Sujet de la discussionPosté le 07/05/2015 à 15:31:19[Bien débuter] La synthèse formantique et arithmétique linéaire
Découvrons dans ce nouveau chapitre deux autres formes de synthèse sonore plus inhabituelles, j'ai nommé les variantes formantique et arithmétique linéaire.
En passant, elle permettait à Roland d’éviter l’écueil, rencontré malgré leur succès par Yamaha et sa synthèse FM, de rebuter les musiciens par la nécessité d’appréhender une forme totalement nouvelle de synthèse.
Certes, cependant le nombre de paramètres et l'édition "numérique" assez laborieuse (nombreux menus et sous-menus, réglages de paramètres parfois abstraits) était finalement assez dans l'esprit "scientifique" du DX-7. D'ailleurs sur le D-50 il y a une sérigraphie plutôt indispensable : celle des structures et des différents paramètres d'enveloppes.
Les premiers succès commerciaux à échelle mondiale des synthés numériques étaient donc quand-même synonyme de programmation avec un sens légèrement péjoratif. Ceci dit c'était vraiment peu de choses comparé à certaines usines à gaz actuelles, mais à l'époque c'était nouveau, on sortait des synthés analogiques soustractifs relativement simples d'utilisation (toute l'architecture et tous les contrôles directement sous les yeux et les doigts).
C'est la mode des Revival, 7 titres (ré) enregistrés avec mon ancien groupe d'il y a 15 ans Cosmic Trip Avengers
Mousin
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5Posté le 09/05/2015 à 22:10:51
Citation de mystyx :
Certes, cependant le nombre de paramètres et l'édition "numérique" assez laborieuse (nombreux menus et sous-menus, réglages de paramètres parfois abstraits) était finalement assez dans l'esprit "scientifique" du DX-7. D'ailleurs sur le D-50 il y a une sérigraphie plutôt indispensable : celle des structures et des différents paramètres d'enveloppes.
Si le D50 a effectivement confirmé l'entrée dans l'ère numérique et ses menus/sous-menus interminables, je trouve que Roland avait quand même encore gardé ici un très bon sens de l'ergonomie:
- La logique de synthèse est très simple à comprendre (du soustractif y compris pour le traitement des samples pcm).
- Le lancement du contrôleur PG1000 à l'époque pour ceux qui voulaient encore "un bouton, une fonction" (pas vraiment jouable en live car trop peu réactif mais très bien pour la programmation).
- Le lancement d'un éditeur sur Atari quasiment dès sa sortie (pour une programmation identique à nos plugins actuels)
- Un bon classement et une grande clarté de l'objectif de chaque paramètre. Sur le D50, chaque paramètre définit clairement ce qu'il permet de faire contrairement à un minimoog par exemple (utiliser un oscillateur si on veut un lfo, laisser le filtre auto-osciller pour obtenir un sin, devoir choisir entre fonction decay ou release de l'enveloppe via un bouton placé près des molettes de pitch bend, etc...).
Par contre, après le D50 (y compris la suite de la série D), je n'ai plus vu un seul synthé "numérique" qui puisse donner envie d'être programmé...