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réactions au dossier [Bien débuter] La cadence parfaite … et quelques autres

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Sujet de la discussion [Bien débuter] La cadence parfaite … et quelques autres
La cadence parfaite … et quelques autres
Si l'on a coutume de dire que la musique est un langage, l'on peut considérer qu'elle est constituée de phrases, et que les cadences en représentent en quelque sorte les ponctuations.

Lire l'article
 


Ce thread a été créé automatiquement suite à la publication d'un article. N'hésitez pas à poster vos commentaires ici !

Accepter qu'on n'sait pas, c'est déjà l'premier pas.

 

MUSICIENS ET PUBLIC, PROTEGEZ VOS OREILLES!

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26
Citation de crosby2fr :

... La théorie musicale est ce qu'elle est, une théorie vieille de plusieurs siècles avec une terminologie dépassée, qui n'a plus vraiment de sens, où on continue de parler Italien (quarte, quinte, etc). Alors excusez du peu, parfaite, imparfaite, etc... bof, quelle importance. Le tout c'est que la musique sonne et apporte du plaisir à ceux qui l'écoutent.


Tu devrais aussi te rendre compte, Crosby, que cette répétitive opposition entre la "sensation" (ce qui sonne et apporte plaisir - ou déplaisir) et la "pensée" (la réflexion, la théorie, etc.) peut être, elle-même, assez barbante, à la longue, pour tous ceux qui sont ici pour "comprendre comment ça marche".

...
Sans compter que la théorie dont il est ici question n'est pas "vieille", puisqu'elle est toujours en vigueur (et vigoureusement) dans beaucoup des formes musicales actuelles.

"Le jugement est un outil à tous sujets, et se mêle partout... "  (Montaigne / Essais I / chap L)

http://patrickg75.blogspot.fr/

https://patrickg.bandcamp.com/

 

27
Citation :
La discussion autour de cet article tourne vite au débat de spécialistes.. et devient barbante.
Imaginez donc que cet ensemble d'articles s'adresse aux néophytes et pas à vous "les spécialistes". Au lieu d'éclaircir les choses vous embrouillez tout le monde avec vos pointages d'erreurs sur les explications offertes dans cet article. La théorie musicale est ce qu'elle est, une théorie vieille de plusieurs siècles avec une terminologie dépassée, qui n'a plus vraiment de sens, où on continue de parler Italien (quarte, quinte, etc). Alors excusez du peu, parfaite, imparfaite, etc... bof, quelle importance. Le tout c'est que la musique sonne et apporte du plaisir à ceux qui l'écoutent.


Ça, ça ressemble à un commentaire de gratteux qui a 3 mois d'expérience et qui veut au plus vite avoir ses 5 ou 6 accords à disposition pour pouvoir se faire plaisir sur la plage...!

Et y'a ceux qui, "bêtement" vont perdre 8 ou 10 années au conservatoire pour approfondir le sujet!!

Y'a ceux qui veulent tout, tout de suite...et d'autres qui savourent encore le "slow food"...!

:boire:

   moi, j'ai pas d'blé mais j'ai du son...

28
La notion de cadence ne sert-elle donc qu'à finir les morceaux ? :?!:

Dans un morceau de musique actuelle (pop, rock, metal, funk ... pas des musiques savantes hein), on a généralement une harmonie basée sur la répétition d'un petit nombre d'accords (c'est bien ca une cadence, non ?) pour chaque partie : intro, couplets, refrains, pont, etc.
On ne va pas conclure chaque couplet par un V-I n'est-ce pas ? Au contraire, il vaut mieux relancer sur la partie forte du morceau qu'est le refrain ...

Et je crois bien n'avoir fini aucun morceau sur une quinte descendante, sans qu'il y ait de doute possible sur le fait qu'il est bien fini !

Ce qui m'intéresse, c'est dans ce contexte de musique actuelle de trouver des successions d'accords qui vont donner une couleur, une sensation à la chanson. Et surtout une méthode pour créer cette harmonie, ou au moins pour trouver des variations "qui sonnent bien avec" une partie déjà composée. Newjazz fait un excellent boulot de démocratisation, et c'est bien de ca qu'il s'agit : pas du pinaillage de spécialiste.

Citation de S.d.m :
Si cette théorie vieille de plusieurs siècle est toujours enseignée, apprise et parfois comprise aujourd'hui, c'est [...] pour la musique "classique", de Monteverdi à Wagner dans le temps et l'espace.

