Se connecter
Se connecter

ou
Créer un compte

ou

La folie des caissons de basse / le permis à point pour les ingé Live

  • 112 réponses
  • 27 participants
  • 10 533 vues
  • 35 followers
Sujet de la discussion La folie des caissons de basse / le permis à point pour les ingé Live
Réaction à chaud après une promenade dans mon quartier où il y avait une petite fête locale.
Il y avait des musiciens et à 50 mètre je n'entendais que les basses...arrivé à 20 mètres j'ai du faire un petit effort pour reconnaitre la chanson "la maison bleue" certes en version Reggae mais globalement étouffé dans ce tapis de basse écoeurant....

Je ne parle même pas des nuits sonores (festival Lyonnais) il y a quelques semaines où, là, je n'ai entendu QUE des basses.....

Alors bientôt la fête de la musique et je me demande si les vendeurs de caissons de basse se seront bien goinfrés avant cet événement.....

Bon....tant que ça ne fais pas trop mal aux oreilles comme parfois où des inconscients et incompétents estampillés ingé-son se retrouvent aux commandes d'un système de 10000 watts et se donne pour mission de rendre sourd le public tout en gardant bien leurs bouchons d'oreille -40db......

D'où mon idée de créer un permis à point pour les ingé-sons responsable d'un spectacle....

Qu'en pensez vous de cette folie des caissons et du permis à point ????
2
Je suis contre la fête de la musique, je préfère une meilleur liberté des artistes de rue toute l'année et je suis contre la gratuité mais là n'est pas la question... Un permis à point non, il faut peut être déjà commencer par attribuer un permis de sonoriser aux ingé-sons et autres sonorisateurs et aviser en cas de non respect des normes.
Confisquer du matos de rave party, on sait faire mais pour d'autre raison... Le guignol de la fête de village? là non.
On pourrait aussi créer différents permis en fonction de la puissance d'un système, oui la voiture sans permis et le camion ne sont pas la même chose... A ça j'ajouterai différent agrément de type « norme iso » qui incluraient qualité/confort/sécurité/niveau/respect de la source et du public en fonction du type de prestation et ça permettrait de faire un tri entre ceux qui font de la zut et ceux qui respectent le public et le son. Pour les caissons je n'ai rien contre quand ils sont utilisés correctement, j'estime même qu'un système trois voies est indispensable pour une majeure partie des besoins de diffusion.

[ Dernière édition du message le 14/06/2014 à 02:00:47 ]

3
Triste époque où il faut se boucher les oreilles pour aller écouter de la musique... :8O:
A quand les lunettes de soudeur obligatoires pour aller au cinéma ?
4
Citation :
Triste époque où il faut se boucher les oreilles pour aller écouter de la musique...
A quand les lunettes de soudeur obligatoires pour aller au cinéma ?


:bravo::bravo::bravo:
5
Je trouve ton débat assez mal amené même si je suis globalement d'accord avec toi. En tant que " professionel de la profession " le métier de sondier a été énormément réglementé ces dernières années du aux normes et limitations sur les volumes sonores. La conséquence de ces réglementations fut le développement des subs (caissons de basses) afin de donner une relative impression de puissance à moindre volume, et ainsi de coller à l'évolution des genres musicaux révélé avec l'apparition de la scène électronique. L'exemple du son de la grosse caisse est éloquent et compréhensible pour tout le monde. La grosse caisse d'Igor Cavallera ne doit pas sonner comme celle de Charlie Watts, non? Quand à ta polémique sur un permis à points pour sondiers est un peu "too much" à l'heure de défendre le statut d'intermitent du spectacle et aussi au moment ou nombre de travailleurs rencontrent des difficultés pour maintenir leurs emplois suite à des retraits de permis de conduire. Mais globalement tu as raison il y a trop d'infra basse dans les systèmes de diffusion, et même les plateaux en sont "infectés", car les subs s'invitent volontiers sur scène.
Audiofilement.

[ Dernière édition du message le 14/06/2014 à 09:28:43 ]

6
Citation :
Quand à ta polémique sur un permis à points pour sondiers est un peu "too much" à l'heure de défendre le statut d'intermitent du spectacle


Je reconnais que j'ai lancé l'idée "à chaud" sans tout analyser mais ici à Lyon il y a beaucoup de spectacles en plein air et dans certains cas je me dit que ce qui est fait au niveau de la diffusion devrait être interdit et surtout rendu impossible en responsabilisant non seulement les organisateurs mais aussi les personnes qui mixe...

peut être en affinant la réglementtation qui porte actuellement sur le volume sonore et pas sur le contenu (basse / aigus) et aussi comme le suggère Hohman en délivrant des permis (peut être pas à point) en fonction de la puissance de diffusion.

Après, l'idéee ne serait pas de créer un système de diplome mais plutôt une sorte d'accréditation qui s'obtiendrait après un stage d'une journée par exemple avec mise en situation, mesures ect......et ça concernerait uniquement les scènes d'une certaine taille (puissance de diffusion)

Je précise quand même qu'il y a de nombreux spectacles qui sont bien sonorisés, et pour une même scène on se rend compte d'un spectacle à l'autre que c'est vraiment la compétence du mixeur qui fait la différence.

