réactions au dossier [Bien débuter] Le choix du micro pour le chant - 2e partie
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Nantho Valentine
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Will Zégal
Quand on débute, c'est généralement ce qu'on cherche et c'est super efficace pour se planter.
Ce n'est pas pour le plaisir de taper 500 signes que Nantho a écrit cet article. C'est le fruit à la fois de son expérience maintenant conséquente et de ses souvenirs de débutant. Or, c'est rare les pédagogues qui se souviennent qu'ils ont débuté, comment ils fonctionnaient, quelles erreurs ils ont fait. Et vu que c'est rare, c'est précieux et il est généralement très profitable de les écouter pour ne pas refaire les erreurs qu'ils ont faites pour nous.
La liste qu'a donné Upacesky au post 15 me semble tout à fait valable, mais nous, on sait comment sonne et réagit un RE20, un SM7 ou un U quelquechose.
Non seulement quelqu'un qui ne sait pas comment ça sonne risque d'en acheter à mauvais escient, mais il a peu de chance de s'y retrouver dans les micros "genre" U quelquechose ou "dans l'esprit d'un" CMCtruc.
Bref, même si elles sont frustrantes, parce que non, ce n'est pas de la réponse toute faite qui permette de s'affranchir immédiatement d'années de pratique et d'acheter d'un coup un truc "universel" ou en tous cas "bon à tout faire" (c'est à dire souvent médiocre dans presque tout), les réflexions et conseils de Nantho sont autrement plus pertinents qu'une liste de matos. ça prend un peu plus de temps à appliquer, mais le résultat sera meilleur et les dépenses moindres. Au final, ce sont quelques années de progression qui peuvent être gagnées.
Et en effet, tout le monde n'a pas un parc de micro dans lequel piocher.
En tous cas pas chez soi. Mais la location, l'emprunt, l'échange... voilà par quoi il faut commencer.
Je me rappelle lors de ma première autoprod, j'avais loué pour enregistrer guitares et voix un micro dont tout le monde vantait alors les qualités pour son prix raisonnable. "une tuerie" disaient beaucoup. "Polyvalent" était l'adjectif qui revenait le plus souvent. Bref, un premier achat idéal pour un home-studiste comme premier statique un peu valable.
Heureusement, je ne roulais pas sur l'or et j'en ai trouvé un à la location près de chez moi. Heureusement parce que je l'ai trouvé horrible : très dur sur les guitares acoustiques, un gros manque de chaleur et de rondeur sur les voix (or, celles à enregistrer méritaient d'être mise en valeurs dans ces secteurs). Bref, certainement un très bon micro (il reste dans les références dans sa gamme de prix), mais pas du tout adapté au projet.
Bref, l'EP prévu en en est resté à la démo (suffisamment correcte pour ramener plein de concerts), on est revenus aux SM58 pour les voix et je n'ai lancé la production de l'album qu'un an plus tard en ayant emprunté et essayé plein de truc. Et acheté entre un autre micro (que j'avais pu essayer).
Anonyme
Citation de gulistan :Citation :Ensuite avoir du matos extrêmement neutre sur toute la ligne.
Je ne vois pas pourquoi.
Une voix n'est pas neutre et chaque auditeur entend différemment.
Pour répondre simplement : Oui effectivement on entend tous différemment mais le mastering suit certaines règles pour ne pas trop avoir de grandes différences d'une écoute à l'autre.
Je rappel le titre de ce forum : Le choix du micro pour le chant.
Quel serait le seul micro (et la chaine qui suit) que devrait posséder le home-studiste pour avoir le "son" voulu de n'importe quelle voix à l'enregistrement?
Le but est donc de trouver le micro le plus adapté pour tout type de chant. La réponse étant extrêmement difficile, j'ai tenté de trouver une solution (qui n'en est pas vraiment une je l'avoue).
Le fait d'avoir un enregistrement le moins coloré possible permettra de mieux le maitriser et l'intégrer au mixage si l'on connait aussi la couleur de celui-ci. La direction prise avant d'enregistrer/mixer est souvent négligé par beaucoup de de home-studiste. Je ne les blâmes pas! Chacun crée avec le matos qu'ils possèdent...
Sans avoir le choix du micro, il faudrait trouver le meilleur lieu et le bon placement du micro face au chanteur(euse) puis régler le préamp(si préamp à lampe), le niveau/EQ/comp/Dess (pas forcément dans cet ordre et pas tous obligatoires non plus), enfin retraiter le tous subtilement sur le DAW. Ceci n'est qu'une suggestion, j’essaie de trouver une possible solution.