Je tronque abusivement cette citation, mais c'est bien le fond de la pensée de beaucoup de musiciens qui vivent dans leur siècle : la théorie musicale est enseignée par des classiques pour des classiques, et ne tient pas compte de l'évolution des styles. C'est dommage, ca exclut plein de monde.

Citation de Allegretto :
Euh, c'est quoi un shunt ?

C'est un fade-out en langage radio, une diminution progressive du volume. Par opposition à "cut" qui est une fin abrupte.
29
Citation de MaiMai :

Ça, ça ressemble à un commentaire de gratteux qui a 3 mois d'expérience et qui veut au plus vite avoir ses 5 ou 6 accords à disposition pour pouvoir se faire plaisir sur la plage...!

Et y'a ceux qui, "bêtement" vont perdre 8 ou 10 années au conservatoire pour approfondir le sujet!!

Y'a ceux qui veulent tout, tout de suite...et d'autres qui savourent encore le "slow food"...!

:boire:

Et à ton avis, un article intitulé "bien débuter", il s'adresse au gratteux qui se fait plaisir sur la plage, ou à celui qui a déjà 10 ans de conservatoire ?
30
Citation de Jimbass :


C'est un fade-out en langage radio, une diminution progressive du volume. Par opposition à "cut" qui est une fin abrupte.


Merci Jimbass :bravo:
31
Citation de alex.d. :

...un article intitulé "bien débuter", il s'adresse au gratteux qui se fait plaisir sur la plage, ou à celui qui a déjà 10 ans de conservatoire ?


"Bien débuter" doit s'adresser, me semble-t-il, à ceux qui ne confondent pas le verbe "débuter" et le verbe "s'arrêter".

"Le jugement est un outil à tous sujets, et se mêle partout... "  (Montaigne / Essais I / chap L)

http://patrickg75.blogspot.fr/

https://patrickg.bandcamp.com/

 

32
Citation de Jimbass :
La notion de cadence ne sert-elle donc qu'à finir les morceaux ? :?!:

Dans un morceau de musique actuelle (pop, rock, metal, funk ... pas des musiques savantes hein), on a généralement une harmonie basée sur la répétition d'un petit nombre d'accords (c'est bien ca une cadence, non ?) pour chaque partie : intro, couplets, refrains, pont, etc.
On ne va pas conclure chaque couplet par un V-I n'est-ce pas ? Au contraire, il vaut mieux relancer sur la partie forte du morceau qu'est le refrain ...

Et je crois bien n'avoir fini aucun morceau sur une quinte descendante, sans qu'il y ait de doute possible sur le fait qu'il est bien fini !

Non, le V I n'est évidemment pas LE SEUL point final possible.
A vrai dire, la plupart des cadences peuvent jouer ce rôle, mais, ce qui n'est pas encore abordé dans ces articles, c'est l'importance de la mélodie elle m^m car c'est bien souvent elle qui contient les ponctuations nécessaires à sa compréhension, les accords (et donc, les cadences) ne venant que souligner les couleurs sonores (et donc les rôles dominant, sous-dominant, tonique) que la mélodie comporte déjà dans sa construction.

Par ailleurs, ce qui suivra dans ces articles (j'espère) tôt ou tard, c'est les différents types de substitutions qui permettent de transformer une suite d'accords simple en une suite très complexe et inversement. Par ces différents procédés de substitution, il devient possible d'avoir des mouvements quasi-chromatiques qui ne laissent absolument rien imaginer de la cadence initiale qui se cache derrière.
Et surtout, il sera certainement abordé, aussi, les modulations (induites généralement par certaines substitutions d'accords) permettant de changer de tonalité (et donc de cadences) en cours de morceaux induisant ainsi tout un tas d'autres possibilités.
Un exemple. En l'état des connaissance d'un débutant suivant cette série d'articles, il lui sera impossible d'analyser seul les deux grilles principales de Hotel California qui n'a pourtant rien de très compliqué, tout simplement parce que ces grilles ne suivent pas strictement une seule et unique tonalité.

Citation de Jimbass :
Ce qui m'intéresse, c'est dans ce contexte de musique actuelle de trouver des successions d'accords qui vont donner une couleur, une sensation à la chanson. Et surtout une méthode pour créer cette harmonie, ou au moins pour trouver des variations "qui sonnent bien avec" une partie déjà composée.


