Le son de New York ?
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azertyvince

Quels sont les artistes à qui est généralement attribué ce son, ce style, cet esprit musical ?
Qu'est ce que ça évoque pour vous, vos commentaires, vos avis, vos idées... ?
Allez-y chacun de votre petit refrain, merci à vous.
Learn, learn, learn.
[ Dernière édition du message le 08/05/2016 à 19:34:23 ]

-Livingroom-



azertyvince

C'est pas une mauvaise vanne au moins, avec les enceintes et des histoires de saucisses.

Learn, learn, learn.
[ Dernière édition du message le 08/05/2016 à 19:29:15 ]

kuwa

The New York style is perhaps the easiest to identify because it features
a lot of compression that makes the mix punchy and aggressive, just like
New Yorkers. In many cases, the compressed instruments—mostly the
rhythm section—are even recompressed several times along the way. It
seems that every New York engineer that I interviewed—even the transplanted
ones—had virtually the same trick, which is to send the drums
(sometimes with the bass) into a couple of busses, send that through some
compressors, squeeze to taste, and then return a judicious amount of this
compressed rhythm section to the mix through a couple of channels. You
can enhance this even further by also boosting the high and low frequencies
(lots of boost in most cases) to the compressed signal (more on this
“New York Compression Trick” in Chapter 7, Element 5: “Dynamics—
Compression and Gating”). For an example of this, listen to any of the
mixes that Ed Stasium (a proud practitioner of this method) has done,
such as the Mick Jagger solo album She’s The Boss, or anything by The
Smithereens or Living Colour.
The Mixing Engineer’s Handbook, Second Edition
Parallel compression, also known as New York compression, is a dynamic range compression technique used in sound recording and mixing. Parallel compression, a form of upward compression, is achieved by mixing an unprocessed 'dry', or lightly compressed signal with a heavily compressed version of the same signal. Rather than bringing down the highest peaks for the purpose of dynamic range reduction, it reduces the dynamic range by bringing up the softest sounds, adding audible detail.[1] It is most often used on stereo percussion buses in recording and mixdown, on electric bass, and on vocals in recording mixes and live concert mixe.
Wikipedia
[ Dernière édition du message le 08/05/2016 à 19:41:04 ]

Hit !

Hit ! - THREAD "Le Rendez-vous des Belges". / THREAD "Les Conneries publiques" (anecdotes non musicales).
[ Dernière édition du message le 08/05/2016 à 20:26:13 ]

globule_655

Qu'est ce que ça évoque pour vous, vos commentaires, vos avis, vos idées... ?
Allez-y chacun de votre petit refrain, merci à vous.
En dehors de ça, rien en rapport avec la musique.
Peace
Glob
L'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule....

azertyvince

C'est toujours bon à prendre.

Learn, learn, learn.

azertyvince

Pour moi le son de New York, c'est notamment la "froideur" de l'ambiance, un côté "sec" du son et une certaine agressivité notamment dans les hautes fréquences.
Learn, learn, learn.
[ Dernière édition du message le 08/05/2016 à 21:01:00 ]

TomA SL


Anonyme



azertyvince

Learn, learn, learn.

azertyvince

+0-0
C'est trop large comme sujet. Le son de NY et les artistes de référence c'est pas la même chose selon la personne qui en parle ; jazzman, rapper, rocker etc... Du coup, on risque de partir dans tous les sens
Tu sembles maîtriser le sujet mieux que moi, que proposes-tu pour recentrer celui-ci ?
Learn, learn, learn.

Anonyme

 mais je sais pas, au moins définir un style. Je pense pas que ce soit le même concept pour Mike Stern ou Jay Zee ou les New York Dolls, par exemple.
 mais je sais pas, au moins définir un style. Je pense pas que ce soit le même concept pour Mike Stern ou Jay Zee ou les New York Dolls, par exemple.
Jx3

Lou Reed sur Transformer, Walk on the Wild Side.
Et les studio Electric Ladyland d'Hendrix sont à New York.. donc logiquement ledit album a le son de NY.
Toute la production de Lennon post Beatles me semble aussi empreint du son de la Grosse Pomme.
Tout ça est très subjectif, j'y connais pas grand chose en fait au niveau technique..
Pour moi le son de New York c'est l'âme de New York et son influence sur les musiciens qui y séjournent plutôt qu'une recette précise?
Je trouve que les sons de Chicago, Detroit ou bien encore Seattle sont bien plus identifiables et clairement typés au niveau de la production pure.
[ Dernière édition du message le 08/05/2016 à 21:36:36 ]

azertyvince

Lou Reed sur Transformer, Walk on the Wild Side
ça me parle.
Tout ça est très subjectif, j'y connais pas grand chose en fait au niveau technique..
Pour moi le son de New York c'est l'âme de New York et son influence sur les musiciens qui y séjournent plutôt qu'une recette précise?
C'est sans doute très subjectif.
Cela évoque sans doute beaucoup de chose différentes pour chacun d'entre nous,
mais c'est aussi ça qui est intéressant de découvrir.
Learn, learn, learn.
[ Dernière édition du message le 08/05/2016 à 21:59:10 ]

Jx3


Jx3


azertyvince

C'est ça qui est intéressant.
D'ailleurs le solo de Sax sur Walk on the Wild Side me transporte inévitablement dans une ruelle New Yorkaise un soir pluvieux, sous les néons d'une boîte de jazz.. c'est exactement ce que je vois, à chaque fois!
Y a ce truc chaud/froid sur la réverbe.
Learn, learn, learn.
[ Dernière édition du message le 08/05/2016 à 22:17:21 ]

Hit !