Tout reste subjectif dans ce domaine...
Mais pourquoi tu parles de mastering ?
L'idée d'avoir un micro peu coloré n'a pas de sens. Le but, c'est l'accord avec la voix et le contexte. Un très coloré pourrait marcher sur une voix et un accompagnement, pas sur un autre.
Le but, c'est d'avoir la chaine audio la plus courte, idéalement micro>préampli>enregistrement et de traiter le moins possible.
Ce que j'aimerais savoir c'est quel type de micro acquérir suivant que l'on veut enregistrer une voix aiguë ou grave, que ce soit pour un chant gueulé ou faible, pour obtenir une couleur particulière, un style particulier. Je suppose que l'on n'utilise pas le même type de micro pour faire du jazz type année 30 ou actuel, ni même pour faire du heavy metal ou du grunt. Rammstein et Céline Dion utilise-t-il le même micro?
Possible. Le micro, comme un compresseur ou un préampli, ne sont que des outils : aucune recette magique, il faut essayer, en contexte, et se forger ainsi une expérience.
On pourrait donner des trucs tout faits, mais ça va être matière à débat, car au-delà de tel ou tel micro, ça va être surtout comment on l'utilise qui va donner la couleur (nombre, distance à la source, arrangements, etc...)
Il s'agit d'un article intitulé "choix du micro pour le chant" et non "comment composer avec âme et sensibilité" d'où mon attente pour des réponses techniques.
Désolé que la critique heurte la sensibilité des AFicionados et je promets que dés que je chercherais des informations sur la philosophie de la musique chez les condescendants je ferais appel à toi Hakim.
Bref Nantho Je suis certain que tu as plein de compétences techniques et je te remercie de vouloir nous en faire part. Après le bla-bla c'est peut-être pas obligé.
Ben tu peux continuer sur les tutos Youtube, et bonne chance pour la suite avec un avis obtus comme le tien...
hhub17
Hors sujet :
Pour ceux qui ont déjà fait faire des travaux chez eux, de plomberie, électricité ou autres : le type arrive, il regarde ce qu'il y a à faire, discute les solutions techniques et souvent, va louer tout le matos dont il a besoin, et qu'en général il connaît pour l'avoir déjà utilisé. Il n'a pas tout chez lui car le stock coûte cher.
Dans le sujet :![]()
En home studio, on ne peut pas louer tout le matos, et on ne peut pas souvent bouger le studio, souvent parce que c'est chez soi qu'on bosse, que c'est là où on peut passer du temps sur son matériel et se consacrer à la musique. Et on n'a pas tant de sousous que cela, c'est pour cela qu'on lit les articles et tests d'AF avant d'acheter ses micros...
Du coup, il me semble que la meilleure démarche serait d'emprunter/louer des micros et de tester dans le studio en cause pour pouvoir y obtenir le rendu qu'on souhaite en général, avec la voix qu'on y utilise en général (la siennne le plus souvent).
Et si on n'aime pas écouter sa propre voix enregistrée (ça arrive souvent), et qu'en plus on est débutant avec une oreille pas forcément entraînée à évaluer le matériel et les morceaux (c'est quand même une série "bien débuter"), le mieux c'est d'amener aussi des gensses qui savent et qui ont un peu d'expérience, voire qui possèdent le matériel à tester et pourront dire s'il rend plus ou moins bien là que dans d'autres conditions (les correspondants AF
). Et d'autres qui ne savent pas mais ont un peu d'oreille
, notamment les filles et les enfants ont l'oreille souvent plus sensible ou du moins perçoivent des fréquences au-delà de ce que les hommes perçoivent.
Je dis ça mais j'ai commencé par acheter du matériel qui brillait en vitrine et dans les tests AF, sans me préoccuper de tester chez moi ni de l'acoustique de ma pièce. Puis j'ai voulu déménager tellement ma chambre
pourrissait les enregistrements. L'acoustique du lieu d'abord, sinon tout ce qu'on fera en enregistrement sera mauvais. Mais on peut toujours faire du VSTi, des prises directes de guitares et basses avec simus d'ampli etc., ne me faites pas écrire ce que je ne pense pas. On peut ensuite faire les enregistrements voix ailleurs, dans un lieu adapté, avec un micro emprunté qui ira bien, voire plusieurs micros différents pour la même prise, et ensuite on retient le meilleur.
Voilà, j'ai remis les smileys après plus ou moins au pif, je les avais oubliés.![]()
Be bop a loulou !