Comme je viens de le dire plus haut, 95% de l'harmonie doit déjà se trouver dans la mélodie, dans sa façon dont elle est construite... La compréhension des mécanismes harmoniques ici présentés fait pour l'instant abstraction de la mélodie et ne se concentre QUE sur les cadences. C'est important, mais c'est incomplet pour l'instant. L'approche de NewJazz n'est pas mauvaise hein, je n'ai rien dit de tel. Simplement, c'est l'approche adoptée depuis des lustres pour expliquer les musiques issues peu ou prou du jazz, musique d'improvisation par excellence dans laquelle la mélodie est généralement construite SUR les accords et non l'inverse. C'est une part importante de la compréhension de l'ensemble, mais il est impératif ensuite, pour mieux maitriser l'aspect "composition", de s'intéresser à la "mélodisation" puis à l'harmonisation d'une mélodie écrite.


Citation de Jimbass :
Je tronque abusivement cette citation, mais c'est bien le fond de la pensée de beaucoup de musiciens qui vivent dans leur siècle : la théorie musicale est enseignée par des classiques pour des classiques, et ne tient pas compte de l'évolution des styles. C'est dommage, ca exclut plein de monde.

Les choses changent depuis plusieurs années. J'en suis la preuve vivante moi qui ait exploité ma propre école de musiques actuelles et amplifiées pendant 10 ans. Les écoles de ce type se sont énormément développées depuis 20 ans. Les grosses écoles comme le MAI, le CMA, ou American School of Modern Music en sont quelques exemples frappants. Dans ces écoles, l'enseignement est très différents de celui des conservatoires. Ce qui est développé dans ces articles représente la base dans toues ces écoles. Et ça, les conservatoires commencent enfin à le comprendre. Les premières classes de "Jazz" ouvertes dans des conservatoires étaient ridicules car elles n'enseignait le jazz que sur partitions avec un apprentissage d’exécutant comme les conservatoires l'ont toujours fait pour le classique. Mais la démocratisation du matériel de home-studio a amené de nouveaux besoins et les conservatoires s'y sont retrouvés confrontés amèrement en constatant que les élèves qui venaient les voir cherchaient autre chose que le "conservatisme" habituel de ces lieux.
Les papiers de NewJazz sont loin d'être seuls sur le net. Beaucoup d'autres sites ont déjà développé des cours de ce type depuis longtemps. C'est bien la preuve que les choses évoluent dans le bon sens.

Pour la pédagogie virtuelle, contre l'assistanat numérique... ;-)

-Espace-Cubase.org

33
Excellente contribution de Spawn-X !

Juste une remarque : sans doute l'enseignement des formes du jazz devait être assez "ridicule" dans les écoles faites pour des styles en vigueur avant... avant.
Mais sans doute pas plus que ne le serait un jazzman formaté uniquement par la pratique du jazz, et qui devrait enseigner Bach, Beethoven, Brahms... Debussy et... Boule. Par exemple.
En résumé : il n'y a pas de technique (théorique ou pratique) indépendante du style (ou de l'esprit des formes, si vous préférez)

"Le jugement est un outil à tous sujets, et se mêle partout... "  (Montaigne / Essais I / chap L)

http://patrickg75.blogspot.fr/

https://patrickg.bandcamp.com/

 

34
Boule ? Boulez ! (Of course)

"Le jugement est un outil à tous sujets, et se mêle partout... "  (Montaigne / Essais I / chap L)

http://patrickg75.blogspot.fr/

https://patrickg.bandcamp.com/

 

35
Citation :
Boule ? Boulez ! (Of course)


...œuf Corse...!!

:tourne:

   moi, j'ai pas d'blé mais j'ai du son...

36
37
Un musicien exigeant à intérêt à apprendre l'harmonie jazz ET l'harmonie classique. Pourquoi? Parce que cette dernière enseigne la conduite et l'indépendance des voix, ce qui est indispensable pour savoir écrire par exemple des cordes, des bois ou des choeurs autrement qu'en nappes de rondes

Pour donner un exemple simple, en classique, SOL7 --> DO, ce n'est pas 2 accords plaqués, c'est par exemple :
- une flute qui monte de si à do
- un hautbois qui tient la note sol
- une clarinette qui descend de fa à mi
- un basson qui descend de sol à do
38
Citation de traintrain :

...

