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réactions au dossier [Bien débuter] Préampli micro - Introduction

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Sujet de la discussion [Bien débuter] Préampli micro - Introduction
preampli-micro-introduction-2858.jpg
Cela fait quelque temps déjà qu'un thème pointe le bout de son nez de manière récurrente au sein des commentaires de cette série : la question du préampli micro. À l'origine, je n'avais pas prévu de traiter le sujet à ce stade du guide, mais comme la demande se fait de plus en plus insistante et que les aléas de la vie m'empêchent pour l'instant de suivre le plan initialement envisagé, voici donc un premier épisode consacré à cet épineux "problème"…


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26
Citation de sibanak :
Partagé.
J ai pas l impression qu un preampli haut de gamme, même si son usage n est pas justifié pour un néophyte, soit difficile à utiliser.


ca dépend du préampli, je pense que Nantho parle des choses typées, colorées et/ou bourrées de réglages plus ou moins exotiques. il y a quelque 8/9 ans j'avais une tranche LA610 MKII, je pense ne jamais en avoir tiré le potentiel. Par contre j'avais un grace design assez cher mais très simple dans le concept et très transparent, le rendu était top

Avocat du diable et de sa musique et expert en vacuité dispendieuse.

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Je pense que Nantho conseille juste aux débutants de ne pas claquer tout leur pognon dans un préamp en imaginant que cela fasse des miracles.
Et il a raison là-dessus.C'est une approche de vieux sage sioux.:-D
Après si vous avez du fric à dépenser...
Pour ma part, j'en ai pas de préamp ; je rentre direct dans mes enregistreurs analo ; ça me suffit pour ce que je fais, pour l'instant en tout cas. Par contre, j'ai de bonnes grattes, de bons amplis grattes et de bons micros. Une bonne chaîne de son tout simplement.

"Je voudrais connaître la musique dont la queue de mon chien bat la mesure"

Mes oreilles préfèrent une bonne musique mal enregistrée qu'une mauvaise musique bien enregistrée.

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Citation de perigo :
Je pense que Nantho conseille juste aux débutants de ne pas claquer tout leur pognon dans un préamp en imaginant que cela fasse des miracles.
Et il a raison là-dessus.C'est une approche de vieux sage sioux.:-D
Après si vous avez du fric à dépenser...

Oui , voila qui est bien résumé.

Citation de perigo :

Pour ma part, j'en ai pas de préamp ; je rentre direct dans mes enregistreurs analo ; ça me suffit pour ce que je fais, pour l'instant en tout cas. Par contre, j'ai de bonnes grattes, de bons amplis grattes et de bons micros. Une bonne chaîne de son tout simplement.

c'est déjà ça.

De toute façon avec un préampli qualitatif ajouté , le signal passe par des convertisseurs pour rentrer sur le disque dur et il faut encore repassser par une conversion au mix, ce qui "écrase" le signal. Le signal sera toujours tributaire de la qualité et de la transparence des convertisseurs. Alors en théorie, ça gaze ... sauf qu'on ne mixe pas sur une table"physique" et que le cd qu'on tenterait de réaliser n'ira pas dans une société qui réalisera un masterinf digne de ce nom. au final la production amateur même soignée sera loin de ce que peut réaliser la production avec les moyens démesurés dont elle dispose.
vous tirerez la quintessence d'un très bon préampli avec un résulat simplement different en enregistrant avec de l'analogique. le transfert ne s'effectuant qu'après. c’est une méthode utilisée par certains , couteuse, qui font du montage sur bande analogique en lieu et place de samples , et là aussi ça sonne differemment.
un truc encore à préciser , les préamplis à lampe actuels qualitatifs sont plutôt transparents, voire très naturels et les préamplis qualitatifs transistors sont colorés , (au sens musical bien sur). donc si on veut du punch et de la couleur faudrait taper davantage dans un neve 1073 , ou API 512c qu'un Drawmer ou un fear.
Au vu de mes petits tests en situation , j'ai choisi délibérément des préamplis à transistors, et pour de la musique acoustique uniquement.

les cartes sons restituent de mieux en mieux la musique acoustique cependant aujourd'hui quand je compare avec le matériel d'il y a dix ans. dans l'ensemble j'entends plus de transparence. et de toute façon je ne peux pas me payer un studio comme je l'envisage , ça se chiffrerait en dizaines et dizaines de milliers d'euros.

quand je parle de préamplis à lampe on oublie les berhinger , bellari art , etc ... Je parle de Manley , Summit , tubetech , etc ...




En france on a du pêt drôle , mais on a pas d'idées.