Eric Music Strasbourg
bref je ne comprends pas la critique gratuite de certains. on peut ne pas y trouver son compte mais alors on passe son chemin...
bref fais gaffe Nantho dans deux secondes t'as plus le droit de respirer.
Eric
Will Zégal
Midiamat Prod
Citation :Ensuite avoir du matos extrêmement neutre sur toute la ligne.
Mais pourquoi tu parles de mastering ?
Le but, c'est d'avoir la chaine audio la plus courte, idéalement micro>préampli>enregistrement et de traiter le moins possible.
Effectivement le pré-mastering n'a rien à faire dans ce discours, je voulais .
L'idée d'avoir un micro peu coloré n'a pas de sens. Le but, c'est l'accord avec la voix et le contexte. Un très coloré pourrait marcher sur une voix et un accompagnement, pas sur un autre.
Tout à fait d'accord. Le dilemme est qu'il faut posséder plusieurs types de micro et pré-ampli pour avoir la couleur sonore recherchée.
La question était: quel serait le micro le plus polyvalent qu'un home-studiste pourrais utiliser?
d'où l'idée (saugrenue je l'accorde) du micro neutre puis du traitement par plug-ins pour obtenir la couleur désirée. c'était juste un truc, une voie, (bonne ou pas bonne!) et je n'ai jamais dit que c'est ce qu'il fallait faire.
Je pense que plus un enregistrement sera coloré plus il sera difficile de le traiter si il ne convient pas.
Qui peut le mieux, peut le pire ! (Surtout dans le son)
Will Zégal
Par ailleurs, j'ai de plus en plus tendance à penser qu'il vaut mieux un micro coloré qui va donner une touche et un caractère à ses enregistrements, même si ce n'est pas le micro idéal pour chaque prise effectuée, plutôt qu'un micro neutre qui risque de donner des enregistrements assez communs, manquant de caractère, même s'il est vrai que la MAO permet aujourd'hui de fortement orienter la coloration d'une prise à postériori. Il y a quand même des caractéristiques qui se trouveront ou pas dans la prise et qu'il sera difficile de changer ensuite, encore plus quand on n'a pas l'expérience de la façon dont sonnent d'autres micros.
Après, si on veut UN micro assez neutre pour tout faire, je trouve qu'un C414 est un bon candidat.
Il y a d'autres choix, un peu plus audacieux. A une époque, je recommandais le Crowley & Tripp Naked Eye, un micro à ruban deux faces, avec un côté "clair" très efficace sur les voix (et d'autres sources) et un côté "sombre" dédié à la reprise d'amplis (guitares, basses) mais utilisables sur plein d'autres trucs.
Crowley & Tripp a été mangée par Shure chez qui on trouve le descendant du Naked Eye sous la référence KSM313/NE, nettement plus chère qu'à l'époque de Crowley & Tripp où il était vendu sous les 1000 €. Au prix Shure, je ne recommanderais plus forcément ce micro : je pense qu'on peut trouver des choses plus accessibles et cependant intéressantes chez Blue et d'autres marques assez récentes ou encore chez Oktava.
De toutes façons, tout ça dépend beaucoup de ce "tout" faire veut dire, notamment avec la question de la pratique instrumentale du possesseur du home-studio.
On n'aura pas les mêmes priorités selon qu'on enregistre majoritairement
- des voix et des guitares acoustiques
- des guitares et basses électriques
- des percussions
- voix et piano
- des cuivres et vents
C'est pour ça que si on cherchait à dire de quel unique micro s'équiper pour avoir la plus grande polyvalence, on arriverait vite à une liste énorme. Surtout si on laisse libre la fourchette de prix, laquelle peut aller de quelques dizaines à quelques milliers d'euros.
Sans compter que "home-studio" recoupe des réalités et pratiques très différentes, allant du poste MAO dans un coin de chambre ou de salon à un vrai studio à usage professionnel dans sa cave ou au fond du jardin.
Et les besoins ne sont pas les mêmes entre quelqu'un qui ne travaille que sur ses propres projets et quelqu'un qui bosse pour des clients, entre quelqu'un qui fait de la musique essentiellement électronique avec quelques voix additionnelles et quelques autres sons ou quelqu'un qui est un professionnel chant-guitare acoustique, etc.
Je pense plutôt que la bonne démarche d'équipement est de commencer par prendre (après essais) un premier micro qui corresponde aux prises que l'on réalise le plus souvent modulé par les possibilités d'emprunt / location que l'on a (ça ne sert à rien de mettre quelques milliers d'euros dans un Neumann si en a besoin 4-5 fois par an et qu'on peut le louer pas loin).
