Le son de New York ?
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azertyvince
3157
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 18 ans
Sujet de la discussion Posté le 08/05/2016 à 18:07:26Le son de New York ?
Comment se définit ce son, techniquement, artistiquement... ou d'un point de vue composition ?
Quels sont les artistes à qui est généralement attribué ce son, ce style, cet esprit musical ?
Qu'est ce que ça évoque pour vous, vos commentaires, vos avis, vos idées... ?
Allez-y chacun de votre petit refrain, merci à vous.
Quels sont les artistes à qui est généralement attribué ce son, ce style, cet esprit musical ?
Qu'est ce que ça évoque pour vous, vos commentaires, vos avis, vos idées... ?
Allez-y chacun de votre petit refrain, merci à vous.
Learn, learn, learn.
[ Dernière édition du message le 08/05/2016 à 19:34:23 ]
azertyvince
3157
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 18 ans
11 Posté le 08/05/2016 à 21:20:05
On sent bien la compression sur la caisse claire !
Learn, learn, learn.
azertyvince
3157
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 18 ans
12 Posté le 08/05/2016 à 21:24:12
Citation :
+0-0
C'est trop large comme sujet. Le son de NY et les artistes de référence c'est pas la même chose selon la personne qui en parle ; jazzman, rapper, rocker etc... Du coup, on risque de partir dans tous les sens
Tu sembles maîtriser le sujet mieux que moi, que proposes-tu pour recentrer celui-ci ?
Learn, learn, learn.
Anonyme
180
13 Posté le 08/05/2016 à 21:28:01
Non, je maitrise rien mais je sais pas, au moins définir un style. Je pense pas que ce soit le même concept pour Mike Stern ou Jay Zee ou les New York Dolls, par exemple.
Jx3
3179
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 16 ans
14 Posté le 08/05/2016 à 21:36:05
Je dis peut être une connerie mais pour moi le son de New York c'est
Lou Reed sur Transformer, Walk on the Wild Side.
Et les studio Electric Ladyland d'Hendrix sont à New York.. donc logiquement ledit album a le son de NY.
Toute la production de Lennon post Beatles me semble aussi empreint du son de la Grosse Pomme.
Tout ça est très subjectif, j'y connais pas grand chose en fait au niveau technique..
Pour moi le son de New York c'est l'âme de New York et son influence sur les musiciens qui y séjournent plutôt qu'une recette précise?
Je trouve que les sons de Chicago, Detroit ou bien encore Seattle sont bien plus identifiables et clairement typés au niveau de la production pure.
Lou Reed sur Transformer, Walk on the Wild Side.
Et les studio Electric Ladyland d'Hendrix sont à New York.. donc logiquement ledit album a le son de NY.
Toute la production de Lennon post Beatles me semble aussi empreint du son de la Grosse Pomme.
Tout ça est très subjectif, j'y connais pas grand chose en fait au niveau technique..
Pour moi le son de New York c'est l'âme de New York et son influence sur les musiciens qui y séjournent plutôt qu'une recette précise?
Je trouve que les sons de Chicago, Detroit ou bien encore Seattle sont bien plus identifiables et clairement typés au niveau de la production pure.
[ Dernière édition du message le 08/05/2016 à 21:36:36 ]
azertyvince
3157
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 18 ans
15 Posté le 08/05/2016 à 21:54:59
Citation :
Lou Reed sur Transformer, Walk on the Wild Side
ça me parle.
Citation :
Tout ça est très subjectif, j'y connais pas grand chose en fait au niveau technique..
Pour moi le son de New York c'est l'âme de New York et son influence sur les musiciens qui y séjournent plutôt qu'une recette précise?
C'est sans doute très subjectif.
Cela évoque sans doute beaucoup de chose différentes pour chacun d'entre nous,
mais c'est aussi ça qui est intéressant de découvrir.
Learn, learn, learn.