CANIGOU ...C'EST  FOU !!!

un jour ton tour viendra

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Salut, :lol:
Ca m'intéresse bien ce sujet... quoique je ne suis pas dans la config Home Studio tout numérique.
Je passe par le ou les micros, puis une (petite) table de mixage yamaha -analogique, donc- avant d'attaquer un enregistreur numérique... Le PC ne me sert que pour le mixage.
Donc pas de carte son, mais je pense que les principes sont les mêmes ?
A plus, et longue vie à cette série !
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Tout d'abord merci à Nantho de partager ses expériences !
Je partage quelques opinions comme le fait qu'il est inutile de mettre 4000€ dans un préamp pour le brancher sur l'étage de préamplification ligne d'une Scarlett :lol:
Mais je pense qu'on ne peut pas comparer un préamp de carte son et un préamp dédié car ils n'offrent pas les mêmes prestations.
La tension interne, le fait de régler l'impédance, le fait que ça soit un transistor, lampe ou hybride, qu'il soit coloré ou transparent, etc... donne un éventail de possibilités indéniable alors que le préamp de carte son n'offre qu'un choix, qui plus est, limité ne serait ce qu'en terme de gain.
De plus, un préamp externe peut s'avérer indispensable selon le micro et la source : je vais chuchoter dans un SM7B sur une scarlett :lol:. Ca peut fonctionner mais avec du souffle et une conversion pas optimale ...

A mon avis, l'utilité d'un préamp dédié doit se baser sur :
- La source / le micro utilisé
- La qualité des convertisseurs de l'interface
- Le résultat souhaité

Pour ma part, j'ai plusieurs préamplis sous la main et pourtant mon interface Audient ID44 possède des préamps de bonne qualité d'après tous les tests dont celui d'AF ... De qualité loin loin de ce que je possède à coté comme le Gainstation de SPL qui offre 95db de gain, une plage dynamique supérieure, du punch, réponse en fréquence supérieure, etc... Quand je branche un ruban ou un dynamique, je suis bien content d'avoir de la réserve et la possibilité d'attaquer le convertisseur dans sa plage optimale ;)
Même l'ART MPA2 (tant décrié car ART) rendra justice à un micro d'entrée de gamme comme le NT1A, qui paraitra feutré, trop sibilant, etc... sur un préamp de carte son de base. Donc à mon sens, le préampli est TRES important mais il est inutile d'en avoir un qui soit largement supérieur au reste de son matériel comme suggéré par l'article.
Et à contrario, je dirai qu'il est totalement inutile d'acheter un U87 pour le brancher sur le préamp d'une carte son de base car on aura la qualité du plus mauvais élément de notre chaine audio, comme toujours ;)
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Le haut de gamme archi classique, les design les plus simples, type API 512v ou CAPI vP28, à mon avis, on peut pas se planter...
Bien envie de lire la suite du guide :) !

[ Dernière édition du message le 15/06/2019 à 22:57:20 ]

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Moi je comparerais plutot un preampli, meme Neve, à un numero 6 (pour faire l'analogie avec le foot) comme les Makelele, Kroos ou Ngolo Kante. Un joueur solide, et qui bonifie l'ensemble de l'équipe et qui permet aux stars (micros), de bien jouer, voir de briller.

Dans le role de la Ferrari, ou de la diva, je verais plutot un U87, qui est tres capricieux en home studio (surtout mal ou peu traité), et qui n'aime vraiment pas tous ce qui est nasal...

... un Neve n'est vraiment pas très compliqué à utiliser (ok, mon expérience n'est pas celle de mon voisin).



