Le cerveau de Mozart.
- 272 réponses
- 60 participants
- 26 747 vues
- 17 followers
Anonyme
Citation : Le 11 avril 1770, le jeune Mozart, âgé de 14 ans, entend le célèbre miserere d'Allegri, dont la partition est tenue secrète. De retour chez lui, il en retranscrit, de mémoire, l'intégralité.
Comment est-ce possible de mémoriser une telle pièce? Que se passe t-il dans le tête de celui qui écrit, de celui qui écoute? Est-ce une aptitude technique? Emotionnelle? Peut-on expliquer le génie de Mozart? Et que sait-on aujourd'hui des enfants prodiges?
Citation de l'excellent ouvrage de Bernard LECHEVALIER, Professeur de neurologie et médecin des hôpitaux, spécialisé en neuro-psychologie et organiste.
Un excellent ouvrage...
Birdix
Citation de Cchizophonis :
Dans certaines expériences anthropologiques, quand on fait écouter du Mozart à certains indigènes d'amazonie ils pleurent...
Quel était le but de cette étrange expérience ?
De leur crever les yeux pour que ces malheureux ne voient pas leur misére "Coluche (l'ancien combatant)"
Maintenant ils écoutent Laydie Gaga
Eternel apprenti assistant ingénieur du son sans ingénieur du son à assister...
Anonyme
Pensées trouvées sur le net :
"Il y a deux aspects dans ce qui est énoncé à saisir : la question de musique dite facile ou non et ensuite celle de la consommation de l’Art et du rapport à l’éveil.
Pour ce qui est de la musique facile, s’il est vrai que tout le monde aime Mozart “a priori” (Beethoven c’est déjà moins certain.. ), il ne s’agit nullement d’une musique facile mais en effet, notre oreille est habituée et accoutumée à l’entendre. Le goût est bien évidemment façonné par certaines habitudes (pensez à la technique du matraquage), mais pas seulement.
Si la musique de Mozart est en apparence accessible c’est qu’elle en réalité d’un équilibre rarissime. Le génie mozartien repose notamment et en grande partie sur un rapport structurel d’un équilibre quasi absolu de toutes les entités sonores, un usage parfaitement maîtrisé des tonalités, harmonies et procédés divers plus ce que l’on désigne généralement par “le (petit) truc en plus”, à savoir le génie, qui fait que ces bases d’un équilibre parfait servent toujours d’écrin à une exergue pour le moins inattendue et dès lors qu’elle apparaît si ingénieuse qu’elle en semble évidente !!
Du reste à ce sujet je renverrai à deux sources ; Mozart lui-même dans sa réplique historique à l’Empereur d’Autriche lui disant qu’il n’y a en vérité “pas trop de notes, mais juste ce qu’il faut ni plus ni moins” (réplique joliment illustrée dans le génial Amadeus de Forman d’ailleurs) mais également à Adorno. Notamment dans son Essai sur Wagner dans lequel il décrit très bien la façon dont s’organise l’identité sonore de chaque groupes d’instruments dans les ensembles d’Haydn et Mozart.
Enfin et toujours au sujet d’une musique souvent dite facile, je dois dire en dernière analyse et avec certains penseurs et musicologues que ceci n’est qu’une apparence.
Regardez une partition de Mozart et vous serez surpris. Sur le papier on voit bien la “simplicité” apparente de l’évidence de cette musique tant tout semble s’y enchaîner naturellement, mais dès que l’on regarde de plus près on s’aperçoit que cette évidence n’a rien d’évident et relève du pur génie structurel mozartien..
Au sujet du deuxième aspect : la musique contemporaine, la question de la consommation de l’art et de l’éveil.
Oui Adorno a indéniablement raison quant à la consommation qui dénature l’Art lui-même.
Il n’y a qu’à se rendre à l’opéra pour en avoir un aperçu. Les gens se comportent en consommateurs devant leur télévision suivant un match de foot, ou presque.
Même lorsque les œuvres sont dénaturées, l’on crie au génie parce que l’on pense que c’est l’attitude à tenir. Il n’y a plus de fonction d’éveil à l’Art. Les gens vont à l’opéra ou au concert pour y aller et non pas pour rencontrer la musique.
La musique comme tout Art véritable passe toujours à mon sens par une Rencontre. Une rencontre est quelque chose qui se passe, se produit et nous change. (Un peu à l’image du postulat kantien quant au phénomène et à l’accident suscitant la conscience du sujet.) Une rencontre est toujours active pour le sujet et c’est ce qui l’éveille ou plutôt le prépare à l’éveil.
Pourquoi la musique contemporaine est-elle si importante aux yeux d’Adorno ?
Parce qu’elle fut et surtout à son époque, les moyens d’un renouveau du langage du musical, c’est-à-dire la condition même de sa pérennisation.
On le sait aujourd’hui, Wagner avait épuisé, en touchant à ses limites, le langage tonal.
Il a donc fallu passer à quelque chose qui permettre à la musique de survivre et la voix de la dissonance étant ouverte, Schönberg et les autres sont apparus.