[ Dernière édition du message le 08/05/2016 à 21:59:10 ]
Jx3
3179
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 16 ans
16 Posté le 08/05/2016 à 22:00:15
D'ailleurs le solo de Sax sur Walk on the Wild Side me transporte inévitablement dans une ruelle New Yorkaise un soir pluvieux, sous les néons d'une boîte de jazz.. c'est exactement ce que je vois, à chaque fois!
Jx3
3179
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 16 ans
17 Posté le 08/05/2016 à 22:01:01
Cliché un peu, je l'admet!
azertyvince
3157
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 18 ans
18 Posté le 08/05/2016 à 22:08:49
Non, c'est pas cliché.
C'est ça qui est intéressant.
Y a ce truc chaud/froid sur la réverbe.
C'est ça qui est intéressant.
Citation :
D'ailleurs le solo de Sax sur Walk on the Wild Side me transporte inévitablement dans une ruelle New Yorkaise un soir pluvieux, sous les néons d'une boîte de jazz.. c'est exactement ce que je vois, à chaque fois!
Y a ce truc chaud/froid sur la réverbe.
Learn, learn, learn.
[ Dernière édition du message le 08/05/2016 à 22:17:21 ]
Hit !
22662
Vie après AF ?
Membre depuis 19 ans
19 Posté le 08/05/2016 à 22:17:57
Oui, j'aurais tendance à dire un côté + direct (je ne parle pas tant côté technique que côté ambiance), proche de la source, emprunt d'une "froideur qui réchaufferait" (v'là d'un terme : je veux dire que les pistes coïncident en se juxtaposant parfaitement, beaucoup d' "extrait sec" au lieu de sirop), peu de concession au rattrapage, des mix avec des gates qui "coupent cut" et tant pis même si c'est pas toujours d'une impeccable justesse : l'essentiel est dans la musique et dans la bonne prise "live", peu de cas des fioritures.
Y'a un côté impro, un côté : "Ah bon, tu sais jouer ça, toi ? Prends une chaise, fais-voir, on enregistre, justement...
"Ah, c'était bien quand on ré-écoute. Dommage qu'il était à côté de la vitre, ça réverbe, tant pis, on crédite, 'faut que ça avance.
Je ne dis pas qu'il suffit d'arriver les mains dans les poches à n'importe quelle session -déjà, il faut entrer !, mais que le "truc", la mentalité et l'état d'esprit du "mélange et de chacun sa chance" est bel est bien là, au mépris général des curriculum-vitae ou des rendez-vous pris des années à l'avance. On respecte les vedettes, mais on ne s'en fait pas pour autant : ici la vedette, c'est pas l'ingé ou le compositeur l'album : on oeuvre tous dans ce sens (quitte à se balancer du procès derrière, mais ça c'est la routine et pas le propos du moment).
Le "tout-programmé", le tout maché y'a plus qu'à", c'est pour les stars (... et encore !)...
Je crois que l'excellent album de l'Ecossais Jerry Raffery, City to City, n'a été enregistré qu'avec des Britanniques, mais à New-York. Ca se palpe de suite. Je soupçonne vaguement un californien au mixage qui colmate un peu, fait du liant mais bon, on ne peut augurer de tout, même avec des grandes oreilles typées Charles Windsor.
Voir aussi, un peu dans le même registre -typé mixage Los Angeles, à l'opposé géographique de New-York-, et pourtant produit et réalisé par deux Français emprunts des lieux et de leur acoustique directe new-yorkaise, l'album de notre Nougayork, poussé à bout par les producteurs de l'Hexagone, viré par Barclay et leur faisant un joli bras d'honneur en enregistrant avec des sommités "presque de hasard, posant parce qu'il se trouve qu'ils étaient là" (tout comme pour J. Rafferty) l'album qui a sans doute été le + salué de toute sa carrière.
Les studios Columbia de la 30ème rue(Simon & Garfunkel, et des tonnes de pointures jazz dont Miles Davis), les créations issues de l'Electric lady studio reflètent aussi particulièrement cette ambiance... (Parmi eux, plein d'Anglais, dont évidemment Hendrix)
Pour moi c'est ça : un son direct, très épuré à la prise, une ambiance détendue entre pointures hautement talentueuses, même jeunes.
