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== Djizz ==
« le top des romplers »
Publié le 16/08/13 à 16:25
Rapport qualité/prix :
Excellent
Cible :
Les utilisateurs avertis
Synthé à lecture d'échantillons ou "rompler".
Polyphonie : 64 voies
Multitimbral : 16 parts
640 patches dont 1 banque USER et 1 banque GM soit véritablement 384 patches véritablement propres au JV.
Chaque patch est composé de 4 tones (samples de base) combinables deux par deux via un des circuits de synthèse du JV (VCA, VCF, LFO, modulateur en anneaux, booster).
1 module d'effets numérique de très bonne qualité avec entre autres flanger, phaser, délais (très bons), distorsion, chorus, reverb.
+ 1 reverb et 1 chorus indépendant.
A noter : le multi effets et les LFOs sont synchronisables au midi clock, ce qui est particulièrement efficace pour les délais ou pour obtenir des effets rythmiques avec les LFOs.
En mode performance (16 patches en multitimbral), le module d'effet, la reverb et le chorus sont communs aux 16 patches : c'est à mon sens le seul (et gros) défaut du JV 1080.
Les sons sont modulables dans tous les sens et très bien programmés : via les modulateurs externes (bend, modulation, expression), ou internes (2 LFOs, 1 enveloppe VCA, 1 enveloppe VCF). Les sons en sortent riches et dynamiques, surtout les nappes et les leads.
Connectique midi complète + 3 sorties stéréo analogiques en 6,35.
Un autre point fort du JV : la possibilité d'ajouter 4 cartes d'extension SR-JV80. Avec une moyenne de 250 patches par cartes, c'est un millier de patches supplémentaires sous les doigts.
UTILISATION
Malgré de grosses capacités de synthèse, l'utilisation est simple et le manuel utilisateur est très didactique.
Le système de navigation des patches est pratique vu la quantité de patches : une grosse molette qui permet de parcourir un à un ou de 10 en 10 ou navigation grâce aux touches +/- avec possibilité de navigation accélérée en les pressant simultanément.
Pour éditer les patches, il faut rentrer dans les menus, ce qui fait du JV 1080 davantage un instrument de studio que de live sauf à disposer d'un contrôleur externe. Malgré tout la navigation est rendue relativement facile par l'organisation matricielle des menus : horizontalement on navigue de patch en patch (en mode performance) ou de module en module (en mode patch), verticalement on édite les paramètres.
SONORITÉS
Le JV 1080 a marqué et marque encore le paysage sonore contemporain. Certains patches sont même devenus cultes (que serait la bande son de "qui veut gagner des millions" sans l'immanquable patch "flying waltz" ?).
Plus généralement, la palette sonore est très variée avec une dominante électronique, musique de films, effets et nappes.
La banque A est majoritairement composée de sons acoustiques à commencer par les pianos (moyens), les rhodes et autres wurlitzers (excellents), orgues (hammond bons voire très bons, église bons), leads électroniques tous bons, bells (dont le classique fantasia du D50) et les guitares.
Banque B : guitares saturées, basses (bonnes avec une dominante électronique - Moog, MS20, etc. - ), leads électroniques (tous bons AMHA), glissant vers les instruments solo acoustiques (bons) en passant par l'incontournable shakuhachi.
Banque C : leads analogiques (gros son au programme) puis choeurs et pads (les meilleurs patches selon moi) pour finir avec les FX (bons).
La carte "vintage synths" est excellente : le solina est à tomber, les basses, les leads, tout !
Certaines cartes sont très voire trop spécialisées : la carte "orchestral" est presque inexploitable pour un usage courant mais fait référence sur certaines productions spécifiques (ex : la musique des jeux tomb raider II et III).
Les sons analogiques sont tous très bons (bien mis en valeur par des filtres et enveloppes convaincants) et n'ont rien à envier à un VA si ce n'est l'obligation de partir d'une forme d'onde échantillonnée. Par contre certains circuits de synthèse sont inutiles (booster ou modulateur en anneaux) et la qualité des patches repose essentiellement sur les samples de base, les filtres, les LFOs et les effets.
AVIS GLOBAL
J'utilise ce synhté depuis 1995. Je ne le revendrai pas : c'est un must et il est amplement suffisant pour couvrir la palette sonore attendue pour un rompler des années 90. Tout au plus je louche de temps en temps du côté d'EMU ou KORG pour compléter la palette sonore (ah le fameux shaku de l'EMU II !...).
La polyphonie est un gros point fort du JV 1080 : on peut en tirer un mix complet en multitimbral et ça sonne !
A 200 € d'occasion aujourd'hui, c'est un aubaine pour tout musicien désireux de s'équiper à moindre frais et qui veut sonner pro.