[ Dernière édition du message le 14/06/2014 à 15:24:07 ]

7
Citation :
pour une même scène on se rend compte d'un spectacle à l'autre que c'est vraiment la compétence du mixeur qui fait la différence


Oui, c'est toujours un peu comme ça...

On sait tous ce que ça vaut les stages d'une journée.

Le problème dans ton discours, c'est que tu oubli le fait que le sondier est avant-tout un artiste qui produit quelque choses à partir de ses oreilles : son objectif et d'obtenir quelque chose d’harmonieux et de beau, en "collaboration" avec les artistes sur scène. De ce fait, chacun à ses recettes, ce n'est pas comme le code de la route icon_facepalm.gif

De la même manière, la limitation du niveau sonore est complétement débile, dans le sens où 92dB de bruit c'est différent de 92dB de bonne musique, bien produite : Un concert mal sonorisé, avec beaucoup de basse et des aigu fatiguant va être beaucoup moins bien perçu par le voisinage qu'un live bien mixé, avec un bon système, réfléchi, et cela, même si le niveau est plus haut.

Donc je ne suis pas d'accord avec toi, et même si l'ingé son est merdique, c'est son droit et on ne va pas commencer à juger tel performance, c'est le début de la censure après. De toute façon, il y aura toujours des bon , et des moins bon.
8
Citation :
Le problème dans ton discours, c'est que tu oubli le fait que le sondier est avant-tout un artiste qui produit quelque choses à partir de ses oreilles : son objectif et d'obtenir quelque chose d’harmonieux et de beau, en "collaboration" avec les artistes sur scène. De ce fait, chacun à ses recettes, ce n'est pas comme le code de la route

+1

9
Demander à des pros de se comporter comme des pros n'est pas de la censure...
J'ai eu plusieurs expériences le week end dernier:nous avons joué pour un festival blues :le son était bon en façade (d'après les spectateurs) même s'il y avait pas mal de basses,par contre les chanteurs étaient couverts par la musique.
Sur scène ,par contre, la cata: retours inversés ,trop faibles ou trop forts ...
Mardi 10/06 je suis allé voir Imagination et Earth wind and fire à la salle 3000 à Lyon.
Les musiciens et les chanteurs étaient au top mais le volume sonore et l'abus de basse m'ont gâché la soirée.
Pour Imagination : on n'entendait pas la guitare ou le synthé :juste la batterie (grosse caisse surtout),la basse et le chant,heureusement car Leee James a assuré .
Pour Earth wind and fire: on entendait mieux les divers instrus et les voix mais le volume sonore était tel que c'était douloureux pour les oreilles au point que j'ai dû mettre des boulettes de papier dans les oreilles.
Et pourtant je n'étais pas devant les enceintes .Les caissons de basse vibraient tellement qu'ils arrivaient à saturer.
Plutôt que donner des permis à points on devrait spécialiser les ingés sons :musique techno,electro,dance etc et rock,pop,blues .Dans les 2 cas les besoins sont différents.
Je me rappelle d'être allé voir Kool and the gang avec Sister Sledge en première partie à Chambery :une horreur!Les 20 premières secondes on a eu une bouillie infâme car tout saturait :les potards étaient tous à fond.au bout d'une demi-heure de concert on a vu sortir un grand black de derrière la scène qui a poussé les "sondiers" et qui a refait les réglages en direct.La fin du concert était bien meilleure.
Idem aux Déferlantes à Argelès.
La partie de Suzanne Vega a été gâchée par des basses qui couvraient tout : on n'entendait même pas sa guitare acoustique.
Puis est arrivé De Palmas avec SON ingé son: résultat un concert d'une grande finesse au niveau de la place de chaque instrument dans le mix et le son n'était pas trop fort mais avec beaucoup de dynamique.
Comme quoi un concert dépend beaucoup de la sensibilité de l'ingé son...
10
Citation :
Donc je ne suis pas d'accord avec toi, et même si l'ingé son est merdique, c'est son droit et on ne va pas commencer à juger tel performance, c'est le début de la censure après.


Si justement car je parle des cas extrèmes où tu as 10 personnes qui repartent avec des acouphènes à vie de la faute d'un incompétent qui n'aurait jamais du être là avec une telle puissance sonore sous les doigts et ça c'est pas négociable....

L'idée n'est pas de juger une prestation artistique mais plutôt des données mesurables...et d'éviter les cas extrèmes où on est certain que ça va causer des dégats.....Reste à savoir si c'est facile à faire avec des analyseurs de spectre.....

Mieux informer le public ça pourrait aussi être une solution (tracts, panneaux d'information sur le lieu du spectacle) car beaucoup de spectateurs ne connaissent pas les risques....genre des panneaux indiquant de quitter les lieux à la moindre gêne auditive....

[ Dernière édition du message le 14/06/2014 à 17:34:34 ]