous de 0dBFS, une augmentation de leur niveau entraîne une augmentation du niveau LUFS, c'est mathématique. Par contre une fois qu'elles ont atteint 0dBFS elle ne peuvent plus augmenter donc dans ce cas effectivement seul la compression peut augmenter le niveau LUFS.
Du coup, si tu changes de niveau de LUFS comme tu dis, eh bien ça veut dire que tu as changé la dynamique de ton morceau.
Pas nécessairement. La réduction de la dynamique en combinaison avec l'augmentation du niveau entraîne une augmentation du niveau LUFS, mais pas l'inverse. C'est justement là-dessus que se base le principe de la normalisation : les morceaux au-delà de -14LUFS sont baissés, mais leur dynamique ne change pas. De la même façon, on peut augmenter le niveau LUFS sans changer la dynamique tant que les crêtes restent en-dessous de 0dBFS.
J'ai aussi une forte tendance à penser que beaucoup retravailler un mix lors de la phase mastering à l'EQ et/ou compression est révélateur d'un mix non terminé.
100% d'accord avec ça.
Jean-Marc
[ Dernière édition du message le 08/04/2021 à 19:37:18 ]

laurend

MaximalSound.com
Le mastering algorithmique en ligne depuis 2010
Démo SoundCloud
Sound On Sound Shootout
Crédits YouTube
[ Dernière édition du message le 08/04/2021 à 20:46:56 ]

rroland

On est très souvent (pas toujours) proche des normes-cibles actuelles avant limiting. Donc, pour faire simple : égalisation et compression = pas loin de la norme-cible, souvent un peu moins fort.
Du coup, il est aisé de coller à la norme lors du réglage du limiteur : il suffit d'ajouter les quelques dB nécessaires, ce qui se passe habituellement de manière quasi transparente.
On peut bien sûr ajouter plus. Prenons un exemple :
Imaginons que l'on ait besoin de 2 dB de plus pour être dans la norme-cible, et que l'on décide d'ajouter 4dB via le limiteur. La plateforme va en retirer deux.
Le choix dans cet exemple est d'ajouter 2 ou 4 dB, pour au final percevoir le même niveau.
Le limiteur est ce qui est le moins transparent dans la chaine, par nature. Donc c'est l'étage qui dégrade le plus le signal sonore. Mais cette dégradation peut être voulue et choisie (je pense à la musique électro, par exemple).
Dans ce cas, c'est un choix artistique : on décide que le son du limiteur fait partie du design sonore, qu'il amène quelque chose d'utile sur le plan sonore, et l'on se fiche que le niveau soit ensuite normalisé à la baisse, parce que le résultat correspond au son recherché.
Par contre, si c'est de la musique acoustique, on préférera souvent le son le plus transparent possible, et l'on fera en sorte que le limiteur intervienne aussi peu que possible, et dans ce cas on ajoutera au limiteur le niveau nécessaire pour être au plus près de la norme-cible.

Do-7

des bises mon Lopho
Merci aussi à toi rroland pour ton intervention
Inutile de dire que je suis d'accord avec vous
un mastering réussi sonne mieux que le mixage initial.
En fait le mastering n'est pas censé faire en sorte à ce qu'un mix sonne mieux. Mais si c'est le cas je reconnais volontiers que c'est tant mieux

Il y a énormément d'ingés qui n'aiment pas que le mastering fasse sonner leur mix différemment : ils veulent retrouver leur mix et je les comprends parce que je suis dans le même état d'esprit. Mais il est possible que j'interprète mal ton intervention (?).
[ Dernière édition du message le 09/04/2021 à 00:27:06 ]

Jean-Marc Boulier

aha ah Jean Marc dans ta première citation : c'est pas de moi mais de Will Zegal
Oui j'avais bien compris mais le site AF se comporte n'importe comment chez moi : quand je clique sur "citer" je récupère la citation imbriquée dans une autre citation précédente (sur laquelle je n'ai pas cliquée) donc il faut systématiquement faire le ménage, du coup des fois je me trompe... Par ailleurs bien que je clique sur "rester connecté" le site m'éjecte toutes les 5 minutes, c'est pénible. En plus de ça hier je pouvais éditer mon post et aujourd'hui le bouton éditer a disparu. Bref.
Je viens seulement de comprendre qui tu était en lisant ta description lol, tu brouilles les pistes aussi a changer de pseudo sur chaque site !

Jean-Marc

kosmix

Pour l'édition d'un post elle n'est plus possible quand 3 autres posts ont été publiés.
Putain Walter mais qu'est-ce que le Vietnam vient foutre là-dedans ?