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Un bon préampli et un bon convertisseur, transparents et fidèles et un micro correct, voilà ce qu'il faut pour débuter.
Sur un lafont / grace / millennia... même un micro à 100 euros peut devenir intéressant alors qu'un micro haut de gamme branché sur une scarlett ou une babyface ne sert pas à grand chose.
Pour ne pas trop dépenser, misez sur la qualité durable et évitez les machines miracles à 50 entrées à 1 euro 50 le canal.
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Un bon préampli et un bon convertisseur, transparents et fidèles et un micro correct, voilà ce qu'il faut pour débuter.
Sur un lafont / grace / millennia... même un micro à 100 euros peut devenir intéressant alors qu'un micro haut de gamme branché sur une scarlett ou une babyface ne sert pas à grand chose.
Pour ne pas trop dépenser, misez sur la qualité durable et évitez les machines miracles à 50 entrées à 1 euro 50 le canal.
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Le préampli, tout comme le micro, tout comme le convertisseur, tout comme l'instrument de musique, le musicien, l'accoustique du lieu, ect n'est qu'un maillon de la chaine que représente un enregistrement audio. les uns agissants, interragissants sur les autres. Au final c'est pas toujours évident de mesurer l'incidence l'impact individuelle de chaque maillon de façon précise en bout de chaine. La meilleur des reverbs avec un dry disont sans trop d'interet, ne pourra pas faire valloir son potentiel. Alors qu'une reverb commune mais avec un super dry pourront donner un résulat intéressant. Tout ça pour dire qu'il n'est pas façile de toujours rendre a Paul ce qui lui revient. D'où la complexité, et même le fond des sujets abordés avec ce type de discussions.
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Oui enfin on part du principe qu'on enregistre quelque chose qui mérite de l'être, que l'on ne capte pas dans des wc et que si musique il y a, elle est jouée correctement...
Pour revenir au préampli micro, c'est quand même le maillon de la chaine le plus mal traité et celui qui pourrit le plus les prises des gens.
Un bon micro dans un préamp moyen... c'est se laver à l'eau marron...
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Je suis plutôt d'accord avec les sages paroles de vieux chef Sioux, plus il y a de réglages, plus il y a de possibilités de pourrir ce qu'on fait. Expérience vécue:facepalm:.
Récemment, il y a eu un débat quelque part (je suis même pas sûr que ce fût ici) sur l'impédance. C'est peut-être la seule raison valable d'acheter un préampli moyen : lorsque l'on a une carte son de bonne qualité mais avec une impédance inadaptée au micro. (et qu'on veut pas souder une résistance à un câble micro ! !)
J'avais déjà constaté du mieux avec un simple Behringer MC200 (honni pour sa lampe pourrie d'origine) par rapport à mon Toneport, avec un micro dont je ne me souviens plus de ce que c'était. Et pourtant ce n'était pas encore l'idéal.
Sur le reste, d'accord avec Nantho, comme d'hab', et vlg aussi d'ailleurs, claquer ses billes de façon homogène sur l'ensemble de la chaîne du son, et d'abord assurer l'acoustique du lieu.

Be bop a loulou !

[ Dernière édition du message le 16/06/2019 à 17:52:08 ]

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Citation :
Sur beaucoup de petites interfaces, on a pas de vraies entrées ligne mais des entrées préamplifiées au format combo XLR/Jack, c'est notamment le cas de la UR22. Effectivement dans ce genre de cas le signal passe systématiquement par les préamplis de la carte.


Dans le cas des entrées combo XLR/jack, soit l'interface est équipée d'un switch "mic/line" qui désactive le préampli en position "line", soit l'interface attend un niveau micro en XLR et ligne en jack. Du moins par convention...

SWAT - Sound Workshop & Audio Tactics

Accompagnement de projets, prises de son et mixage pour artistes non professionnels.

Le SWAT sur le web : Facebook - SoundCloud

 

39
Citation :
Même l'ART MPA2 (tant décrié car ART) rendra justice à un micro d'entrée de gamme comme le NT1A, qui paraitra feutré, trop sibilant, etc... sur un préamp de carte son de base.


Tout à fait d'accord, pour en posséder un (avec changement des lampes par des NOS), c'est un appareil qui peut (pas systématiquement) rendre service, y compris avec autre chose que de l'entrée de gamme en micro.

Un exemple. Une séance de prises de voix avec un chanteur pop, chez lui. La pièce n'est pas traitée, le micro statique (AKG C214, mais peu importe) ramasse trop de vilaine réverb' de la pièce et trop de sibilance. Je le range et je sors mon dynamique Beyer M88.

Branché direct sur mon interface Roland Studio-Capture, le M88 rend un résultat honnête mais un peu "plat". Je branche sur l'Art MPA II, je mets surtout du gain "clean" et peu de lampe, je joue avec l'impédance et là… le son s'ouvre et possède une bonne assise dans le bas-médium. En 10 mn, j'économise une heure d'EQ + drive au mix. Le chanteur est content de ce qu'il entend dans son casque, donc il est plus à l'aise pour chanter.

N'importe quel outil peut être utile… dans les bonnes conditions.

