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Generative music avec l'OT

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Sujet de la discussion Generative music avec l'OT
Coucou !
Je ne crois pas qu'on ai déjà évoqué la musique générative sur ce forum. Y a des adeptes qui utilisent l'octa dans ce but ? Je me suis fait un délire il y a quelques temps et je dois dire que ça fonctionne vachement bien et je suis sûr qu'on peut pousser le truc encore plus loin :)

Vous avez des configs à partager ? des idées ? faites tourner ! :p
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Ca tombe bien, la récolte est arrivée à point nommé..;)
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Je ne suis pas d'accord avec toi drone (pour une fois). Si on pousse ton raisonnement jusqu'a l'absurde, la vraie musique humaine, sans délégation aucune, résiderait uniquement dans le chant et les percu corporelles, tous les autres instruments seraient bon à jeter... C'est la main qui fait l'oeuvre, pas l'outil. Tant qu'on reste dans cette dynamique, je ne vois pas le problème.
J'ai beaucoup plus de mal avec la musique normée, cette puanteur commerciale créée dans l'unique but d'être consommée en masse : là on est dans l'industrialisation avec des procédés qu'on répète à l'infini parce que la recette fonctionne, et là je pense qu'on peut dire
Citation :
qu'on cède à une sorte de fétichisme machinique peu créatif
mais ça na rien de commun avec la musique générative et l'aléatoire au final, au contraire, ces gens là ne laissent RIEN au hasard.

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C'est beau ce que tu dis.:pleure:

Youtube - - - SoundCloud

Cours machines Elektron

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Oui, il n'a pas tort en effet. Disons que tout dépend où on positionne le curseur, entre le tout génératif et le jeu à la main sur un tambourin. Tiens, v'la la vidéo la plus chiante de l'année, avec du 100% génératif et zéro créativité musicale, mais c'est revendiqué comme tel :


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Wow, en effet, j'ai pas réussi à aller au bout ! mais je comprends la caricature du mec qui se la touche derrière son écran. Heureusement,on peut faire de la musique générative sans ordi :



Disons que plus qu'un curseur c'est une question de démarche je pense. Brian Eno -on aime ou pas c'est pas la question- a sorti un album sous forme d'appli récemment : ça génère un truc différent à chaque lecture. Bon je suis pas pour la dématérialisation, en plus il te faut un ipad...Mais le concept est dingue je trouve ! Et y a pas de doute à l'écoute c'est du Eno : ça reste ses samples ses arrangements son mixage... Ce qui compte c'est surtout la main, et sa maîtrise de l'outil, quel qu'il soit.
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Ah ouais intéressant l'app d'Eno :



Yabon Ocoast aussi.

Rhololo gravos le facho avec sa dégénérative de merde. A la fin il arrête la musique en donnant un coup de boule au clavier non ?
Je suis plutôt ouvert mais là autant être sourd que d'entendre ça.

Youtube - - - SoundCloud

Cours machines Elektron

[ Dernière édition du message le 02/11/2017 à 21:34:32 ]

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il m'a rendu fou aussi ce gars ^^ vidéo la plus chiante de l'année ya pas de doute ^^

Question au passage : les TRC ça fonctionne sur les trigless trig ?
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Bonne question, j'ai pas encore testé. Sinon, Eno, oui, bien sur, comment ne pas aimer ?
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Oui les TRC sur tous les trigs, sauf les rec trigs.

Youtube - - - SoundCloud

Cours machines Elektron

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Dans la musique générative, c'est qui qui décide quand le morceaux s'arrête?
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Brian Eno. Faut lui envoyer un selfie tout nu, et la chanson s'arrête.

