Sujet de la discussionPosté le 18/02/2010 à 18:26:56Tout savoir sur les frequences
Salut à tous,voilà une basse joue dans les basses,la guitare dans les mediums et une batterie un peu de partout selon l'instrument frappé,jusqu'à là tout va bien,mais en therme de fréquences (HZ ou KHZ) ou se situe tous ces instruments,y a-t-il quelqu'un qui pourrait m'éclairer,ça pourrait servir à pas mal de gens de savoir ça,non? merci pour les éventuelles réponses,ciao
Groupe HxC Dirty Old Grace cherche chanteur motivé
déja la gamme à tempérament égal n'est pas juste,rien n'est parfait ,c'est a chacun a ne pas appuyer "comme un malade" , ou avoir des barettes pas trop hautes
le point de depart du topic parle du rapport qu'il y a entre les frequences des instruments harmoniques et celles des percussions. il me parait difficile d'etudier le sujet sans evoquer certains points concernant l'analyse spectrale.
on sait qu'on peut analyser un son continu en developpant son spectre fréquentiel. on obtient ainsi un graphique frequentiel ou chaque harmonique est représentée par un pic de fréquence particuliere.
un signal sinusoidal pur sera représenté par un pic unique, alors qu'une note continue jouée par un instrument aura plusieurs pics, le premier étant la frequence fondamentale de la note entendue et les autres de fréquences multiples definissant la sonorité spécifique à chaque instrument.
la totalité des notes joueés par un instrument va constituer un graphe complexe qui représentera la totalité des fréquences émises par l'instrument et permettra d'en definir les bornes.
plus une note est aigue, plus sa fréquence fondamentale est élevée, et plus ses harmoniques sont espacées. à l'inverse, plus une note est grave, plus sa fondamentale est basse, et plus ses harmoniques sont resserées.
ceci concerne les sons emis en continu donc periodiques (temporellemnt repetitifs). que se passe t'il maintenant lorsqu'il s'agit de sons non continus, notemment comme ceux emis par les percussions.
on peut toujours considerer qu'un son non periodique est en fait un son périodique de periode infinie (mathematiquement, cette opération consiste à definir la transformée de fourrier à partir du développement en série de fourrier). on a vu que plus une note était grave, plus son spectre fréquentiel se rapprochait du zero et avait des pics resserés.
en poussant le raisonnement à la limite extreme, on arrive à en deduire que le spectre d'un instrument de percussion part de zero et s'etend d'une maniere continue jusqu'a un niveau plus ou moins elevé, dependant de l'instrument, alors qu'un instrument harmonique a un spectre discontinu partant de sa note la plus basse.