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[ Dernière édition du message le 16/06/2019 à 22:10:45 ]

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La gestion de la distorsion harmonique, quelque soit le préampli ou channelstrip utilisé, est pourtant hyper simple tant qu'on ne cherche pas à taper à 0dBfs à la prise.
J'ai rarement vu de bon préamplificateurs qui colorent irrémédiablement le son d'une voix avec un signal à -12dBfs en crête en sortie.
On a des préamplificateurs très différents au studio : Du Neve Portico II au Gas Cooker en passant par du UA610 et autre Summit 2BA-221 hybride, on a aussi un Pre73 DLX et un audient MICO donc en gros on a de tout.
Tous ces préamplis ont un caractère (sauf le MICO), mais de tous je dirai que seul le Gas Cooker tend à colorer "tôt". Mais c'est un appareil très rare et cher dans un format étrange qui ne peut qu'effrayer un débutant.

Pour tous les autres, soit on écrête la conversion avant de colorer au préampli (genre le MICO ou le PorticoII sans la texture), soit il faut vraiment taper à -5dBfs en crête après conversion pour avoir une coloration.

Donc c'est très simple en fait : dès lors qu'on atténue pas le signal en sortie de préampli (en laissant le output gain sur unity ou au max selon les modèles), quelque soit le préampli choisi, si on monte le gain jusqu'à ce que le niveau crête atteigne -12dBfs on est pas censé colorer la source. Se serait pas du matériel pro sinon.

En réalité donc, la distorsion harmonique c'est facile à gérer : il suffit de pas mettre trop fort. C'est du bon sens.

Mais la couleur d'un préampli, ce n'est pas que la distorsion quand on rentre fort dedans, c'est aussi l'impact dynamique et temporel sur le signal en fonction du type de circuit utilisé.
En fait, ce qui rend réellement difficile le choix d'un préampli, c'est plutôt la présence d'un transformateur en entrée et/ou en sortie.

Ce qui fait généralement la différence entre un préamplificateur de carte son et un préamplificateur haut de gamme "vintage" ou à lampe (où la lampe fournit réellement le gain initial, pas les circuits hybrides où la lampe n'intervient qu'en fin de circuit au niveau ligne), les transformateurs ont un impact sur le "slew rate", autrement dit, ils tendent à "ramollir" le signal, surtout dans les aigus, ce qui va changer le facteur de crête, même à bas volume (puisque les aigus sont "ralentis").

Et c'est là la source des mauvaises surprises quand on utilise un préampli haut de gamme au milieu de ceux d'une carte son : les préamplificateurs embarqués n'utilisent pas de transfos. Les préamplificateurs haut de gamme en utilisent souvent (Neve, API, UA, Manley, Tube Tech, Chandler etc.). Et donc on doit faire cohabiter au mixage des sons enregistrés avec des préamplis qui "claquent" et des préamplis qui vont avoir tendance à être naturellement plus "mou".

Pour la voix généralement le problème se pose relativement peu car les transfos vont justement arrondir les angles et rendent moins difficile la compression et le de-essing.
En revanche, sur une prise batterie par exemple, ça peut pourrir la vie si on fait cohabiter des toms enregistrés avec les préamplis de la carte son et une caisse claire enregistrée avec un 1073 qui utilise des transfos, parce qu'ils n'ont pas le même cadre dynamique du tout. C'est pour ça qu'on aime bien les préamplis 8 canaux, parce qu'on garde le même rendu dynamique sur tous les éléments de la batterie ou sur plusieurs micros devant un amplificateur, ce qui lui donne naturellement une cohérence.

C'est ce qui fait le succès de Grace Design par exemple, puisque leurs circuits n'ont pas de transfos. Se sont en gros des circuits globalement similaires à ceux d'une carte son mais en plus haut de gamme. Donc la cohabitation est facile avec des éléments enregistrés avec les préamplis embarqués puisqu'ils sont de la même famille.

Reste aussi l'impact de l'impédance. Par exemple, les préamplificateurs SSL ont une impédance très faible qui peut avoir un impact énorme sur la réponse en fréquence des microphones passifs. Même un 1073 peut potentiellement se révéler décevant avec un microphone passif à ruban dont l'impédance dans le grave peut atteindre 1000 Ohms, ce que les 1200 Ohms du 1073 vont avoir du mal à gérer (en fait la couleur du 1073 vient aussi en partie de cette impédance faible qui équivaut à torturer les microphones).

Bref, le plus important quand on veut utiliser un préampli c'est de bien choisir sur quelle source l'utiliser.

Rob' Schneider,

Ingénieur du son et musicien à We Tailor Sound,

Batteur de La Loom Spencer and Partners

Musicien joker de Joe Chicago 

Favorite tools : Samar VL37A, PorticoII, Reaper, Smart Eq, Axiom.