Youtube - - - SoundCloud

Cours machines Elektron

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et c'est une application IPAD ça ?
c’edt cool ces ipad y’a vraiment des trucs mortels pour la musique , de plus en plus

[ Dernière édition du message le 04/11/2017 à 09:10:34 ]

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L'essentiel c'est que vous vous compreniez einh... excusez moi je dois être de mauvaise humeur... je vais "générativer" ailleurs...
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CyDr65bXgAI25no.jpg

[ Dernière édition du message le 04/11/2017 à 09:59:04 ]

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Tiens, sinon, à propos de générativité (ce qui ne semble pas très nouveau, en fait) :

Tristan Tzara : « Pour faire un poème Dadaïste »(1920),

« Pour faire un poème dadaïste
Prenez un journal.
Prenez des ciseaux.
Choisissez dans ce journal un article ayant la longueur que vous comptez donner à votre poème.
Découpez l’article.
Découpez ensuite avec soin chacun des mots qui forment cet article et mettez-les dans un sac.
Agitez doucement.
Sortez ensuite chaque coupure l’une après l’autre.
Copiez consciencieusement dans l’ordre où elles ont quitté le sac.
Le poème vous ressemblera.
Et vous voilà un écrivain infiniment original et d’une sensibilité charmante,
encore qu’incomprise du vulgaire.»

TZARA Tristan,
Manifeste sur l’amour faible et l’amour amer dans Sept manifestes Dada, 1979, Paris, p.60

Pour en savoir plus sur Dada et générativité : http://a.manaranche.free.fr/pdf/aleatoire_hasard.pdf
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je ne le connaissais pas celui là, il est génial ^^

Sinon ça aussi c'est intéressant : https://fr.wikipedia.org/wiki/Musique_s%C3%A9rielle

La musique serielle est-elle une musique générative ? Justifiez votre réponse, vous avez deux heures. :-D
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En plus savant et complet :

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Hyper intéressant ce mec, j'ai suivi son raisonnement de bout en bout même si je n'adhère pas à toutes ses idées. En fait ce débat entre musique tonale et atonale ne peut exister que dans son contexte, c'est à dire dans les musiques "académiques occidentales" on pourrait dire. Je ne pense pas qu'on peut appliquer son analyse aux musiques indiennes (série de note associés à des sentiments), africaines(1/4 de ton et 1/3 de ton) ou même asiatiques. Je pense qu'il a raison de parler de langue en revanche, mais visiblement lui ne parle que celle de l'harmonie.
Si on regarde du côté des musiques électroniques beaucoup d’œuvres (puisqu'on parle d'art) sont atonales et d'autres carrément bruitistes... dans le cas de la techno industrielle c'est frappant et ça n'empêche pas que ce soit une musique populaire (cf Manu le Malin), ça n'empêche pas non plus la communication entre le musicien et l'auditeur puisqu'il parlent une langue commune : si on attend un certain accord après une certaine progression dans la musique académique, on attends aussi le retour du kick après un break. Son exemple de la marche (qui est prédictible et qu'on place à la suite d'un moment tendu pour tempérer) pourrait être transposé dans le monde des musiques électroniques par l'ouverture ou la fermeture lente d'un filtre. Dans les deux cas, on sait ce qui vient après et le but du musicien va être de nous surprendre à la reprise. Donc Levystrauss avait raison mais ce bon monsieur se plante en passant à côté de l'importance du timbre, du rythme, du spectre en se focalisant sur une lecture uniquement harmonique.
Du coup je lui conseillerais la lecture de ce petit texte : Entendre ces musiques que l’on dit « électroniques »
https://volume.revues.org/3611
Pour faire le lien avec les musiques génératives et sérielle, l'une comme l'autre peuvent être tonales et/ou atonales. On peut baser une série sur une gamme ou générer des progressions d'accord harmonisés.
Bref, ya matière à débattre ^^
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Oui, tu pointes le manque important de comparatisme ethnomusicologique de cette conférence. C'est d'ailleurs ce que j'ai indiqué en postant cette vidéo sur mon Facebook. La transposition aux musiques électroniques est également pertinente. J'irais même plus loin que toi dans la critique du focus de la conférence sur la seule dimension harmonique : à mon avis, c'est l'ensemble de la musicologie qui passe à côté de l'essentiel en ne traitant que des formes musicales, car bien souvent, ce qui permet de comprendre les variations historiques ou les concurrences temporelles entre des formes musicales, ce ne sont pas les formes seules, mais la relation entre formes, pratique et champs politiques de la pratique.
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@ drône: merci pour cette video
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Oui, merci drone :)
Je suis 100% d'accord avec ton dernier post la musique a toujours un contexte social auquel on ne s’intéresse peu en général.
Sinon McFerrin a toujours le smile : ya des choses immuables en musique ^^
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Il nous reste maintenant à comprendre le coup de gueule de Cyclyk :bravo: