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réactions au dossier Histoire de l'enregistrement sur bande magnétique

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Sujet de la discussion Histoire de l'enregistrement sur bande magnétique
4659.jpg
Cette semaine, on va tenter d'aborder les fondamentaux de la bande magnétique comme support audio. La bande magnétique, c'est une invention majeure du XXe siècle en ce qui concerne l'enregistrement et le traitement du son, car c'est elle qui a permis pour la première fois d'atteindre la fidélité.


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Ce thread a été créé automatiquement suite à la publication d'un article. N'hésitez pas à poster vos commentaires ici !
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Oui les bandes, par leurs limites en terme de signal/bruit, on largement contribué aux sons de disques mythiques.
Le son de clavier sur Penny Lane résultent de l’enregistrement de plusieurs claviers différents en couche, et les sons se mélangeant avec le souffle pour créer ce timbre unique.
Sur I’m not in Love de 10cc, les sons de voix celestes et synthetiques sont en fait des voix humaines couchées sur bande qui en s’additionnant donnent ce son absolument incroyable et difficilement reproductible en numérique.

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27
x
Hors sujet :
Je reproduit d’ailleurs au sujet de l’ not in Love un post de Vilak, d’un autre sujet :

Sur le slow killer de 10cc "I'm not in love", (enregistré en 1974) la seule partie de synthé est une bassdrum faite par un Moog (voir à 5.37 sur la première vidéo).
Les nappes de "aaaaaahhhhhh" que l'on pourrait prendre pour du synthé, ben non c'est des vraies voix en multitrack.

"Eric Stewart passa trois semaines à enregistrer Gouldman, Godley et Creme chantant des "ahhhh" 16 fois pour chaque note de la gamme chromatique, formant ainsi un « choeur » de 48 voix. Le principal problème auquel le groupe dut faire face était de savoir comment maintenir les notes vocales pendant une durée infinie. Mais Creme suggéra qu'ils pourraient contourner ce problème en utilisant des boucles de bandes, à la manière d'un mellotron. Eric Stewart créa des boucles d'environ 12 pieds de long en faisant passer la boucle à une extrémité à travers les têtes de bande de l'enregistreur stéréo dans le studio, et à l'autre extrémité à travers un rouleau de cabestan fixé au sommet d'un pied de microphone, en tendant la bande. En créant de longues boucles, le "blip" causé par le joint de chaque boucle de bande pouvait être noyé par le reste de la piste de support, à condition que les joints de chaque boucle ne soient pas concomitants. Après avoir créé douze boucles de bande pour chacune des douze notes de la gamme chromatique, Eric Stewart joua chaque boucle sur une piste isolée de la table de mixage. Celle-ci devint ainsi un instrument de musique avec toutes les notes de la gamme chromatique, que les quatre membres jouaient ensemble, en fondu enchaîné de trois ou quatre canaux à la fois pour créer des accords pour la mélodie de la chanson. Eric Stewart mit la bande au bas de chaque canal, de sorte qu'il était impossible de faire des fondus enchaînés pour chaque note, d'où le murmure constant des voix entendues tout au long de la chanson. Le compositeur et professeur de théorie musicale Thomas MacFarlane a considéré que les voix éthérées qui s'en dégageaient, avec leurs effets de synthèse déformés, étaient une influence majeure sur la chanson à succès Just the Way You Are, de Billy Joel, lancée deux ans plus tard. "



(Pas totalement hors sujet, mais je l’ai mis comme tel).

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28
Citation de deb76 :
Synthpunk, superbe cette photo d'un enregistreur à fil.


Je n'ai pas réussi a retrouver la Photo que j'avais faites de mon Enregistreur à fil magnétique FILSON Paris apparemment d'aprés mes recherche sur le net, ce fut aussi plus tard une marque d'Amplis HI FI haut de gamme dont l'activité cessa vers la fin des 70's dont voici l'un des modèles

ypon.jpg

Toujours est-il que le mien était aussi équipé de potards en bakélite dit chicken Knobs si chers aux amplis VOX et à certains premiers amplis de chez Fender je croit

6u9l.jpg

J'avais aussi trouvé sur le net cette vielle Pub Réclame sur une autre machine FILSON paris a première vue elle aussi à fil magnétique elle aussi avec des potards chicken Knobs

bo03.jpg

Mondialiste et Droit de l'Hommiste Fan des musiques populaires de la zone mondiale

[ Dernière édition du message le 18/08/2022 à 15:12:42 ]

29
Merci beaucoup pour ce bout d'histoire Coramel. :bravo:
30
Merci pour les retours positifs !

Je possède moi-même un enregistreur sur fil d'acier (que vous pouvez voir ici, sur un autre forum) qui fonctionne et donne les résultats auxquels on peut s'attendre, c'est-à-dire moyens mais intéressants. Je n'avais jamais compris que la marque Filson (que je connaissais en HiFi, pas mauvaise marque au demeurant pour les tuners) venait du fait qu'ils avaient débuté en mettant du SON sur un FIL :bravo:
31
Je ne savais même pas que ça avait existé l'enregistrement sur fil de fer :mrg:

Putain Walter mais qu'est-ce que le Vietnam vient foutre là-dedans ?

32
Rhooo ce truc de malade avec 10CC.... j'ignorais! Merci!

 

Veuillez agréer l'expression de mes sentiments distingués.

Hi Cowboy 

33
Merci Coramel et Prof Soudure pour ce complément d'histoire de l'enregistrement sur fil.

J'adore le câblage "en l'air" sur barrettes à cosses qui était monnaie courante il y a 50 ans, voire plus, comme l'intérieur du Dictafil que Prof soudure a mis en lien. :bravo:

393140DSC01434.jpg

Les amplis à tube avec du 400V étaient parfois câblé de cette façon :oo:. Attention de ne pas mettre les doigts n'importe où dedans... :bave:

S'il n'y a pas de solution, c'est qu'il n'y a pas de problème.

34
Citation de Will Zégal :
Ce qui est clair, c'est que dès qu'on touche à l'enregistrement sur bandes et au hardware d'une façon générale, on a des choses inattendues, des accidents heureux, etc.

Je n'ai jamais sur si le petit dépitchage qu'on a au début de Roxane de The Police était un accident ou voulu, mais ça sonne.


Oui, la bande qui démarre.
Il me semble bien que c'est absent de la version vinyle originale que j'ai.
35
On a, je crois, le même phénomène au début de "Black dog" (Led Zeppelin IV). J'ai toujours adoré ces "artefacts".

 

Veuillez agréer l'expression de mes sentiments distingués.

Hi Cowboy 

36
Pour le post sur 10cc, merci surtout à Vilak qui l’avait posté dans son sujet sur la variété internationale.
Il faut rendre à césar…

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37
Merci pour cet article.
Lorsque j’ai débuté, le numérique n’existait pas. Chaque fois que l’on ressort l’enregistreur analogique (le plus souvent pour des transfert d’archives), le son si particulier me fiche des frissons (la nostalgie, camarade), et l’odeur des bandes vient parfumer ma mémoire.

4816041.jpeg

Rroland www.studiolair.be
38
Excellent article, merci 👍🏻
39
Je précise qu'il y a un deuxième article dans les tuyaux sur le même sujet.

J'ajoute également ici même le lien de l'Eroica de Beethoven dirigée par Furtwangler en 1944 à laquelle je fais référence dans l'article. Même si la bande passante est un peu limitée par le matériel d'époque, et que l'enregistrement est mono, vous remarquerez la qualité de la dynamique et la fidélité du timbre des instruments, inimaginables quelques années auparavant !

Citation de Beatless :
Merci Coramel et Prof Soudure pour ce complément d'histoire de l'enregistrement sur fil.

J'adore le câblage "en l'air" sur barrettes à cosses qui était monnaie courante il y a 50 ans, voire plus, comme l'intérieur du Dictafil que Prof soudure a mis en lien. :bravo:

393140DSC01434.jpg

Les amplis à tube avec du 400V étaient parfois câblé de cette façon :oo:. Attention de ne pas mettre les doigts n'importe où dedans... :bave:


Honnêtement, même si j'avais reproduit exactement la disposition des composants d'origines, je ne suis pas très fier de ce travail de restauration, qui a été fait il y a presque dix ans, quand je faisais cela "en amateur"... Ce n'est vraiment pas top. Aujourd'hui j'essaierai d'obtenir une disposition plus claire, avec de meilleures soudures, et surtout des gaines sur les pattes des composants ! On apprend progressivement...

Citation de rroland :
Merci pour cet article.
Lorsque j’ai débuté, le numérique n’existait pas. Chaque fois que l’on ressort l’enregistreur analogique (le plus souvent pour des transfert d’archives), le son si particulier me fiche des frissons (la nostalgie, camarade), et l’odeur des bandes vient parfumer ma mémoire.

4816041.jpeg



Très bel Otari ! :bravo:

[ Dernière édition du message le 19/08/2022 à 09:26:18 ]

40
Un plaisir a lire, merci
41
Merci beaucoup pour cet article ! A quand un tuto "généraliste", mais est-ce seulement possible ?, sur les techniques et outils d'alignement et de calibration. Histoire de tirer le meilleur parti sonore d'appareils parfois fatigués :clin:
42
Citation de Pr. Soudure de La Feuille :
J'ajoute également ici même le lien de l'Eroica de Beethoven dirigée par Furtwangler en 1944 à laquelle je fais référence dans l'article. Même si la bande passante est un peu limitée par le matériel d'époque, et que l'enregistrement est mono, vous remarquerez la qualité de la dynamique et la fidélité du timbre des instruments, inimaginables quelques années auparavant !

C'est effectivement superbe pour une enregistrement de 1944 et quelle interprétation ! Pour l'enregistrement, on se demande toutefois ce qui est du fait de la restauration qui peut faire des miracles. Et puis la saturation dans les ff, on a perdu l'habitude ...
Sur le sujet des bandes, j'ai commencé à faire de l'enregistrement sur K7 analogique... et à passer des heures innombrables à ajuster des azimuts, à calibrer des niveaux et prémagnétisation... sans avoir le matériel et les bandes étalons nécessaires ! Quelle galère ! Pour moi le numérique a été une libération, mais j'ai toujours plaisir à passer en numérique mes vieux enregistrements de concerts analogiques.

[ Dernière édition du message le 19/08/2022 à 11:38:18 ]

43
je suis très étonné, personne n'a mis son mot sur le loudness et les magnétophones :bravo:

La musique comme un trésor, une soudaine envie de repenser à l'archipel. Je relativise, d’habitudes en mouv sur Mars, j'explore cet univers sonore sans laisser de désordre. Mon Soundcloud Limone16

44
Citation :
Pour moi le numérique a été une libération


Pareil. Le matériel analogique était quand-même perfectible. Pour réussir à en sortir des choses de qualité il fallait le talent des grands ingés-son de l'époque. Pour moi le son des bandes c'est surtout les compétences des techniciens.

Putain Walter mais qu'est-ce que le Vietnam vient foutre là-dedans ?

45
Oups j’ai activé le mode echo. Sorry

[ Dernière édition du message le 19/08/2022 à 19:34:43 ]

46
Citation :
Pour moi le son des bandes c'est surtout les compétences des techniciens

On peut trouver tout un tas d'exceptions... Nebraska, de Springsteen, est la première qui me vient à l'esprit.
On peut aussi citer les Stooges, qui voulaient que tout soit dans le rouge, tout le temps... va faire ça avec une Apollo!

Ce qui est rigolo, c'est qu'on parle du "son" des bandes, alors qu'il ne nous viendrait pas à l'idée (enfin, quand on a des oreilles à peu près normales comme les miennes), de parler du son d'une DAW.

 

Veuillez agréer l'expression de mes sentiments distingués.

Hi Cowboy 

47
Citation de Peaveycroquette :
Citation :
Pour moi le son des bandes c'est surtout les compétences des techniciens

On peut trouver tout un tas d'exceptions... Nebraska, de Springsteen, est la première qui me vient à l'esprit.
On peut aussi citer les Stooges, qui voulaient que tout soit dans le rouge, tout le temps... va faire ça avec une Apollo!

Ce qui est rigolo, c'est qu'on parle du "son" des bandes, alors qu'il ne nous viendrait pas à l'idée (enfin, quand on a des oreilles à peu près normales comme les miennes), de parler du son d'une DAW.


Pas faux mais, sans trop divulgacher le second article sur le sujet, la bande, par sa non-linéarité en fréquence, son rapport S/B inférieur au numérique actuel (même s'il est excellent et largement suffisant à l'oreille humaine à mon avis) et sa façon très particulière de saturer lorsque le flux magnétique qu'elle reçoit est trop important, a bien "un son" spécifique. La preuve étant qu'on essaie de le reproduire dans des plug-ins.

Et ici, je ne parle pas d'autres vrais défauts, comme le pleurage et scintillement, la diaphonie entre les pistes ou les disparités de vitesse entre machines (cf. le glissement d'un quart de ton entre l'intro et le couplet de Strawberry Fields Forever, dû à un montage entre deux prises) qui eux sont originellement indésirables, mais que l'on peut aussi rechercher aujourd'hui. La preuve étant qu'on essaie également de les reproduire par des plug-ins ! :mrg:
48
Citation :
Ce qui est rigolo, c'est qu'on parle du "son" des bandes, alors qu'il ne nous viendrait pas à l'idée (enfin, quand on a des oreilles à peu près normales comme les miennes), de parler du son d'une DAW


Il y a une sonorité particulière des bandes (je ne parle pas des défauts des petits enregistreurs) parce que la reproduction n’est pas linéaire, et qu’il existe une compression dynamique propre à la bande.
Il suffit de brancher et d’écouter pour se rendre compte de cela. Suivant les styles, ceci peut être un atout ou un handicap, mais il est clair qu’il existe une sonorité particulière.

Au niveau qualité les très bons enregistreurs type Studer n’avaient pas grand-chose à envier un machines numériques actuelles (si ce n’est le coût et la,maintenance). Je me souviens d’une session de blues où Protools ne voulait pas bosser. Grosse tension dans le studio avec les musiciens qui venaient de différents pays pour produire l’album. Bref : plantage sur et re-plantages. Je finis par envoyer toute l’équipe déjeuner pendant que je branche un vieux Studer en parfait état dans le studio. L’après-midi se déroule sans souci, avec quelques bonnes prises. Le lendemain, Protools fonctionnait à nouveau.
Je craignais que les titres enregistrés sur bande soient inférieurs en qualité, mais au final, quand j’écoute l’album aujourd’hui, je n’entends pas de différence en qualité. Et après mastering, la différence de son n’est pas perceptible par un auditeur lambda.
Rroland www.studiolair.be
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C' est toujours intéressant de lire l'avis de chacun, les deux modèles peuvent toujours cohabiter, y'a l'aspect "bricolage et astuces " de l'analogique qui permet de jouer au sorcier sonore, le numérique est efficace et a simplifié les choses, beaucoup plus accessible aussi; mais manque peut être du fameux mojo.
J'aimerai un jour essayer un multi à bande, personne pour démocratiser la chose ou ça resterait un marché de niche, dommage!
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Citation :
J'aimerai un jour essayer un multi à bande, personne pour démocratiser la chose ou ça resterait un marché de niche, dommage!


J'ai acheté mon T58 ici même:
https://fr.audiofanzine.com/multipiste-analogique/petites-annonces/
Et pour le plaisir, j'y consulte régulièrement les annonces (on ne sait jamais).

 

Veuillez agréer l'expression de mes sentiments distingués.

Hi Cowboy