Anonyme

Tu passes par un VPN depuis chez toi pour Audiofanzine ?

Jean-Marc Boulier

Jean-Marc
Tu passes par un VPN depuis chez toi pour Audiofanzine ?
Oui.
Jean-Marc

Anonyme


laurend

En fait le mastering n'est pas censé faire en sorte à ce qu'un mix sonne mieux.
MaximalSound.com
Le mastering algorithmique en ligne depuis 2010
Démo SoundCloud
Sound On Sound Shootout
Crédits YouTube

Danbei

Citation de laurend :Je suis d'accords avec les deux affirmations simultanémentCitation de Do-7 :Dans ce cas la valeur ajoutée est faible de mon point de vu.En fait le mastering n'est pas censé faire en sorte à ce qu'un mix sonne mieux..

Jean-Marc Boulier

C'est peut-être là que ça coince, non ? Un changement de serveur, si possible, ou de VPN si tu n'a pas un abonnement de 3 ans payé d'avance il y a deux mois...
Ca me parait peu probable vu que je ne rencontre el problème que sur Audiofanzine. Par ailleurs mon VPN est directement fourni par mon fournisseur internet et j'ai eu l'occasion de vérifier qu'il fonctionnait bien aujourd'hui. Mystère...
Jean-Marc

Jean-Marc Boulier

Dans ce cas la valeur ajoutée est faible de mon point de vu.
Le prix du mastering est en général 5 à 10 fois moins élevé que celui d'un mix aussi, il faut relativiser... Juste pour resituer, le rôle du mastering (en tous cas en 2021) c'est :
- Le bénéfice du regard neuf et objectif de quelqu'un qui, contrairement à l'artiste/producteur/mixeur n'a pas passé les x dernières semaines à écouter et ré-écouter le morceau en boucle. Le cerveau a tendance à s'habituer à certains défaut et à les minimiser avec la répétition.
- La possibilité d'entendre le mix dans des conditions acoustiques optimales. Peu de mixeurs ont la possibilité d'entendre le bas du spectre avec précision (sans subwoofer et traitement acoustique adapté il est rare d'avoir un système précis en-dessous de 100Hz), idem pour l'image stéréo.
- La possibilité de confier à quelqu'un dont c'est le métier la validation du projet, et une toute dernière chance de modifier des détails ou de confirmer que tout est ok avant d'envoyer au monde entier une version finale qui ne pourra plus jamais être modifiée.
- Dans le cas d'un album ou EP, l'harmonisation des différentes chansons tant en termes de balance tonale que d'intensité sonore. Parfois également la gestion des transitions lorsqu'il y a superposition de deux pistes ou "gapless playback" comme dans un live ou un album concept par exemple.
- Le "contrôle qualité", avec repérage microscopique des défauts souvent présents tels que souffle (un grand classique avec la multiplication des plugins qui émulent les équipement analogiques vintage y compris leur bruit de fond activé par défaut), clics et pops, bourdonnement des amplis guitares, repisse du métronome depuis le casque du chanteur jusqu'à son micro, etc. Rien que cette semaine parmi les nouveautés sorties sur Spotify j'ai entendu deux morceaux par des artistes majeurs (x millions de streams) dont le mastering a été - à mon sens - bâclé et qui comportent des défauts audibles.
- La garantie d'obtenir une balance tonale permettant une reproduction optimale du mix sur tous les supports audio (écouteurs, casques, appareils mobiles, enceintes bluetooth, systèmes mono, autoradios, etc.)
- La garantie d'obtenir une dynamique et une intensité sonore compatibles avec les codes du genre musical et les modes de diffusion envisagés (CD, vinyle, radio, streaming, clubs...)
- La livraison du master dans une variété de formats correspondants aux besoins de la distribution (certains distributeurs n'acceptent que le 16bits 44kHz, d'autres non), un dithering de qualité et un preview des codecs de compression qui seront appliqués lors du streaming
- La possibilité de livrer un prémaster pour vinyle ou une image DDP pour le pressage d'un CD
- La possibilité de livrer des formats spécifiques tels que Apple Digital Masters (anciennement MFiT), MQA etc.
- L'insertion des métadata, codes ISRC, UPC/EAN, CD-text etc.
Tout cela à condition de faire appel à quelqu'un de compétent et expérimenté bien entendu.
Personnellement mes tarifs démarrent à 35 € par titre. Trouves-tu que le rapport entre le prix et la valeur de ce que je viens de décrire est déraisonnable ?...
Jean-Marc
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