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Sujet Vco, Dco, tout numérique, j'arrive pas bien à comprendre.

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Sujet de la discussion Vco, Dco, tout numérique, j'arrive pas bien à comprendre.
Voilà, je lis sur un forum sur le matrix que un dco, c'est ni plus ni moins qu'un oscillo numérique (c'est gabou qui défendait cette idée).
D'un autre côté on me dit que la différence Vco, Dco, c'est que le Dco est à commande numérique. Ok.
Mais quid des synthés qui possèdent des VCO et éditables par une matrice d'édition comme le six-track par exemple ?

Enfin voilà, si y'en a qui ont les idées claires là dessus... :bravo:
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Citation : mais en fait les DCO ne sont pas des lecteurs de sample de sin, square, ou triangle comme tu l'affrimes



De quoi tu parles là ? :D:

Si c'est de moi que tu parles, bah j'ai rien affirmé, j'ai justement posé la question et puis je parlais des DO, les DCO, je crois que j'ai compris :bravo:

t'es un peu fatigué non ? :tourne:
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Citation :
A confrimer, mais en fait les DCO ne sont pas des lecteurs de sample de sin, square, ou triangle comme tu l'affrimes : ces ondes sont générées electroniquement (par opposition aux Vco qui génèrent des ondes electriquement): c'est comme une fonction qui génère un sinus, un carré ou triangle sans pour autant que les formes d'ondes soient stockées quelque par dans la machine



En general, c'est ca, oui. Maintenant, c'est pas vrai des synthes a base de PCM (evidemment), ni ceux qui fonctionnent a table d'onde. Mais la encore, il y a pas de difference claire et nette; par exemple, dans certains cas, en soft, tu vas faire appel a une table d'onde (cad concretement un petit bout de memoire avec des echantillons du son, qui sont "relus" et interpoles a une certaine vitesse) au lieu de generer chaque sample a la volee. C'est a la base une technique fondamentale en software, qui consiste a mettre en memoire un calcul deja fait au lieu de le refaire plusieurs fois. Mais il y a un compromis (que fait si la valeur dont tu as besoin se trouve pas dans la table ? Il faut interpoler, cad approcher la valeur a partir d'autres valeurs intermediaires, un peu comme un sampler lorsque tu n'as pas un sample par note, mais un par octave par exemple; et a partir d'un moment, l'interpolation peut etre plus couteuse que le calcul a la volee, ou la qualite n'est plus au rendez vous, etc...)
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Mais c'est quoi un DO alors ? Et la différence entre PCM et tables d'ondes ? :oops:
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Citation :
PCM et tables d'ondes



Techniquement, il y en a pas vraiment. Dans le contexte de la synthese sonore, on va plutot appeler PCM une synthese avec une table d'onde qui reproduit un instrument (par exemple un son de piano sample), alors que table d'onde (sous entendu les trucs style PPG, waldorf XT, evolver en partie) designe un type de synthese ou le but est de passer d'une table a une autre tres rapidement (plusieurs fois par seconde au moins, avec des tables de longeur tres courte).

En fait, l'article wikipedia est bien fait, si t'es pas refractaire az l'anglais:

https://en.wikipedia.org/wiki/Wavetable_synthesis

Citation :
Wavetable synthesizers imitate dynamic filters and other computationally expensive synthesis steps by rapidly playing successive wavetables in sequence. If each waveform is a little duller (or brighter) than the previous, a moving filter effect can be imitated. As noted below, this creates an effect that is equivalent to additive synthesis, with the assumption that all partials in the additive engine are harmonic (integer multiples of the fundamental frequency), and is also related to frequency modulation synthesis; using wavetables, however, significantly reduces the amount of hardware needed, since the sum of partials at each step of each partial's envelope (the part requiring the most compute power) has already been calculated, and all the CPU needs to do is interpolate between them. By contrast, a pure analog additive or FM synthesizer would need several discrete oscillators, envelope generators and volume controls per voice, and a digital version would require a very fast CPU (something that wasn't available when the technology was first being developed), or special (and much more complex) hardware to do the math. For example, the Yamaha DX7 has 6 operators per voice, and 16 voice polyphony, so a total of 96 separate oscillator, EG, and VCA modules would be needed to build an equivalent modular synthesizer. This setup would take several equipment racks to hold. It would also only be useful as an additive synthesizer, since FM requires highly stable oscillators to work properly. (The DX7 actually uses phase modulation -- a sine-wave DCO behind a programmable digital delay line -- combined with two intermediate registers and a fast time division multiplexing system to compute each operator, thus reducing the number of DCOs needed per voice to 1.)