Pour donner un exemple simple, en classique, SOL7 --> DO, ce n'est pas 2 accords plaqués, c'est par exemple :
- une flute qui monte de si à do
- un hautbois qui tient la note sol
- une clarinette qui descend de fa à mi
- un basson qui descend de sol à do


Nous voilà dans le vif du sujet !
:bravo:

"Le jugement est un outil à tous sujets, et se mêle partout... "  (Montaigne / Essais I / chap L)

http://patrickg75.blogspot.fr/

https://patrickg.bandcamp.com/

 

39
Citation de Spawn-X :
Citation de Jimbass :
La notion de cadence ne sert-elle donc qu'à finir les morceaux ? :?!:

Dans un morceau de musique actuelle (pop, rock, metal, funk ... pas des musiques savantes hein), on a généralement une harmonie basée sur la répétition d'un petit nombre d'accords (c'est bien ca une cadence, non ?) pour chaque partie : intro, couplets, refrains, pont, etc.
On ne va pas conclure chaque couplet par un V-I n'est-ce pas ? Au contraire, il vaut mieux relancer sur la partie forte du morceau qu'est le refrain ...

Et je crois bien n'avoir fini aucun morceau sur une quinte descendante, sans qu'il y ait de doute possible sur le fait qu'il est bien fini !

Non, le V I n'est évidemment pas LE SEUL point final possible.
A vrai dire, la plupart des cadences peuvent jouer ce rôle, mais, ce qui n'est pas encore abordé dans ces articles, c'est l'importance de la mélodie elle m^m car c'est bien souvent elle qui contient les ponctuations nécessaires à sa compréhension, les accords (et donc, les cadences) ne venant que souligner les couleurs sonores (et donc les rôles dominant, sous-dominant, tonique) que la mélodie comporte déjà dans sa construction.

Par ailleurs, ce qui suivra dans ces articles (j'espère) tôt ou tard, c'est les différents types de substitutions qui permettent de transformer une suite d'accords simple en une suite très complexe et inversement. Par ces différents procédés de substitution, il devient possible d'avoir des mouvements quasi-chromatiques qui ne laissent absolument rien imaginer de la cadence initiale qui se cache derrière.
Et surtout, il sera certainement abordé, aussi, les modulations (induites généralement par certaines substitutions d'accords) permettant de changer de tonalité (et donc de cadences) en cours de morceaux induisant ainsi tout un tas d'autres possibilités.
Un exemple. En l'état des connaissance d'un débutant suivant cette série d'articles, il lui sera impossible d'analyser seul les deux grilles principales de Hotel California qui n'a pourtant rien de très compliqué, tout simplement parce que ces grilles ne suivent pas strictement une seule et unique tonalité.

Citation de Jimbass :
Ce qui m'intéresse, c'est dans ce contexte de musique actuelle de trouver des successions d'accords qui vont donner une couleur, une sensation à la chanson. Et surtout une méthode pour créer cette harmonie, ou au moins pour trouver des variations "qui sonnent bien avec" une partie déjà composée.


Comme je viens de le dire plus haut, 95% de l'harmonie doit déjà se trouver dans la mélodie, dans sa façon dont elle est construite... La compréhension des mécanismes harmoniques ici présentés fait pour l'instant abstraction de la mélodie et ne se concentre QUE sur les cadences. C'est important, mais c'est incomplet pour l'instant. L'approche de NewJazz n'est pas mauvaise hein, je n'ai rien dit de tel. Simplement, c'est l'approche adoptée depuis des lustres pour expliquer les musiques issues peu ou prou du jazz, musique d'improvisation par excellence dans laquelle la mélodie est généralement construite SUR les accords et non l'inverse. C'est une part importante de la compréhension de l'ensemble, mais il est impératif ensuite, pour mieux maitriser l'aspect "composition", de s'intéresser à la "mélodisation" puis à l'harmonisation d'une mélodie écrite.


Citation de Jimbass :
Je tronque abusivement cette citation, mais c'est bien le fond de la pensée de beaucoup de musiciens qui vivent dans leur siècle : la théorie musicale est enseignée par des classiques pour des classiques, et ne tient pas compte de l'évolution des styles. C'est dommage, ca exclut plein de monde.

Les choses changent depuis plusieurs années. J'en suis la preuve vivante moi qui ait exploité ma propre école de musiques actuelles et amplifiées pendant 10 ans. Les écoles de ce type se sont énormément développées depuis 20 ans. Les grosses écoles comme le MAI, le CMA, ou American School of Modern Music en sont quelques exemples frappants. Dans ces écoles, l'enseignement est très différents de celui des conservatoires. Ce qui est développé dans ces articles représente la base dans toues ces écoles. Et ça, les conservatoires commencent enfin à le comprendre. Les premières classes de "Jazz" ouvertes dans des conservatoires étaient ridicules car elles n'enseignait le jazz que sur partitions avec un apprentissage d’exécutant comme les conservatoires l'ont toujours fait pour le classique. Mais la démocratisation du matériel de home-studio a amené de nouveaux besoins et les conservatoires s'y sont retrouvés confrontés amèrement en constatant que les élèves qui venaient les voir cherchaient autre chose que le "conservatisme" habituel de ces lieux.
Les papiers de NewJazz sont loin d'être seuls sur le net. Beaucoup d'autres sites ont déjà développé des cours de ce type depuis longtemps. C'est bien la preuve que les choses évoluent dans le bon sens.