Du reste bien avant que les viennois et les néo-classiques renouvellent et réorientent la musique, il ne faut pas oublier que d’autres comme Strauss par exemple étaient déjà en pleine dissonance voire atonalité. Il n’y avait alors plus d’autre recours si j’ose une telle expression pour composer.
Et la réalité est que l’on n’entend jamais aussi réellement bien Bach, Beethoven ou Mozart que lorsque l’on a écouté Schönberg. Ils ne sont pas faciles, mais tout simplement d’un point de vue culturel, plus accessibles.
Toutefois et de façon paradoxale, ou dialectique je ne sais, on constatera qu’aujourd’hui, des décennies après les écrits d’Adorno qui a vécu contemporain du déploiement de la nouvelle musique ou des essais de l’expérimentale, on n’éprouve pas de difficulté à écouter Mozart mais on ne le comprend pas du tout là où on saisit parfois bien plus “instinctivement” Bartók. Ceci me paraît logique car au final, dans le temps chronologique, ce dernier est bien plus proche de nous..
Enfin et pour conclure cette longue, longue intervention ( j’en conviens), ma réponse à la question titre, est OUI !! Et parmi eux, surtout Bartók et Berg pour ma part, ceci étant absolument subjectif..
Tout simplement parce que lorsque l’on aime la Musique, contemporaine ou non, on l’aime, j’imagine.."
La suite ici http://jchichegblancbrude.blog.lemonde.fr/2007/07/20/aimez-vous-la-musique-contemporaine/
[ Dernière édition du message le 27/01/2011 à 17:52:37 ]
Anonyme
Citation de : Birdix
Citation de Cchizophonis :
Dans certaines expériences anthropologiques, quand on fait écouter du Mozart à certains indigènes d'amazonie ils pleurent...
Quel était le but de cette étrange expérience ?
De leur crever les yeux pour que ces malheureux ne voient pas leur misére "Coluche (l'ancien combatant)"
Maintenant ils écoutent Laydie Gaga
Ou peut-être une expérience comme celle qui consiste à envoyer une sonde dans l'espace avec trois extraits de Bach et un de Mozart...
Anonyme
Citation de : Lylo
Citation de : Birdix
Citation de Cchizophonis :
Dans certaines expériences anthropologiques, quand on fait écouter du Mozart à certains indigènes d'amazonie ils pleurent...
Quel était le but de cette étrange expérience ?
De leur crever les yeux pour que ces malheureux ne voient pas leur misére "Coluche (l'ancien combatant)"
Maintenant ils écoutent Laydie Gaga
Ou peut-être une expérience comme celle qui consiste à envoyer une sonde dans l'espace avec trois extraits de Bach et un de Mozart...
Là on est plus dans le choc des cultures mais plutôt dans la tentative d'entrer en communication avec une autre forme de vie... quoi que
Pere Founasse
Citation :
Si la musique de Mozart est en apparence accessible c’est qu’elle en réalité d’un équilibre rarissime. Le génie mozartien repose notamment et en grande partie sur un rapport structurel d’un équilibre quasi absolu de toutes les entités sonores,
Ca ne veut pas un peu rien dire tout ça ?
Provocateur d'extrême droite
[ Dernière édition du message le 27/01/2011 à 19:12:48 ]
Birdix
Bon moi je vais bosser je lirai la tartine de schizophonic demain matin.
Eternel apprenti assistant ingénieur du son sans ingénieur du son à assister...
Anonyme
Citation de : Pere Founasse
Citation :
Si la musique de Mozart est en apparence accessible c’est qu’elle en réalité d’un équilibre rarissime. Le génie mozartien repose notamment et en grande partie sur un rapport structurel d’un équilibre quasi absolu de toutes les entités sonores,
Ca ne veut pas un peu rien dire tout ça ?
Ça veut dire que tout se tient d'une façon parfaite, c'est peut-être un peut pompeux mais pour avoir joué du Mozart je comprends bien ce qu'il veut dire.
Anonyme
Le seul compositeur chez qui il me semble indispensable de jouer les silences dans leurs durées exact.
BertiB
Citation :
Il y a eu des études de faites, par des gens en principe sérieux, on peut remettre en doute la véracité de ces affirmations mais allez demander si la personne qui les cite est allé voir par elle même ne veut rien dire, si ce n'est vouloir à tout pris se persuader qu'on a LA vérité.
Par des gens "en principe" serieux?? ça me fait toujours peur quand on dit "en principe" et "dans les milieux autorisés à penser" ou "il parrait que"
Et oui je demande la source car sinon c'est comme balancer:
"j'ai entendu dire que Mozart a inventé le tournedo Rossini avant lui" ce qui a eu une influence fondamentale revolutionné la cuisine mexicaine
je ne pretends pas détenir la vérité du tout mais je questionne les preuves de celle que l'on pretend m'apporter...
En tout cas sans la tomme pas dé mental donc pas de cerveau donc pas de Mozart...
Mais il y aurait toujours le blues .... d'auvergne...cqfd
- < Liste des sujets
- Charte