This method differs from simple sample playback in that the output waveform is always generated in real time as the CPU processes the wave sequences, and the waves in the tables are rarely more than 1 or 2 periods in length. The name "wavetable" as applied to soundcards is a misnomer; see below for an in-depth discussion.

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Mon anglais commun, ça va à peu près, là c'est un peu chaud mais je crois que je m'en sors.

Hors sujet : SInon je repensais à ce que tu disais au niveau du soft et des va, je viens de tester le minimonsta et je l'ai comparé à mon ion, c'est vraiment comparable étant donné que l'on peut avoir très facilement la même architecture que le minimoog avec un ion bah euh y'a pas photo, pauvre ion :(

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Citation :
SInon je repensais à ce que tu disais au niveau du soft et des va, je viens de tester le minimonsta et je l'ai comparé à mon ion, c'est vraiment comparable étant donné que l'on peut avoir très facilement la même architecture que le minimoog avec un ion bah euh y'a pas photo, pauvre ion



Deja, faut voir que la puissance de calcul des DSP dans le ion est ridicule compare a un CPU recent. Alors il y a pas tous les desavantages du soft sur PC (latence faible pas toujours facile a tenir, par exemple), mais t'as pas la puissance de calcul, donc tu dois faire des compromis plus draconiens: je pense par exemple que le surechantillonage lors des modulations, tu peux laisser tomber; par contre, un truc que j'ai jamais reussi a savoir, c'est comment marche les modulations sur les synthes numeriques, ou plus precisemet, a quel momennt les signaux de control sont refraichis: faudrait que j'arrive a trouve l'equivalent de ca pour un synthe: http://grace.speakeasy.net/~dattorro/ESP2.pdf).

Puis apres t'as la difference au niveau programmation aussi qui depend des boites de dev, evidemment. Par exemple, le dp4 reste une reference encore aujourd'hui, mais c'est parce que Dattoro, qui a programme la plupart des effets de la bete, est un gars qui s'y connait vachement (c'est lui qui est derriere les modeles de reverb du haut des fameuses pcm 70 chez lexicon), a une epoque ou on soignait le design (les DSP etaient specialement concus pour ensoniq). C'est pas le cas de tout le monde, loin de la.
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Yeah.

Bon sujet, en effet. Je me rends compte que ma conception de tout ça était très bipolaire. C'est bien plus subtile, en réalité.

Gabou, je n'ai pas lu toute la doc que tu as mise en lien ci-dessus. Il semble cependant qu'on y trouve le détail d'instructions propres à des puces particulières. Ca me rappelle mes cours de programmation assembleur.

Cela étant, concernant le raffraichissement des signaux de modulation des synthés numériques, j'ai peut être un exemple à te fournir. C'est celui des Kurzweil K2XXX.

Dans le manuel d'un K2500/K2600/K2661, ou plutôt dans un des deux ou trois manuels, tu trouveras une partie nommée "FUNs". En fait, ces synthés possèdes quatres bus vers lesquels tu envoies deux signaux de controleurs (hard ou soft : LFO, Molette, autre FUN, Velocité etc), tu choisis ensuite une fonction mathématique/logique, et il ressort delà le résultat de cette fonction avec tes deux signaux en entrée.

Exemple : Source A = LFO1 (Sine), Source B = Molette, et Function = Max(A,B). Le résultat : ta modulation est la valeur instantanée maximale entre ta molette et la valeur fournie par le LFO1.

Bon. Dans cette partie de la notice, ils expliquent pourquoi il faut faire attention lorsque tu routes la sortie d'une FUN vers l'entrée d'une autre. C'est à cause de l'ordre de prélèvement des valeurs. Ils donnent la fréquence du signal de controle et une bribe d'ordre de relevé.

Voilà. Je crois aussi que tu peux trouver ces manuels sur le ftp du site contructeur (www.kurzweilmusicsystems.com)

En espérant que cela te serve.
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Pour revenir à ces différences de sonorité qui ne semblent être en fait que des différences de modulation et non pas de formes d'ondes brutes, je pense que l'une des solutions pour s'approcher des vrais analos serait l'avènement d'OSC dans les instruments électroniques.

En effet, ce protocole permet d'échanger des signaux en 10 bits plutôt qu'en 7 bits, ce qui nous emmène à 1024 valeurs possibles là où, pour le moment, on n'en a que 128.

Je crois avoir lu quelque part que l'Ion d'Alesis possède des boutons en 12 bits... Là, si les paramètres sont programmés en conséquence (quel intérêt sinon ?...), ça doit être plus proche d'un analo.