Pour l'histoire de la mélodie construite sur les accords, je pense que c'est une erreur de perspective.
Le jazz est né de l'improvisation autour de la mélodie principale en ajoutant des notes dans le thème. C'est ce que faisaient amstrong etcetera. À partir de chansons populaires à tendances blues de l'époque.
Puis les bopers sont arrivés avec Dizzie Gillespie, et se sont intéressés à l'harmonie, au classique et ont intégrés les substitutions etcetera. Jusqu'à rendre méconnaissables grilles originales de certains thèmes ce qui leur permettait d'ailleurs aussi de n'a payer de royalties.
Donc la grille devenait super complexe et importante.
Mais ils ont grandis et acquis leur compétences d'impro d'abord en dérivant de la mélodie et du thème. En le paraphrasant.
Donc je suis assez d'accord avec ce que tu dis dans le sens ou on croit que les accords sont ce qu'il y a en premier alors qu'en fait c'est surtout la mélodie.
Évidement dans une impro jazz le thème n'est pas joue pendant le solo donc on pense que c'est la grille qui est à l'origine de tout, mais en fait plutôt pas.



40
Citation de patrick_g75 :
Citation de traintrain :

...

Pour donner un exemple simple, en classique, SOL7 --> DO, ce n'est pas 2 accords plaqués, c'est par exemple :
- une flute qui monte de si à do
- un hautbois qui tient la note sol
- une clarinette qui descend de fa à mi
- un basson qui descend de sol à do


Nous voilà dans le vif du sujet !
:bravo:

Tiens, n'en vla du vif dans l'sujet ;op
Il s'agit de variantes d'un II V I, donc pas uniquement du V I, mais bon, ça te donnera quelques idées ;)..


Ca laisse entrevoir aux débutants de quoi il retourne. ;)
Citation de patrick_g75 :
Excellente contribution de Spawn-X !

Juste une remarque : sans doute l'enseignement des formes du jazz devait être assez "ridicule" dans les écoles faites pour des styles en vigueur avant... avant.
Mais sans doute pas plus que ne le serait un jazzman formaté uniquement par la pratique du jazz, et qui devrait enseigner Bach, Beethoven, Brahms... Debussy et... Boule. Par exemple.
En résumé : il n'y a pas de technique (théorique ou pratique) indépendante du style (ou de l'esprit des formes, si vous préférez)

En fait, de nombreux Jazzmen actuels sont aussi à l'aise en classique qu'en Jazz. Un mec comme Bobby Mc Ferrin par exemple en a suffisamment sous le pied.
Citation de mirak63 :
Pour l'histoire de la mélodie construite sur les accords, je pense que c'est une erreur de perspective.
Le jazz est né de l'improvisation autour de la mélodie principale en ajoutant des notes dans le thème. C'est ce que faisaient amstrong etcetera. À partir de chansons populaires à tendances blues de l'époque.
Puis les bopers sont arrivés avec Dizzie Gillespie, et se sont intéressés à l'harmonie, au classique et ont intégrés les substitutions etcetera. Jusqu'à rendre méconnaissables grilles originales de certains thèmes ce qui leur permettait d'ailleurs aussi de n'a payer de royalties.
Donc la grille devenait super complexe et importante.
Mais ils ont grandis et acquis leur compétences d'impro d'abord en dérivant de la mélodie et du thème. En le paraphrasant.
Donc je suis assez d'accord avec ce que tu dis dans le sens ou on croit que les accords sont ce qu'il y a en premier alors qu'en fait c'est surtout la mélodie.
Évidement dans une impro jazz le thème n'est pas joue pendant le solo donc on pense que c'est la grille qui est à l'origine de tout, mais en fait plutôt pas.


On est d'accord sur l'origine du phénomène Jazz (au pluriels vu qu'il n'existe pas un seul Jazz).
C'est juste qu'avec le temps, l'improvisation dans le Jazz s'est forcément plus appuyée sur la grille que sur le thème à proprement parler.
Mais je ne voulais pas remonter trop loin historiquement parlant.
Et puis surtout, le sujet de ce topic concerne bien la cadence du point de vue harmonique et non mélodique. Il fallait donc faire un choix quand j'ai rédigé ma réponse.
Bref...

