Sujet Formation SAE
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bOmbax
Anonyme
ePrHom
Anonyme
Citation : 3) Que pensez vous des formations procurées par des écoles comme la FEMIS, Louis Lumière... Quels sont les débouchés à la sortie de ce genre d'écoles?
Belles bases théoriques, mais un aspect essentiel du métier est passé sous silence : le côté relationnel, à la fois en séance et au-dehors. Recherche de clients, comment désamorcer des tensions, réagir face à telle ou telle situation... Ce qu'un assistant est le mieux placé pour apprendre de visu, puisqu'il voit défiler nombre d'ingés son face à de nombreux artistes ou réalisateurs, et comment ils se comportent avec eux en cas de problème. Pendant de nombreuses années, la formation a été de type collégial, presque comme un artisan et son apprenti. Peu d'ingés son "disque" sortent des écoles, et tous ceux les ayant faites ne se retrouvent pas dans l'audiovisuel. J'ai ainsi perdu de vue la moitié des effectifs de ma classe à Louis Lumière. Parmi ceux qui sont restés dans l'audio, certains sont devenus responsables commerciaux, d'autres sont dans l'acoustique, d'autres programment, peu sont dans les studios. Et comme par hasard, lorsqu'on demande au Directeur de la SAE, de l'IIIs ou d'autres organismes de formation privés (donc payants) leur taux de placement, ils restent vagues puis changent vite fait de sujet... J'attends toujours une listé détaillée d'élèves de telle année, indiquant où ils en sont 5 ans après.
4) Quels conseils donneriez-vous à quelqu'un désirant devenir ingénieur du son.
Lorsqu'on choisit cette carrière difficile, aux horaires ahurissants, peu susceptible d'évolution et pas très bien payée, c'est qu'on est passionné... Alors, il faut le rester, apprendre sans cesse le maximum de choses, en écoutant, en lisant, en rencontrant, en posant des questions, en allant voir ! Savoir attendre, mais provoquer un peu la chance, aider le hasard. Il y a beaucoup d'appelés pour peu d'élus. Ne pas être trop pressé, ne pas s'attendre à être considéré comme le Messie - les musiciens comme les acteurs ne se gêneront pas, le cas échéant, pour vous faire savoir qu'à leurs yeux, vous n'êtes qu'un "électricien" alors qu'eux font de l'Aâââââârt... Et, parfois savoir, comme cela se produit de temps en temps dans cette vie de galérien, respirer l'air du large !
Mais rien ne vous empêche de dépenser de fric pour vous prouver que vous êtes passionnés
Anonyme
Anonyme
Tournicotti
Anonyme
Déjà je suis ingé son: oui et non! Je sais me servir d'une SSL uniquement (neve, euphonix, trident.... connais pô)
J'ai débuté ma carrière professionnelle en étant fils de patron d'une boîte qui vendait des composants électroniques, j'ai appris sur le tas des myriades de trucs: souder, tester, dépanner, les composants (pas les CMS ok?)
Ensuite pour des raisons familliales et incompatibilité d'humeur avec mon papa, j'ai décidé avec les conseils d'un ami musicien de faire une formation technicien son pour arriver à faire le métier de mes rêves: ingé son studio! (j'avais pas passé mon bac c)
J'ai suivi une formation dans un organisme (dont je tairai le nom) pas très côté en France pendant 9 mois avec à la clef un diplôme "technicien du spectacle son et lumière".
Sérieusement et sans prétention je n'ai quasiment rien appris pendant neuf mois si ce n'est comment régler sur scène un micro pour un chanteur qui ne sait pas chanter (ce qui est déjà pas mal
) et à piger que j'avais de bonne capacité relationnelle (en etant de surcroit un peu musicien)A la fin de ma formation le formateur me dit qu'il y a un studio qui cherche un assistant!
a Paris Montmartre (je le cite parcequ'il n'existe plus) Musika 84 rue des Martyrs XVIII. (conçu par DBF 
)Le lendemain huit heures je commençais à faire le ménage et les cafés pour un contrat d' "assistant manager" à 3200frs par mois.(temps partiel)
Tout de suite j'ai été initié à la paille et à la lame de razoir
le soir même en étant avec l'autre assistant à 3 heures du mat dans le noir devant la console allumée à 3,5 MF(qui ne s'éteint jamais ) aussi chere que trois Ferrari Tout de suite j'ai su que c'était un gros studio avec plein de stars et de contact.
J'ai donc accepter le fait de travailler sur des projets albums 20 heures par jours, et encore quand je dormais quattre heures sur le canapé j'était content.
Cela a duré un an, et mon contrat n'a pas été renouvelé. (mes nerfs et ma santé ont apréciés)
La moralité de cet apprentissage est bien qu'il faut savoir ce que l'on veut, ce que l'on aime, et le reste n'a plus d'importance. Des assistant qui ont fait comme moi il y en a des milliers, et les plus grands ingénieurs même à Abbey Road font encore de l'assistanat sur certaine prod parce que c'est leur vie tout simplement!
Maintenant, il faut être chanceux pour être là et le meilleur. Les boites comme SAE ou la Femis placent certainement de jeune promus, mais peut etre que 2 ou 3 par an en studio grand standing!
Je remercie bien sûr mon formateur qui a cru en moi (on était environ 100 à faire la formation!) et tu vois, même dans une structure bas de gamme et pas chère, tu peux arriver à être placé!
Donc les 4 patates faut voir si c'est rentable, je conseillerai plutot d'acheter du matos, et demander des infos à un ingé sons et faire ses début en enregistrant des potes!
Voili voilou!
Anonyme
Citation : Donc les 4 patates faut voir si c'est rentable, je conseillerai plutot d'acheter du matos, et demander des infos à un ingé sons et faire ses début en enregistrant des potes!
Citation : Ptit idée pour tous ceux qui ont le fric pour se payer la formations: achetez vous du matos
Baptiste
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