Le son de New York ?
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azertyvince

Quels sont les artistes à qui est généralement attribué ce son, ce style, cet esprit musical ?
Qu'est ce que ça évoque pour vous, vos commentaires, vos avis, vos idées... ?
Allez-y chacun de votre petit refrain, merci à vous.
Learn, learn, learn.
[ Dernière édition du message le 08/05/2016 à 19:34:23 ]

azertyvince

Learn, learn, learn.

azertyvince

Et du reste, l'aspect "en direct, te prends pas le choux", ce sont aussi je crois les meilleures prises que l'on ait pu faire (toute modestie proclamée), avec mon groupe lorsque j'étais jeune.
On n'a jamais retrouvé la franchise spontanée qu'on avait sur nos maquettes en enregistrant nos répètes avec les TRES faibles moyens du bord (un désert par rapport à l'offre d'aujourd'hui).
Cette forme dépouillée reste encore pour nous nos meilleurs "enregistrements" si l'on occulte le côté qualitatif du support néandertalien. Sans se poser de question, sans même réfléchir au résultat et en nous moquant éperdument des fautes possibles lors de l'enregistrement. Ca "claque"...
Toujours en l'écrivant avec modestie, je dis qu'avec du travail puis du professionnalisme, ç'aurait presque pu briller, tel quel.
C'est intéressant comme approche.
Ça apporte de l'eau au moulin.
Learn, learn, learn.

Anonyme


azertyvince

Learn, learn, learn.
[ Dernière édition du message le 09/05/2016 à 09:45:42 ]

Anonyme



azertyvince

Pour moi, les Strokes c'est typique, quand je les écoute, j'entends New York.
J'en conviens, c'est un groupe assez récent (année 2000) et assez commercial.
Après sur le plan purement technique je sais pas, mais la compression sur la batterie est clairement marquée.
Et toi Youtou, as-tu des références à ce sujet ?
Learn, learn, learn.
[ Dernière édition du message le 09/05/2016 à 09:56:29 ]

Hit !

en 2016 il devient impossible de définir le son de LA, NY, Bruxelles, etc (...) mondialisation (attention, c'est absolument pas une critique péjorative de ma part).
+1, et deux fois d'accord avec le réflexion de Youtou.
- Tout en pensant qu'à l'origine, l'idée de notre ami est de chercher + "à la source" (notamment en date) ce qui fai(sai)t la différence sonore.
Décidément, le sujet d'Azerty' s'avère passionnant; il serait intéressant pour nous je trouve de pouvoir connaître ce qui l'a amené à évoquer cette question sur un thread...
=> Azerty', si tu nous "écoutes"...


Anonyme

Et toi Youtou, as-tu des références à ce sujet ?
Pas récentes et de loin s'en faut.
Dans tous les cas, je trouve que le son de NY est à peu près semblable au son de LA (je parle de l'aspect technique proprement dit du mixage, artistiquement c'est pas la même chose), et la plupart du temps seuls des puristes expérimentés pourront déterminer quelle vache a fait le veau.
En son typiquement newyorkais je pense à ça :
Y a une compression parrallèle super bien foutue sur le beat, qui tape dur et bien, et en fait la première chose qu'on retient du morceau, c'est le flow du chanteur couplé au kick et à la snare. La mélodie n'est finalement qu'accessoire et volontairement sous mixée.
Le tout ça sans utiliser trop de compression générale, tout vient des EQ et de la compression parralèle.
(on remarquera aussi qu'à cet age d'or du hiphop, les rappeurs ne s'adressaient pas à des collégiens de 6ème, et n'utilisaient pas l'appli autorap qui n'existait pas

Après je dis ça, ça se trouve ça vient de LA niveau mix (le groupe vient bien de NY en revanche), là je peux pas regarder les crédits, le CD est dans ma tuture.

Hit !