Pour la pédagogie virtuelle, contre l'assistanat numérique... ;-)

-Espace-Cubase.org

[ Dernière édition du message le 05/10/2015 à 16:51:38 ]

41
Citation :
En fait, de nombreux Jazzmen actuels sont aussi à l'aise en classique qu'en Jazz. Un mec comme Bobby Mc Ferrin par exemple en a suffisamment sous le pied.


Bien sûr, Spawn-X ! Bien sûr, que beaucoup de musiciens "de jazz" ont une excellente formation "classique".
C'est bien pour ça que je ne visais que le "jazzman formaté uniquement par la pratique du jazz"...
Et que l'essentiel était là : "pas de technique (théorique ou pratique) indépendante du style (ou de l'esprit des formes, si vous préférez)"

"Le jugement est un outil à tous sujets, et se mêle partout... "  (Montaigne / Essais I / chap L)

http://patrickg75.blogspot.fr/

https://patrickg.bandcamp.com/

 

42
Citation :
Tiens, n'en vla du vif dans l'sujet ;op
Il s'agit de variantes d'un II V I, donc pas uniquement du V I, mais bon, ça te donnera quelques idées ;) ..


Pour ce qui me concerne... je suis plutôt porté... sur la portée... disons, dans la foulée de Boulez - et cela depuis une petite quarantaine d'années...
Donc, ce n'était pas vraiment pour moi que je me réjouissais de cette incursion "dans le vif du sujet". Mais je suis sûr que plus d'un, ici, trouvera à entendre...
En attendant que newjazz développe tous les aspects contrapuntiques de la chose !
:bave:

"Le jugement est un outil à tous sujets, et se mêle partout... "  (Montaigne / Essais I / chap L)

http://patrickg75.blogspot.fr/

https://patrickg.bandcamp.com/

 

43
Citation de Spawn-X :

On est d'accord sur l'origine du phénomène Jazz (au pluriels vu qu'il n'existe pas un seul Jazz).
C'est juste qu'avec le temps, l'improvisation dans le Jazz s'est forcément plus appuyée sur la grille que sur le thème à proprement parler.
Mais je ne voulais pas remonter trop loin historiquement parlant.
Et puis surtout, le sujet de ce topic concerne bien la cadence du point de vue harmonique et non mélodique. Il fallait donc faire un choix quand j'ai rédigé ma réponse.
Bref...


C'est juste que j'ai le sentiment qu'on sous estime à quel point même les jazzmans qui se détachent beaucoup du theme, ont d'abord construits leur skills en se détachant petit à petit du theme, et non en apprenant à faire quasi comme si il y avait qu'une grille sans theme et juste des voicings d'accords.
En fait si le theme n'avait pas d'importance pour ce qui se passe dans les solos, ils le joueraient même pas :bravo:


44
x
Hors sujet :
les Hors-Sujets, ça va aller un moment...là, c'est un forum généraliste qui traite des cadences!

Il n'est pas précisé, que je sache, qu'il concerne le jazz ou la musique actuelle en particulier!!

Ou alors, il faudrait peut-être renommer le thread et le placer dans les cases adéquates.

Il y a trop de genres et styles de musiques différents pour permettre de tout simplifier, amha!!

:bravo:

   moi, j'ai pas d'blé mais j'ai du son...

45
Citation de MaiMai :
x
Hors sujet :
les Hors-Sujets, ça va aller un moment...là, c'est un forum généraliste qui traite des cadences!

Il n'est pas précisé, que je sache, qu'il concerne le jazz ou la musique actuelle en particulier!!

Ou alors, il faudrait peut-être renommer le thread et le placer dans les cases adéquates.

Il y a trop de genres et styles de musiques différents pour permettre de tout simplifier, amha!!

:bravo:


Absolument d'accord !
:bravo:
Je vais radoter : pas de technique concevable hors du style.
Pas de science d'une forme sans adhésion à l'esprit de cette forme.
(Etc. Tournez la chose comme il vous plaira...)
J'ai cru comprendre que le sujet annoncé par newjazz était "l'harmonie" dans la musique "tonale"... sous entendu : telle que fixée dans une certaine pratique. (Dans laquelle certains peuvent ne pas se trouver à l'aise, c'est entendu.)
Donc, continuons dans cette voie, dans cette pratique-là, mais pour y aller jusqu'au bout, sans trop s'égarer ailleurs.
Mais alors allons-y complètement, sans nous laisser brider par ceux qui veulent imposer leurs limites personnelles à ce qu'ils prétendent que doivent être les "débuts"...

