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La folie des caissons de basse / le permis à point pour les ingé Live

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Sujet de la discussion La folie des caissons de basse / le permis à point pour les ingé Live
Réaction à chaud après une promenade dans mon quartier où il y avait une petite fête locale.
Il y avait des musiciens et à 50 mètre je n'entendais que les basses...arrivé à 20 mètres j'ai du faire un petit effort pour reconnaitre la chanson "la maison bleue" certes en version Reggae mais globalement étouffé dans ce tapis de basse écoeurant....

Je ne parle même pas des nuits sonores (festival Lyonnais) il y a quelques semaines où, là, je n'ai entendu QUE des basses.....

Alors bientôt la fête de la musique et je me demande si les vendeurs de caissons de basse se seront bien goinfrés avant cet événement.....

Bon....tant que ça ne fais pas trop mal aux oreilles comme parfois où des inconscients et incompétents estampillés ingé-son se retrouvent aux commandes d'un système de 10000 watts et se donne pour mission de rendre sourd le public tout en gardant bien leurs bouchons d'oreille -40db......

D'où mon idée de créer un permis à point pour les ingé-sons responsable d'un spectacle....

Qu'en pensez vous de cette folie des caissons et du permis à point ????
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Dans ce cas là, tu peux essayer de te mettre moins fort que le public, qui alors se taira peut-être pour entendre ce qui se passe.
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Ça ne marche pas. Le public continue de parler et le groupe ne fait plus qu'une vague musique d'ambiance. Ceux qui sont vraiment venus voir le groupes tirent la gueule parce qu'ils n'entendent rien. J'ai eu le même genre de problème dans un café-concert où la ventilation faisait 78dBA à elle seule. Avec le public, ça montait à 80-85.
Dans certains cas on peut agir sur le niveau sonore du public: le plonger dans le noir, isoler de l'extérieur et des perturbations sonores (bar), faire des chicanes à l'entrée pour que le public passe progressivement d'une zone bruyante à une zone d'attention... Mais en extérieur, c'est mort.

[ Dernière édition du message le 22/06/2014 à 16:47:03 ]

33
Ah oui, c'est une grosse folie.

Un pure massacre, je vous dis.
C'est l'équivalent de la course à compression dans le mastering.

C'est à qui va balancer le plus de basse.

Bon après y a ceux qui se disent ingé-son et ceux qui disent avoir LE super matos (fabriqué à la maison dans le fond du garage).

Tout le monde n'est pas à mettre dans le même panier, mais tout de même.

Bon à la rigueur dans une boite de nuit, je peux comprendre qu'on passe de la disco avec des basses un peu survitaminées,
mais y en a qui confondent le rock, la disco et le reggae.

[ Dernière édition du message le 23/06/2014 à 20:06:19 ]

34
Le grave est surdimensionné par rapport à un CD dans la très grande majorité des concerts. Dans beaucoup de cas c'est souhaitable, et pas qu'en disco. Un concert rock sans grave survitaminé, tu vas le trouver morne. Mais entre "couillu" et "abus", il ''y a qu'un pas qui se franchit parfois un peu trop facilement.
35
36
C'est quoi la différence entre des bonnes et des mauvaises basses ?

... Non ce n'est pas un remake des Inconnus.

Outre le niveau et la puissance, pour qu'une basse "claque" bien avec des transitoires nets il y a intérêt à soigner les aigus et à surveiller les problème de phases. Booster le bas du spectre sans faire attention à ceci devient très rapidement contre productif.

Pour la fête de la musique j'ai participé à un concert de reggae où l'ingé son avait justement pris le parti de ne pas trop pousser les basses et de bien équilibrer l'ensemble : C'était nickel.
37
C'est une question très complexe. En plus de booster l'aigu d'une basse pour la rendre plus mordante (pareil pour une grosse caisse d'ailleurs), il est aussi courant de couper l'extrême grave pour lui donner de la pêche. C'est un truc connu en sono: les caissons de grave qui descendent très bas donnent un son rond mais mou. On peut préférer moins d'infra au profit d'un son avec plus d'impact. De la même manière, obtenir un "gros son", ce n'est ni des graves omniprésents, ni tous les faders à donf', ni une compression hardcore.
L'évolution technique phénoménale des 20 dernières années en sono permet aujourd'hui de bénéficier de très fortes puissances. C'est utilisé à bon escient... ou pas.
38
Citation :
De la même manière, la limitation du niveau sonore est complétement débile, dans le sens où 92dB de bruit c'est différent de 92dB de bonne musique, bien produite


En effet, l'avantage d'un bruit à 92 dB c'est que, puisqu'il est perçu comme du bruit et donc a priori désagréable, il fait fuir immédiatement. Tandis que - à ce même niveau de 92 db - une musique a priori plus agréable s'écoute plus longtemps sans précaution ni protection et occasionne donc davantage de dégâts sur le système auditif.

C'est génial le progrès.

[ Dernière édition du message le 26/06/2014 à 10:42:10 ]

39
Citation :
Donc je ne suis pas d'accord avec toi, et même si l'ingé son est merdique, c'est son droit


Bah voyons.

Je croyais que les ingés son étaient parfois payés pour faire un travail de qualité. Comme dans la vraie vie, quoi.

[ Dernière édition du message le 26/06/2014 à 10:47:05 ]

40
Citation :
Demander à des pros de se comporter comme des pros n'est pas de la censure...


Tout à fait d'accord !