Le rap des débuts (New-york !) c'était assez splendide, il faut le reconnaître.
Mais c'est effectivement un autre débat.
Là, même sans être fan' du tout, on peut apprécier le boulot et capter l'ambiance, en lieu et place de leur 'tain de boost et autres fabriqueurs d'acouphènes sur des phrases totalement vidés de sens.
Tiens, je me pose une question : où donc a été enregistré le célèbre "New-York, New-York" original ?... Je ne l'ai plus impeccablement dans l'oreille (ne l'ai plus écouté depuis une bonne vingtaine d'années). Ca tombe, c'est à Boston

En revanche sur New-York tous les enregistrement de Sinatra, une fois passé le triptyque crooner/mafieux/rangaine restent encore -et toujours- à tomber. A s'en relever et à retomber encore....
Même pas besoin de tendre l'oreille : on comprend TOUT. L'Esquimau, le tropical ou le martien sont bien fichus de capter l'intention du type, tant son interprétation est ciselée. C'est dingue, quelque soit le disque, on "voit" presque ses gestes dans le micro; c'est new-yorkement et puissamment interprété


azertyvince

Décidément, le sujet d'Azerty' s'avère passionnant; il serait intéressant pour nous je trouve de pouvoir connaître ce qui l'a amené à évoquer cette question sur un thread...
=> Azerty', si tu nous "écoutes"....
Je sais pas comment je dois le prendre,
néanmoins si j'ai fait ce sujet, c'est parce que j'avais une idée sans doute personnel de ce que pouvait être ce son. Et c'est un son qui me parle de plus en plus sur le plan artistique.
Après peut-être que je me fourvoies sur ce qu'est le son de New York, peut-être que ça n'existe que dans les mythes et légendes.
Peu importe, je ne prétends rien de spécial. Je compte plus apprendre que donner la moindre leçon.
Je pense bien que c'est en partie une question de ressenti.
Techniquement, j'avais bien entendu parlé de la compression de New York.
Je souhaite certainement en apprendre plus sur cette question, c'est pour ça que je vous sollicite.
Ça me permet de confronter mon ressenti à celui des autres et d'en apprendre plus.
Je pense que ça pourra bénéficier à d'autres autant qu'à moi.
Désolé si le sujet est vaste ou s'il a peu de sens pour certains.
On verra bien. Je crois pas commettre à sacrilège en lançant ce sujet.
En tout cas, je sens que le sujet commence à intéresser.
Et au bout de 4 pages de ce thread, j'ai déjà lu des choses très enrichissantes.
Learn, learn, learn.
[ Dernière édition du message le 10/05/2016 à 16:08:13 ]

Anonyme

Agnostic Front, SOIA, biohazard, Madball....
Les ramones ont va pas les oublier....

azertyvince

Learn, learn, learn.

Hit !

Citation :Je sais pas comment je dois le prendre
Ben de la manière la + kool, gars !... Je crois même avoir suffisamment participé à ces pages pour ne pas pouvoir être suspecté de n'y trouver soudainement plus aucun intérêt
Spa grave mais j'ai pas trop capté ta réaction ou de ce qui aurait bien pu susciter chez toi l'ombre d'un doute, mais ne tournons pas en rond et revenons très vite à ton sujet hyper-sympa : aucun lézard de mon côté, l'ami, je t'avais juste mis une ligne avec un smiley sympa dans l'espoir de mieux cerner tes motivations -y'a rigoureusement rien de moqueur-; et au final tu as répondu : top-là, tout baigne !
![]()

sbn 31

[ Dernière édition du message le 11/05/2016 à 05:50:27 ]

Jx3

C'est pour ça que je pense que le son de New York, c'est plutôt "l'esprit" de New York, Broadway, Village Vanguard, l'Appollo..
Les labels, toute la mouvance disco des 70's, le clubbing ultra actif jusque la fin des années 80 avant que le Maire sert la vis, Chic, Club 54..la cocaïne, les 1er DJ dans les milieux gays.
New York et la musique sont indissociables, et il n'y a pas "le son de New York" mais "des sons de New York"!
C'est une ville beaucoup trop bigarrée pour la cantonner à un son.. autant de sons que de courants, de mouvances, de labels, de clubs, de producteurs..
New York doit être une des villes les plus actives au monde artistiquement..alors..
Voilà. C"est mon analyse