Après, une fois cette voie de la tonalité "classique" bien arpentée, il sera toujours temps d'en explorer d'autres.

"Le jugement est un outil à tous sujets, et se mêle partout... "  (Montaigne / Essais I / chap L)

http://patrickg75.blogspot.fr/

https://patrickg.bandcamp.com/

 

46
+ 1

...ah, on se sent moins seul à deux...!

Citation :
Après, une fois cette voie de la tonalité "classique" bien arpentée, il sera toujours temps d'en explorer d'autres.


Spafo...et je l'avais déjà dit, il sera temps d'aller plus loin, mais plus tard!

:langue:

   moi, j'ai pas d'blé mais j'ai du son...

47
Citation de patrick_g75 :
Citation de crosby2fr :

... La théorie musicale est ce qu'elle est, une théorie vieille de plusieurs siècles avec une terminologie dépassée, qui n'a plus vraiment de sens, où on continue de parler Italien (quarte, quinte, etc). Alors excusez du peu, parfaite, imparfaite, etc... bof, quelle importance. Le tout c'est que la musique sonne et apporte du plaisir à ceux qui l'écoutent.


Tu devrais aussi te rendre compte, Crosby, que cette répétitive opposition entre la "sensation" (ce qui sonne et apporte plaisir - ou déplaisir) et la "pensée" (la réflexion, la théorie, etc.) peut être, elle-même, assez barbante, à la longue, pour tous ceux qui sont ici pour "comprendre comment ça marche".

...
Sans compter que la théorie dont il est ici question n'est pas "vieille", puisqu'elle est toujours en vigueur (et vigoureusement) dans beaucoup des formes musicales actuelles.


Je me suis mal fait comprendre... là où je râle c'est parce que vous pinaillez sur des détails qui n'apportent rien à la compréhension de l'ensemble. L'auteur de ces articles essaie d'aborder le sujet de façon la plus simple possible et pas de la façon la plus précise ou la plus exhaustive. Et c'est pour cela que je lis ses articles. Si j'avais envie de lire un manifeste complet sur la théorie musicale, je me tournerai vers une littérature dédiée... je suivrai des cours de solfège, etc.. Mais ce n'est pas le cas... un condensé sur les notions de base me suffisent amplement.

Par "vieille théorie" je parle de l'âge de la chose... écrite en son temps pour son temps. Aujourd'hui si la même science devait être réinventée, elle le serait sûrement différemment. Par exemple, pourquoi 7 notes et 6 altérations qui induisent nombre de problèmes de lecture/écriture lorsqu'on change de tonalité. Toute la théorie musicale tourne autour de la tonalité de Do et de sa soeur en Lam. Imaginez combien se serait plus facile d'avoir 12 notes et aucune altération (écriture, lecture, transposition).

Quant au post de MaiMai me concernant, je tiens à te rassurer, je fais de la guitare depuis plus de 40 ans maintenant. Je ne suis pas un pro et n'a pas la prétention d'en devenir un. Je sais un certain nombre de choses sur mon instrument et sur la musique en général, sans avoir jamais avoir eu besoin de recourir à une connaissance approfondie de la théorie musicale, et je m'en sors très bien comme çà. Merci de t'en être inquiété.

Il y a deux choses vraiment importantes en musique, c'est le rythme et le silence..Elles donnent le mouvement.. le groove comme on dit aujourd'hui.





A la retraite !! enfin pré-retraite. Je joue dans 3 groupes (1 country, 1 rock, 1 musette).

[ Dernière édition du message le 06/10/2015 à 14:26:24 ]

48
Citation de crosby2fr :
Par exemple, pourquoi 7 notes et 6 altérations qui induisent nombre de problèmes de lecture/écriture lorsqu'on change de tonalité. Toute la théorie musicale tourne autour de la tonalité de Do et de sa soeur en Lam. Imaginez combien se serait plus facile d'avoir 12 notes et aucune altération (écriture, lecture, transposition).


:bise:
49
Citation :
Imaginez combien se serait plus facile d'avoir 12 notes et aucune altération (écriture, lecture, transposition).


En fait non : une nouvelle écriture à 12 notes rendrait illisible toute la musique du passé, sans oublier que tous les claviers sont conçus avec 7 touches blanches et 5 noires.