Ensuite, au fil du temps et selon son budget, on complète sa collection en ajoutant d'autres micros.
[ Dernière édition du message le 09/01/2019 à 12:23:16 ]
hhub17
Citation de Will Zégal
Sans compter que "home-studio" recoupe des réalités et pratiques très différentes, allant du poste MAO dans un coin de chambre ou de salon à un vrai studio à usage professionnel dans sa cave ou au fond du jardin.
C'est très vrai ! J'avais un voisin professionnel, tout un studio dans la cave, mais aucune voix, rien que de la musique synthétique de pubs, d'accompagnement d'images etc. Mais il gagnait sa vie avec et bossait tout le temps. Rien à voir avec moi et mes projets qui ressortent tous les 3 ans quand je dégage 5 à 10 jours pour jouer et enregistrer dans mon coin de bureau, mais qui fait surtout de l'acoustique, chansons, instrus acoustiques et un peu de VSTi par-dessus. Donc lui n'avait pas besoin d'un micro, moi oui mais tous les 36 du mois donc pas utile de dépenser plus de 350 ball€s dans un micro. Et par contre si j'étais pro du chant, un micro à 3000€ m'intéresserait bien, pour peu qu'il soit le mieux adapté à ma voix.
Be bop a loulou !
[ Dernière édition du message le 09/01/2019 à 16:11:59 ]
Will Zégal
Pour répéter, faire des maquettes et démo, un bon dynamique dans un bon préamp ou un statique à large membrane qui pourra servir aussi pour d'autres usages (guitares, vents) suffit.
Quand tu enregistres ton album, pour peu que tu veuilles le faire toi même chez toi (ce qui n'est pas forcément la meilleure idée si t'es pas aussi ingé son), le micro à 3000 boules, tu le loues pour 50 balles par jour pendant quelques jours.
Mais si tu n'as pas une acoustique adaptée, le mieux est encore d'aller passer 2 jours en studio.
Franchement, je vois relativement peu de cas où l'achat de micros haut de gamme se justifie en home-studio. J'en ai quelques uns et, pour les répétitions avec les musiciens de mon groupe (que j'enregistre en multipistes pour pouvoir les retravailler ensuite), la plupart du temps, je ne m'enquiquine pas à sortir des micros à 1200 €, à leur faire prendre des risques et devoir gérer de la repisse : j'enregistre avec des SM57/58 et ça suffit largement.
rroland
Franchement, je vois relativement peu de cas où l'achat de micros haut de gamme se justifie en home-studio.
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Un ami très cher s'est offert un jour un U87 pour son home studio... Et a découvert que le local où il enregistrait disposait d'une acoustique infâme. Pour réaliser des maquettes, un micro de moins de 500 € suffit amplement !
Une erreur courante en home studio est de croire qu'un micro très haut de gamme va faciliter la vie. Ceci est vrai dans un acoustique traitée. Dans tous les autres cas, cela amène surtout des soucis en plus.
Midiamat Prod
Le problème du "micro neutre", c'est qu'il sera souvent moyen dans tout.
...
De toutes façons, tout ça dépend beaucoup de ce "tout" faire veut dire, notamment avec la question de la pratique instrumentale du possesseur du home-studio.
...
Je pense plutôt que la bonne démarche d'équipement est de commencer par prendre (après essais) un premier micro qui corresponde aux prises que l'on réalise le plus souvent modulé par les possibilités d'emprunt / location que l'on a (ça ne sert à rien de mettre quelques milliers d'euros dans un Neumann si en a besoin 4-5 fois par an et qu'on peut le louer pas loin).
Ensuite, au fil du temps et selon son budget, on complète sa collection en ajoutant d'autres micros.
Tout à fait d'accord avec ton post Will Zégal.
Franchement, je vois relativement peu de cas où l'achat de micros haut de gamme se justifie en home-studio.
pour les répétitions avec les musiciens je ne m'enquiquine pas à sortir des micros à 1200 €, à leur faire prendre des risques et devoir gérer de la repisse : j'enregistre avec des SM57/58 et ça suffit largement.
Et bien même en "studio pro" la pratique se fait parfois pour certains enregistrements combo! (Shure Beta 58, Sennheiser e865 et même Audix i5)
Qui peut le mieux, peut le pire ! (Surtout dans le son)
Will Zégal
Je me rappelle avoir samplé une batterie et j'avais essayé plein de micros sur la caisse claire. Ben pour le résultat voulu, celui qui était le plus adapté, qui donnait le son le plus adéquat, ce n'étaient pas les fins micros statiques capables de capter beaucoup de nuances du son, mais un simple SM57
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