Un petit aperçu sur base ROM d'usine et carte Vintage Synths (100% JV-1080 inc. drums) :
Polyphonie : 64 voies
Multitimbral : 16 parts
640 patches dont 1 banque USER et 1 banque GM soit véritablement 384 patches véritablement propres au JV.
Chaque patch est composé de 4 tones (samples de base) combinables deux par deux via un des circuits de synthèse du JV (VCA, VCF, LFO, modulateur en anneaux, booster).
1 module d'effets numérique de très bonne qualité avec entre autres flanger, phaser, délais (très bons), distorsion, chorus, reverb.
+ 1 reverb et 1 chorus indépendant.
A noter : le multi effets et les LFOs sont synchronisables au midi clock, ce qui est particulièrement efficace pour les délais ou pour obtenir des effets rythmiques avec les LFOs.
En mode performance (16 patches en multitimbral), le module d'effet, la reverb et le chorus sont communs aux 16 patches : c'est à mon sens le seul (et gros) défaut du JV 1080.
Les sons sont modulables dans tous les sens et très bien programmés : via les modulateurs externes (bend, modulation, expression), ou internes (2 LFOs, 1 enveloppe VCA, 1 enveloppe VCF). Les sons en sortent riches et dynamiques, surtout les nappes et les leads.
Connectique midi complète + 3 sorties stéréo analogiques en 6,35.
Un autre point fort du JV : la possibilité d'ajouter 4 cartes d'extension SR-JV80. Avec une moyenne de 250 patches par cartes, c'est un millier de patches supplémentaires sous les doigts.
UTILISATION
Malgré de grosses capacités de synthèse, l'utilisation est simple et le manuel utilisateur est très didactique.
Le système de navigation des patches est pratique vu la quantité de patches : une grosse molette qui permet de parcourir un à un ou de 10 en 10 ou navigation grâce aux touches +/- avec possibilité de navigation accélérée en les pressant simultanément.
Pour éditer les patches, il faut rentrer dans les menus, ce qui fait du JV 1080 davantage un instrument de studio que de live sauf à disposer d'un contrôleur externe. Malgré tout la navigation est rendue relativement facile par l'organisation matricielle des menus : horizontalement on navigue de patch en patch (en mode performance) ou de module en module (en mode patch), verticalement on édite les paramètres.
SONORITÉS
Le JV 1080 a marqué et marque encore le paysage sonore contemporain. Certains patches sont même devenus cultes (que serait la bande son de "qui veut gagner des millions" sans l'immanquable patch "flying waltz" ?).
Plus généralement, la palette sonore est très variée avec une dominante électronique, musique de films, effets et nappes.
La banque A est majoritairement composée de sons acoustiques à commencer par les pianos (moyens), les rhodes et autres wurlitzers (excellents), orgues (hammond bons voire très bons, église bons), leads électroniques tous bons, bells (dont le classique fantasia du D50) et les guitares.
Banque B : guitares saturées, basses (bonnes avec une dominante électronique - Moog, MS20, etc. - ), leads électroniques (tous bons AMHA), glissant vers les instruments solo acoustiques (bons) en passant par l'incontournable shakuhachi.
Banque C : leads analogiques (gros son au programme) puis choeurs et pads (les meilleurs patches selon moi) pour finir avec les FX (bons).
La carte "vintage synths" est excellente : le solina est à tomber, les basses, les leads, tout !
Certaines cartes sont très voire trop spécialisées : la carte "orchestral" est presque inexploitable pour un usage courant mais fait référence sur certaines productions spécifiques (ex : la musique des jeux tomb raider II et III).
Les sons analogiques sont tous très bons (bien mis en valeur par des filtres et enveloppes convaincants) et n'ont rien à envier à un VA si ce n'est l'obligation de partir d'une forme d'onde échantillonnée. Par contre certains circuits de synthèse sont inutiles (booster ou modulateur en anneaux) et la qualité des patches repose essentiellement sur les samples de base, les filtres, les LFOs et les effets.
AVIS GLOBAL
J'utilise ce synhté depuis 1995. Je ne le revendrai pas : c'est un must et il est amplement suffisant pour couvrir la palette sonore attendue pour un rompler des années 90. Tout au plus je louche de temps en temps du côté d'EMU ou KORG pour compléter la palette sonore (ah le fameux shaku de l'EMU II !...).
La polyphonie est un gros point fort du JV 1080 : on peut en tirer un mix complet en multitimbral et ça sonne !
A 200 € d'occasion aujourd'hui, c'est un aubaine pour tout musicien désireux de s'équiper à moindre frais et qui veut sonner pro.
Un petit aperçu sur base ROM d'usine et carte Vintage Synths (100% JV-1080 inc. drums) :
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