Tous les avis sur Korg SQ-1

- Boîtier en acier, potards comme la série volca, minuscule et pas très rassurant, mais correct dans l'ensemble.

- Prise en main ultra simple car très minimaliste, pas de mémoire pour les pas à pas, en bref tout 'analog' pour les caractéristique voyez vous même.

- Je conseillerais cette machine pour ce qui expérimente, joue de la techno, acid et aime faire des boucles étrange.

- Plus dédiée au modulaire et synthé analogique, possible via midi pour les numériques.

- Je l'ai revendu à contre coeur, j'espère la retrouver.

Voilà, musicalement JoeyRex.

- Je l'utilise avec des synthés mono et poly (avec un MIDIpal pour sequencer des accords), mais l'ai surtout chopé pour l'utiliser sur un Korg Arp Odyssey.
- Je l'ai reçu il y a une 6-aine d'heures.
- J'ai d'autres séquenceurs.

Il s'agit d'un petit séquenceur 2x8 pas sur deux canaux (A et B), ou 16 pas sur un canal, tout analogique, avec du midi out et de l'usb. Il s'alimente via 2 piles (5 heures environ d'autonomie) ou via l'usb et dispose d'une flopée de connections pour la synchro.

Il propose 8 modes de lecture, en Z, en W, en alterné, en parallèle ou en série et bien sur en aléatoire. On peut choisir les pas qui sont lus (gate on/off), la position de la "tête de lecture" (step jump), les pas actifs (active step, un pas éteint est "jumpé" et le nombre de pas diminue en fonction, permet d'obtenir des tournes complétement barrées si on veut) ainsi que les pas "glidés".

Ce que j'aime le plus : son coté prise en main rapide, ses modes Mineur/Majeur etc.. qui permettent de bien gagner du temps avec les pitches, Les pads pour les pas (lumineux, de surcroit), ses multiples slots de connection/synchro et la simplicité d'utilisation en général. Son look et son allure robuste (boitier en métal pour environ 600 grammes).

Ce que j'aime le moins : le gros point noir de cette machine se situe au niveau du selecteur de mode qui force la machine a se recaler sur le premier pas, donc pas super pratique pour changer de mode à la volée en presta, voire totalement impossible -au moins en temps que maitre. On ne profitera pas des reglages de glide si on l'utilise en midi, ce qui est frustrant également.

Le principal but de cette machine est de faire des patterns un peu à l'arrache et vraiment à l'ancienne, car pour faire des lignes plus composées, on dispose d'autres appareils bien plus perfectionnés de nos jours. Bien sur elle permet de moduler d'autres parametres également, comme le fréquence de coupure d'un filtre, par exemple. Elle apporte une couleur tres électronique et mécanique aux prods, d'ailleurs nous n'avons accès à aucun réglage de groove ou shuffle. Une machine donc très limitée, à l'image des vieux sequenceurs analogiques et de son grand frère, mais très pratique et qui booste l'inspiration, au final.

On aurait aimé pouvoir choisir de ne pas relancer le seq à chaque changement de mode, et on aurait aussi aimé pouvoir stocker qq lignes dans la bestiole. A ce sujet, la machine envoie les pitches et gates des deux canaux (A et B) en midi, donc il est aisé de récupérer les informations midi (dans une mpc par exemple) puis de les stocker.

A noter qu’or mis la position des rotatifs, lorsque l'on reboote l'engin, la dernière programmation n'est pas restituée, vraiment à l'ancienne !

Pour synchroniser le SQ-1 en esclave on passera soit par l'usb pour les config avec ordi, ou via un Volca, une TR ou tout autre machine dotée de l'une ou l'autre voire des deux technologies (Midi et sync à l'ancienne, au jack). Par exemple si je veux que ma MPC soit maitre de la chaine, j'envoie son horloge sur la TR 707 et la synchro vers le SQ-1 se fera via le slot sync out de la 707 et le mm slot sync in du SQ-1. Le volca peut également recevoir du midi et envoyer la synchro sur son sync out (mini jack), par exemple..

Dernier détail et non des moindres, l'engin peut servir de convertisseur midi vers CV/Gate, en effet les info reçues en entrée via l'usb/midi sont restituées sur les sorties CV/Gate du SQ-1..