Anonyme

New York et la musique sont indissociables, et il n'y a pas "le son de New York" mais "des sons de New York"!
C'est une ville beaucoup trop bigarrée pour la cantonner à un son.. autant de sons que de courants, de mouvances, de labels, de clubs, de producteurs..
c est ce que je pense aussi.
il y a aussi des courants musicaux spécifique de new york mais moins connus. La No wave Fin 79 début 80)
lydia lunch, Teenage Jesus and the Jerks par exemple. des precurseur comme suicide ( Alan Vega) Il en reste les sonic youth.
No wave was a short-lived avant-garde music and art scene that had its beginnings during the late 1970s in downtown New York City.[1][2] In part a reaction against punk rock's recycling of traditionalist rock tropes, no wave musicians instead experimented with noise, dissonance and atonality in addition to a variety of non-rock genres. The no wave scene often reflected an abrasive, confrontational and nihilistic worldview.[3][4]
The term "no wave" was a pun based on the rejection of commercial new wave music, and first became used in downtown New York City concurrent with the 1981 show, "New York/New Wave" that had been curated by the artist/curator Diego Cortez.[5] The term "no wave" was probably inspired by the French New Wave pioneer Claude Chabrol, with his remark "There are no waves, only the ocean".[6][7] The movement would last a relatively short time but profoundly influenced the development of independent film, fashion and visual art

TC Hotrod

En revanche sur New-York tous les enregistrement de Sinatra, une fois passé le triptyque crooner/mafieux/rangaine restent encore -et toujours- à tomber. A s'en relever et à retomber encore....
Sinatra, c'est quand même lié à Capitol Studio (L.A).


azertyvince

Citation :
Je sais pas comment je dois le prendre
![]()
Ben de la manière la + kool, gars !... Je crois même avoir suffisamment participé à ces pages pour ne pas pouvoir être suspecté de n'y trouver soudainement plus aucun intérêt![]()
Spa grave mais j'ai pas trop capté ta réaction ou de ce qui aurait bien pu susciter chez toi l'ombre d'un doute, mais ne tournons pas en rond et revenons très vite à ton sujet hyper-sympa : aucun lézard de mon côté, l'ami, je t'avais juste mis une ligne avec un smiley sympa dans l'espoir de mieux cerner tes motivations -y'a rigoureusement rien de moqueur-; et au final tu as répondu : top-là, tout baigne !
![]()
Au temps pour moi, je devais être dans un mauvais état d'esprit, quand je suis venu la dernière fois sur la page.
N'y pensons plus.

Learn, learn, learn.
[ Dernière édition du message le 11/05/2016 à 12:57:26 ]

ThibautGPP

Il est 5h du mat. Le mauvais scotch que j'ai picolé toute la soirée dans ce rade miteux sous brooklyn bridge commence à sérieusement m'entamer les neurones. La ruelle sombre dans laquelle je suis assis est tapissée d'un filet de neige. Elle est devenue presque irréelle.... Les flocons tombent si doucement que je ne les sens même pas recouvrir mon imper, tandis que mon regard se noie au travers des volutes du fumées libérées par la bouche dégoût la plus proche.
Pourquoi j'ai tout fait foirer? Pourquoi avoir menti à Stella pour finalement tout perdre? J'allume une dernière cigarette et vérifie une dernière fois que le barillet de mon 44 ne fera plus faux bond. Il est temps maintenant, New York ne m'attendra plus longtemps.
Et ouais les gars, c'est ça le vrai NYC, enfin... le mien quoi !
Thibaut de www.guitarplugandplay.com.
[ Dernière édition du message le 11/05/2016 à 13:28:44 ]

azertyvince

Vous entendez New York ?

Learn, learn, learn.

azertyvince

https://youtu.be/P6wShHrXRDc
Pour moi c'est ça NYC
Les réverbes sont bien glaciales !
Learn, learn, learn.

ThibautGPP

Mais bon, il y en a des plus gaies aussi !
Thibaut de www.guitarplugandplay.com.

ThibautGPP

Enregistré au studio Atlantics à New York (1970).
Vous entendez New York ?
Un autre New York que j'aime tout autant !
Thibaut de www.guitarplugandplay.com.

azertyvince

Album : Turn on the Bright Lights
Titre : Untitled
Sortie en : 2002
Enregistré à Bridgeport (Connecticut): bon c'est à 1h30 de route au Nord Est de New York, mais pas très loin

Learn, learn, learn.

azertyvince

Les paroles sont pourtant pas si terrifiante,
le son semble pourtant très doux au premier abord,
mais pourtant je trouve l'ambiance de fond hyper glaciale et dure (la magie du morceau).
Learn, learn, learn.
[ Dernière édition du message le 11/05/2016 à 13:56:16 ]
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