41
D'accord avec toi dans l'absolu Robin Schneider, après je crois que ce qu'on oublie un peu, c'est que cette série d'articles s'adresse à des débutants. Donc des gens qui n'auront rien compris à ton explication vu que déjà aux termes de dBFS et de distortion harmonique, on les a perdus ;)

Avocat du diable et de sa musique et expert en vacuité dispendieuse.

42
Par contre, ce qui serait top, ce serait un petit tuto du genre tel pré ampli micro pour tel usage (même s'il est vrai qu'il n'y a pas de règle) .

Pour les fans du KEMPER (entraide, news, ...)  : Kemper Addict à la Francophone (sur fb)

Warlus, nos démos

43
Citation de Robin :
" La gestion de la distorsion harmonique, quelque soit le préampli ou channelstrip utilisé, est pourtant hyper simple tant qu'on ne cherche pas à taper à 0dBfs à la prise.
J'ai rarement vu de bon préamplificateurs qui colorent irrémédiablement le son d'une voix avec un signal à -12dBfs en crête en sortie.

Donc c'est très simple en fait : dès lors qu'on atténue pas le signal en sortie de préampli (en laissant le output gain sur unity ou au max selon les modèles), quelque soit le préampli choisi, si on monte le gain jusqu'à ce que le niveau crête atteigne -12dBfs on est pas censé colorer la source. Se serait pas du matériel pro sinon.

En réalité donc, la distorsion harmonique c'est facile à gérer : il suffit de pas mettre trop fort. C'est du bon sens.

Mais la couleur d'un préampli, ce n'est pas que la distorsion quand on rentre fort dedans, c'est aussi l'impact dynamique et temporel sur le signal en fonction du type de circuit utilisé.
En fait, ce qui rend réellement difficile le choix d'un préampli, c'est plutôt la présence d'un transformateur en entrée et/ou en sortie.

Bref, le plus important quand on veut utiliser un préampli c'est de bien choisir sur quelle source l'utiliser.


Il ne faut pas jeter le Robin avec l'eau du bain !
Moi je trouve qu'il est très bien le commentaire de notre ami Robin Schneider, et même si je n'ai pas encore tout compris ni integré il a le mérite d'être instructif.
" le plus important lorsque l'on veut utiliser un préampli c'est de savoir sur quelle source l'utiliser" ( ( il faut l'imaginer dit par Lucchini :)) en fait ceci est très claire et limpide.
On me dit que ce post s'adresse à un débutant, il s'adresse à un débutant ? à un pauvre ou à un simple esprit ?
Ce qui me semble incomplet dans ce tuto c'est qu'il est difficile de vouloir définir des règles sans tenir compte des objectifs : on est tous la un peu comme des cuisiniers réunis, l'un veut faire une pièce montée, l'autre une tarte au pomme, l'un va dire l'important c'est les fruits, un autre la farine et un dernier "mais non c'est la cuisson qui compte !"
Quand j'étais vendeur high-tech, lorsqu'un client arrivait avec toutes ses questions, et commençait à me parler de tel ou tel matos, dot il avait entendu parlé, j'avais pour leitmotiv de demander "qu'est ce que vous faite, et qu'est ce que vous voulez faire ?"
Concrètement que vous ayez 300 euros, 500 euros, 2000 ou 5000, le rapport investissement entre interface préamp, cable isolation et mic est entièrement subordonné à l'objectif final ( avec en tête la règle immuable que le plus faible maillon de la chaine influera grandement sur le rendu final)
Que veux tu faire ? tu es un rappeur qui envoie du lourd? tu est la future céline dion ? tu monte ton studio et compte enregistrer tes amis contre-ténor dans ta chambre ? Dans certains cas de figures effectivement le préamp n'aura que peu d'importance et un dynamique fera l'affaire, alors que dans d'autre cas ce sera exactement l'inverse. affaire à suivre.
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Le choix du préampli, c'est (comme le choix du micro) semblable au choix de l'objectif pour un photographe. On ne peut le faire qu'à la prise, sans de "undo" possible. Lorsqu'on pratique en home studio, on se contente souvent de ceux qui sont intégrés dans la carte son, ou l'on met le doigt (la main, le bras) dans l'engrenage et on commence à acquérir un tas de matériel, à revendre ses gosses, son épouse, le chien :mdr:

Pour le reste : totalement d'accord avec Robin Schneider. Les micros à ruban passif, comme il l'écrit très justement, peuvent se révéler décevant dans un Neve (ou autre), et épatant dans un SSL. Certains revendent leur micro à ruban "qui ne sonne pas terrible", simplement parce qu'ils ne l'ont pas utilisé avec le préampli convenable (ou de trop basse impédance).