 : je veux dire que les pistes coïncident en se juxtaposant parfaitement, beaucoup d' "extrait sec" au lieu de sirop), peu de concession au rattrapage, des mix avec des gates qui "coupent cut" et tant pis même si c'est pas toujours d'une impeccable justesse : l'essentiel est dans la musique et dans la bonne prise "live", peu de cas des fioritures.
 : je veux dire que les pistes coïncident en se juxtaposant parfaitement, beaucoup d' "extrait sec" au lieu de sirop), peu de concession au rattrapage, des mix avec des gates qui "coupent cut" et tant pis même si c'est pas toujours d'une impeccable justesse : l'essentiel est dans la musique et dans la bonne prise "live", peu de cas des fioritures.Y'a un côté impro, un côté : "Ah bon, tu sais jouer ça, toi ? Prends une chaise, fais-voir, on enregistre, justement...
"Ah, c'était bien quand on ré-écoute. Dommage qu'il était à côté de la vitre, ça réverbe, tant pis, on crédite, 'faut que ça avance.
Je ne dis pas qu'il suffit d'arriver les mains dans les poches à n'importe quelle session -déjà, il faut entrer !, mais que le "truc", la mentalité et l'état d'esprit du "mélange et de chacun sa chance" est bel est bien là, au mépris général des curriculum-vitae ou des rendez-vous pris des années à l'avance. On respecte les vedettes, mais on ne s'en fait pas pour autant : ici la vedette, c'est pas l'ingé ou le compositeur l'album : on oeuvre tous dans ce sens (quitte à se balancer du procès derrière, mais ça c'est la routine et pas le propos du moment).
Le "tout-programmé", le tout maché y'a plus qu'à", c'est pour les stars (... et encore !)...
Je crois que l'excellent album de l'Ecossais Jerry Raffery, City to City, n'a été enregistré qu'avec des Britanniques, mais à New-York. Ca se palpe de suite. Je soupçonne vaguement un californien au mixage qui colmate un peu, fait du liant mais bon, on ne peut augurer de tout, même avec des grandes oreilles typées Charles Windsor
 .
.Voir aussi, un peu dans le même registre -typé mixage Los Angeles, à l'opposé géographique de New-York-, et pourtant produit et réalisé par deux Français emprunts des lieux et de leur acoustique directe new-yorkaise, l'album de notre Nougayork, poussé à bout par les producteurs de l'Hexagone, viré par Barclay et leur faisant un joli bras d'honneur en enregistrant avec des sommités "presque de hasard, posant parce qu'il se trouve qu'ils étaient là" (tout comme pour J. Rafferty) l'album qui a sans doute été le + salué de toute sa carrière.
Les studios Columbia de la 30ème rue(Simon & Garfunkel, et des tonnes de pointures jazz dont Miles Davis), les créations issues de l'Electric lady studio reflètent aussi particulièrement cette ambiance... (Parmi eux, plein d'Anglais, dont évidemment Hendrix)

Pour moi c'est ça : un son direct, très épuré à la prise, une ambiance détendue entre pointures hautement talentueuses, même jeunes.
Mon père, habitué des Etats-Unis, avait vu un jour dans un hôtel class de New-York une affiche d'un mec aux cheveux longs, ambiance "Bikers" et pas du tout dans le style de la maison.
Sur cette affiche quelqu'un avait écrit : "Soyez courtois avec ce Monsieur. Il a peut-être un compte de plusieurs millions de dollars".
Ca résume bien
 .
.
Jx3

D'ailleurs le sax sur Rainy Day et Walk on the Wild Side, on est dans le même esprit, vraiment ce côté "on se pose à l'arrache et balance la sauce, on verra bien, fais toi plaiz mec.."

azertyvince

Jerry Raffery, ça me parle complétement dans le style surtout les solos de saxo de "backer street".
Learn, learn, learn.

Anonyme


Hit !


Et du reste, l'aspect "en direct, te prends pas le choux", ce sont aussi je crois les meilleures prises que l'on ait pu faire (toute modestie proclamée), avec mon groupe lorsque j'étais jeune.
On n'a jamais retrouvé la franchise spontanée qu'on avait sur nos maquettes en enregistrant nos répètes avec les TRES faibles moyens du bord (un désert par rapport à l'offre d'aujourd'hui).
Cette forme dépouillée reste encore pour nous nos meilleurs "enregistrements" si l'on occulte le côté qualitatif du support néandertalien. Sans se poser de question, sans même réfléchir au résultat et en nous moquant éperdument des fautes possibles lors de l'enregistrement. Ca "claque"...
Toujours en l'écrivant avec modestie, je dis qu'avec du travail puis du professionnalisme, ç'aurait presque pu briller, tel quel.

Anonyme



Hit !

Tout l'album de J.Rafferty (City to city, en 1978) est excellent.
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