Sujet de la discussionPosté le 28/01/2024 à 10:12:16Beatstep + Akai S2000 = MPC ?
Bonjour,
Je ne trouve pas beaucoup d'info sur cette association Beatstep + S2000 (ou 3000 ou 3000XL). Quelles seraient les limites d'associer ces deux là en midi ? Finalement est-ce que ca donne pas une petite mpc avec le beatstep dans le role du séquenceur ?
Quand je vois que la MPC1000 est vendu dans les 400€ d'occasion...Alors que le Beastep se trouve à 40€ et le S2000 on en trouve dans les 80€.
A part quelques videos youtube sur le beastep pro et un akai S3000 je crois je ne trouve rien là dessus. Quelqu'un a essayé ? Une idée de ce que ca donnerai pour sampler des vinyle et faire de la house par exemple ?
Je sais que l'édition est un peu galére sur le S2000 mais pourquoi pas avec un 3000XL ?
Bonjour, Effectivement merci pour cette précision.
Donc techniquement qu'est ce que ca donne collé à un sampleur en rack ? Parceque même en partant sur le beatstep pro (environ 150e d'occaz) je reste en dessous du prix d'une MPC 1000.
Dans l'idée je voudrais coupler ca à la Drumbrute impact (c'est la raison pour laquelle je partais plus sur le beatstep plutot que le pro), la drumbrute pour les drums donc et le sampleur pour jouer des samples mélodique par dessus.
L'intérêt des MPC c'est l'étroite intégration entre le séquenceur et le générateur sonore (en l'occurrence sampleur), principe qui a ensuite été poussé à l'extrême par Elektron sur les Octatrack et Digitakt.
Outre cette intégration MIDI qui autorise des choses pas toujours possibles avec un séquenceur externe, le gros avantage, c'est de pouvoir tout sauvegarder sur un support de stockage masse en une seule opération : séquences + sons.
Dans un registre similaire, tous les synthés dotés d'un séquenceur embarqué ou les groovebox dignes de ce nom permettent de sauvegarder la référence des sons utilisés avec la séquence.
Par ailleurs, le BeatStep Pro ne propose que 3 pistes, dont 2 monophoniques (une seule note à la fois), là où le séquenceur embarqué d'une MPC est capable de piloter le moteur interne sur 16/32 parties avec la polyphonie maximale autorisée par le CPU (32 à 128 notes simultanées selon les modèles), sans parler des machines externes (16 canaux MIDI x le nombre de MIDI OUT).
Les sampleurs en rack étaient évidemment conçus pour être séquencés en MIDI, mais dès qu'on multiplie les machines, pour chaque morceau on s'inflige la gestion compliquée des sauvegardes séparées, dans des formats souvent propriétaires, dans les mémoires internes pas toujours exportables facilement, etc.
C'est là qu'un ordinateur devient rapidement indispensable pour organiser et centraliser tout cela.
Sauf évidemment si on enregistre tout en audio assez tôt dans le processus créatif, mais c'est un autre sujet.
« What is full of redundancy or formula is predictably boring. What is free of all structure or discipline is randomly boring. In between lies art. » (Wendy Carlos)
[ Dernière édition du message le 27/08/2024 à 13:56:02 ]