En fait dans un morceau classique ou populaire qui change peu de tonalité, une fois que tu as mis tes 3# à la clé, tu es peinard pour lire très facilement ton morceau classique en LA sans jamais prononcer le mot # en solfiant. Quand on solfie, on ne prononce pas les # qui sont sous-entendus. La gamme de LA majeur se chante : la si do ré mi fa sol la (il est sous entendu que do, fa et sol sont diésés, sauf exception)

La seule concession que l'harmonie classique d'aujourd'hui fait à la modernité, c'est qu'on prévient l'étudiant que la plupart des règles à apprendre ont été enfreintes à partir du XXeme. Ca n'empêche pas que si tu dois faire une musique XVIIème pour un film en costumes, tu dois connaître les vieilles règles.
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Citation :

crosby2fr :

... La théorie musicale est ce qu'elle est, une théorie vieille de plusieurs siècles avec une terminologie dépassée, qui n'a plus vraiment de sens, où on continue de parler Italien (quarte, quinte, etc). Alors excusez du peu, parfaite, imparfaite, etc... bof, quelle importance. Le tout c'est que la musique sonne et apporte du plaisir à ceux qui l'écoutent.

patrick_g75 : Tu devrais aussi te rendre compte, Crosby, que cette répétitive opposition entre la "sensation" (ce qui sonne et apporte plaisir - ou déplaisir) et la "pensée" (la réflexion, la théorie, etc.) peut être, elle-même, assez barbante, à la longue, pour tous ceux qui sont ici pour "comprendre comment ça marche".

...
Sans compter que la théorie dont il est ici question n'est pas "vieille", puisqu'elle est toujours en vigueur (et vigoureusement) dans beaucoup des formes musicales actuelles.

crosby2fr :
Je me suis mal fait comprendre... là où je râle c'est parce que vous pinaillez sur des détails qui n'apportent rien à la compréhension de l'ensemble. .............. un condensé sur les notions de base me suffisent amplement.

Par "vieille théorie" je parle de l'âge de la chose... écrite en son temps pour son temps. Aujourd'hui si la même science devait être réinventée, elle le serait sûrement différemment. Par exemple, pourquoi 7 notes et 6 altérations qui induisent nombre de problèmes de lecture/écriture lorsqu'on change de tonalité. Toute la théorie musicale tourne autour de la tonalité de Do et de sa soeur en Lam. Imaginez combien se serait plus facile d'avoir 12 notes et aucune altération (écriture, lecture, transposition).


Quant au "pourquoi des 7 notes etc.", j'ai, pour ma part, déjà bien assez répondu, ici et là.
Je sais bien pour l'avoir abondamment pratiquée, que la répétition est la matière première de toute bonne pédagogie, mais les plaisirs du radotage ont leurs limites, surtout quand on n'est plus payé pour radoter... ;)

Quant à parler, ici, de "vieille théorie" (cf.l'âge de la chose... écrite en son temps pour son temps...), c'est aussi absurde que de parler de "vieille grammaire" (à mettre au rebut, donc) à propos de celle qui a cours, encore, dans la langue française, et qui, d'ailleurs, nous permet ici même d'échanger, et de nous entendre, sinon sur le fond du moins dans la forme.
Une théorie, et la pratique qui va avec, est soit actuelle, soit inactuelle (i.e. : soit pratique, soit sans application)
- et cela, quelque soit son ancienneté.
Il devrait être assez facile de désigner de toutes "jeunes" théories, qui sont déjà obsolètes, je suppose...

Quant à qualifier de "pinaillages" certains des commentaires que j'ai faits ici... Bof... Ce n'est qu'une opinion parmi d'autres, sans plus, ni moins, de valeur que d'autres.

L'auteur de ces articles essaie d'aborder le sujet de façon la plus simple possible et pas de la façon la plus précise ou la plus exhaustive.
Quant à ce que veut ici newjazz ("L'auteur de ces articles"), il le dira lui-même.
La remarque que j'ai à faire n'engage donc que moi : si tu crois pouvoir opposer la "simplicité" d'un exposé à sa "précision" (et même à toute ambition d'exhaustivité), tu ne serais pas sorti des complications - si jamais tu avais eu "besoin de recourir à une connaissance approfondie de la théorie musicale". Mais puisque, toi, tu "t'en sors très bien comme çà", alors, tout baigne !

"Le jugement est un outil à tous sujets, et se mêle partout... "  (Montaigne / Essais I / chap L)

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