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Bach se posait-il vraiment la question du pourquoi et comment en composant ça?

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Sujet de la discussion Bach se posait-il vraiment la question du pourquoi et comment en composant ça?
Zub37 ( de la musique avant toute chose et pour cela préfère l'impair )
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Oh tient ça faisait longtemps que je ne l'avais pas entendu ma petite fugue, putain j'en ai chié sur celle là !

 

Je pense que c'est juste de la super audition interne, mêlé avec l'art du contrepoint. Des personnes arrivent à improviser des Fugues à cinq voix ( par exemple notre cher organiste français Pierre Pincemaille ), faudrait leur demander ce qu'il se passe dans leur tête. Mais ils ont du tellement habituer leur esprit avec les reflèxes harmoniques que quelque chose de ce type peut sortir " tout seul". Mais avec des années de boulot derrière bien sur !

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c'est sûr, elle est difficile...
tu as raison: des années de travail, mais quand on sait que Bach improvisait beaucoup, il devait avoir une super mémoire (tout comme Mozart d'ailleurs) pour se rappeler de ce qu'il avait fait...
Zub37 ( de la musique avant toute chose et pour cela préfère l'impair )
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tu es un ménestrel ???
Zub37 ( de la musique avant toute chose et pour cela préfère l'impair )
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j'ai maté le truc de pierre pincemaille
dommage qu'il soit pas plutot branché jazz :bravo:

[ Dernière édition du message le 24/10/2011 à 20:48:56 ]

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oui, enfin, le jazz n'est pas un aboutissement quand-même! chacun fait ce qu'il lui plait... ou alors, on n'a plus qu'à considérer le jazz comme la nouvelle musique sacrée ;-)
Zub37 ( de la musique avant toute chose et pour cela préfère l'impair )
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je sais même pas si bach connaissant toutes la théorie,il fesait au hasard comme tout le monde,si ça sonne bien c'est bon sinon on refait autre chose pas la peine de se prendre la tête avec tout ça.
Le seul truc pour pouvoir bien improvisé c'est de savoir joué d'un instru,là tu apprends la théorie normalement,sans se prendre la tête,après l'histoire du contre point ou de la fugue ou autre ça viens tout seul.
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Citation :
je sais même pas si bach connaissant toutes la théorie,il fesait au hasard comme tout le monde

non seulement Bach connaissait parfaitement la théorie, mais il l'a meme inventée.
tous les traités de théorie on été faits à partir du debut du XXeme siecle par l'etude des ouvres des grands compositeurs du passé.

si tu connais une note qui a l'air d'avoir été mise au hasard dans une pièce de Bach, dis le moi, je serais curieux de l'entendre.
9
@peaktrance: tout un recceuil, "le clavecin bien tempéré", pour expliquer et démontrer les avantages du tempérament égal (les demis-tons strictement égaux, ce qui n'existe pas à l'état naturel). Ce tempérament est la base de notre musique occidentale, sa grammaire, son ortographe en découlent, de la même manière que le Français a ses règles de grammaire et d'ortographe qu'il faut respecter (par exemple, la différence entre un infinitif et un participe passé;)...). Bien sûr qu'au départ de l'écriture, il y a une idée (à l'arrivée aussi, d'ailleurs...), mais le fait de suivre des règles pour la développer n'est pas une limite, au contraire: si tu n'avais appris à dire que B et A ça fait BA, ta pensée irait peut-être plus loin que BA, mais pas guère...alors qu'en ayant appris le langage et ses règles, tu as appris à exprimer d'autres choses plus complexes, y compris de nouvelles idées qui te sont venues en apprenant cela. En musique, c'est exactement pareil. Il y a une quantité de "musiciens" qui ont appris à jouer d'instinct trois accords sur une guitare sans savoir même les notes qu'ils contenaient, plus le barré et un capodastre, hop! il n'y a pas à se prendre la tête, comme tu dis, ils font tout avec ça. Mais cela est à l'origine de la pauvreté harmonique (comprendre: de couleurs) des musiques populaires actuelles. Et plus on comprend la complexité de la musique, plus on en a une perception fine et plus on l'apprécie. Et on est également plus à même de découvrir les musiques venant d'autres cultures que la sienne. Là encore, le parallèle entre musique et langage ou littérature...
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globalement d'accord avec la contribution précédente... avec cependant certaines réserves. le fait de ne pas savoir lire la musique n'est pas automatiquement synonyme de pauvreté musicale... Mis à part la "petite exception" de la musique occidentale savante depuis quelques siècles, la musique partout sur la planète et de tout temps, est plutôt de tradition orale et improvisée...

Ce qui n'empêche que le griot sénégalais, le jazzman new-yorkais ou le joueur de sitar indien, même s'ils ne savent pas lire la musique, sont cependant dépositaire d'un savoir faire et d'une tradition qui ne leur est pas venue par magie en 15 secondes par un super effet d'inspiration et de spontanéité...