Mon père, habitué des Etats-Unis, avait vu un jour dans un hôtel class de New-York une affiche d'un mec aux cheveux longs, ambiance "Bikers" et pas du tout dans le style de la maison.
Sur cette affiche quelqu'un avait écrit : "Soyez courtois avec ce Monsieur. Il a peut-être un compte de plusieurs millions de dollars".
Ca résume bien.
Y'a un côté impro, un côté : "Ah bon, tu sais jouer ça, toi ? Prends une chaise, fais-voir, on enregistre, justement...
"Ah, c'était bien quand on ré-écoute. Dommage qu'il était à côté de la vitre, ça réverbe, tant pis, on crédite, 'faut que ça avance.
Je ne dis pas qu'il suffit d'arriver les mains dans les poches à n'importe quelle session -déjà, il faut entrer !, mais que le "truc", la mentalité et l'état d'esprit du "mélange et de chacun sa chance" est bel est bien là, au mépris général des curriculum-vitae ou des rendez-vous pris des années à l'avance. On respecte les vedettes, mais on ne s'en fait pas pour autant : ici la vedette, c'est pas l'ingé ou le compositeur l'album : on oeuvre tous dans ce sens (quitte à se balancer du procès derrière, mais ça c'est la routine et pas le propos du moment).
Le "tout-programmé", le tout maché y'a plus qu'à", c'est pour les stars (... et encore !)...
Je crois que l'excellent album de l'Ecossais Jerry Raffery, City to City, n'a été enregistré qu'avec des Britanniques, mais à New-York. Ca se palpe de suite. Je soupçonne vaguement un californien au mixage qui colmate un peu, fait du liant mais bon, on ne peut augurer de tout, même avec des grandes oreilles typées Charles Windsor.
Voir aussi, un peu dans le même registre -typé mixage Los Angeles, à l'opposé géographique de New-York-, et pourtant produit et réalisé par deux Français emprunts des lieux et de leur acoustique directe new-yorkaise, l'album de notre Nougayork, poussé à bout par les producteurs de l'Hexagone, viré par Barclay et leur faisant un joli bras d'honneur en enregistrant avec des sommités "presque de hasard, posant parce qu'il se trouve qu'ils étaient là" (tout comme pour J. Rafferty) l'album qui a sans doute été le + salué de toute sa carrière.
Les studios Columbia de la 30ème rue(Simon & Garfunkel, et des tonnes de pointures jazz dont Miles Davis), les créations issues de l'Electric lady studio reflètent aussi particulièrement cette ambiance... (Parmi eux, plein d'Anglais, dont évidemment Hendrix)
Pour moi c'est ça : un son direct, très épuré à la prise, une ambiance détendue entre pointures hautement talentueuses, même jeunes.
Mon père, habitué des Etats-Unis, avait vu un jour dans un hôtel class de New-York une affiche d'un mec aux cheveux longs, ambiance "Bikers" et pas du tout dans le style de la maison.
Sur cette affiche quelqu'un avait écrit : "Soyez courtois avec ce Monsieur. Il a peut-être un compte de plusieurs millions de dollars".
Ca résume bien.
Jx3
3179
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 16 ans
20 Posté le 08/05/2016 à 22:29:05
Ah y réfléchir l'album Electric Ladyland reflète bien ce que tu décris, surtout les morceaux très bruts de décoffrage, Voodoo Chile, Rainy Day Dream Away, Come on.. C'est "sec" et très "in your face"
D'ailleurs le sax sur Rainy Day et Walk on the Wild Side, on est dans le même esprit, vraiment ce côté "on se pose à l'arrache et balance la sauce, on verra bien, fais toi plaiz mec.."
D'ailleurs le sax sur Rainy Day et Walk on the Wild Side, on est dans le même esprit, vraiment ce côté "on se pose à l'arrache et balance la sauce, on verra bien, fais toi plaiz mec.."
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