Nouvelle scène jazz : e-jazz
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benj3000
Deltarus
29
Citation : des standards et des blues comme My Favorite Things
c'est un titre pour l'exemple par pour définir un blues... J'essaierais d'être plus clair à l'avenir.Citation : même si le le jazz n'a rien apporté harmoniquement parlant
Vous êtes sur ????
douglove
Quel est l'élément qui par son absence nous empêcherait de qualifier cette musique de jazz.
Ni la couleur harmonique (le jazz s'est affranchi des notes bleues depuis que sont entrées dans son air de jeux d'autres influences comme les musiques ethniques - à l'époque on ne parlait pas de musique du monde - les musiques contemporaines, les musiques rock, etc...), ni le rythme (idem pour le swing chabada que pour les notes bleues).
Le plus courant est de dire "reste l'improvisation".
Grosso merdo, toutes les musiques de jazz comporte une part d'impro.
Impro totale depuis le free, impro après exposition du thème dans le jazz plus roots, ou même un peu des deux...
Il y eu débat, à l'époque où j'étais même pas né, lors de la sortie des disques d'un type dont je ne rappelle plus du nom (ça vous aide hein ?) : couleur jazz, rythme jazz, grand orchestre jazz, mais tout écrit et joué note pour note du début à la fin.
un peu comme le canada dry...
Il faut remonter loin pour trouver une musique jazz non improvisée. Mais les exceptions confirment les règles. Il y a de fameuse exception, comme "Crepuscule with Nellie" que Monk n'a jamais joué improvisé (en solo ou en orchestre).
Deltarus
Pov Gabou
Citation :
ni le rythme
Pourquoi ? Ca reste le moteur fondamental du jazz, pour moi son essence, et c'est ce qui le distingue direct du reste. Le free échappe à la classification, c'est son objectif premier, vouloir le classifier est un non sens.
Je suis absolument pas d'accord sur le rôle de l'improvisation, plus que surestimé en jazz. C'est de la musique non écrite en général, ça veut pas dire que c'est de l'improvisation, c'est une erreur basique à mon avis.
Miles, Bill Evans, Hancock, Count Basie, Monk, ont fait des trucs très écrits par exemple. Même Cecyl Taylor, c'est dire !
douglove
Et oui, même depuis les tous premiers.
Chaque époque, chaque mouvement, a ces grands compositeurs.
Et loin de moi l'idée de nier l'importance de l'écriture dans le jazz.
Mais la plupart du temps (je me couvre) il y une place pour l'improvisation.
Pas forcément une place centrale, mais une place tout de même.
C'est le plus petit dénominateur commun du jazz.
Ceci dit, c'est une erreur que d'opposer constament écriture et improvisation, car l'une et l'autre se juge ou s'apprécie sur les mêmes critères. L'une se fait avec du papier et l'autre avec du souffle, sur le moment.
Pour ce qui est du rythme, non on ne peut absolument pas dire qu'en quoi que ce soit il soit constant dans la musique de jazz. Il n'est pas utile de s'arrêter au free (60's) pour le découvrir... Miles, Ellington, Evans on écrit, joué, improvisé sur des valses. D'autres ce sont tournés vers l'Afrique, d'autres plus tard vers le rock ou le funk.
Voilà, sinon et bien on peut réfléchir d'une manière non pas strictement musicale, mais plutot en terme famille ou descendence logique...
Peut-on dire que le rythme, la tonalité du rock soient les mêmes pour Gene Vincent et Radiohead ? Pourtant, ils font partie d'une même famille musicale qui passe par Dylan, les Beatles, Bowie etc...
Dans la famille jazz donnez moi le père (Ellington ?) le grand père (Jelly Roll Morton ?) le fils (Pharoah Sanders ?)...
Et dans la famille funk le godfather ou le petit prince ?
C'est plus simple d'approcher la musique comme ça je crois...
Après, rien n'interdit les cross-over familiaux, au contraire ça fait des enfants plus costauds.
29
Citation : C'est de la musique non écrite en général
J'suis d'accord. Et ça veut effectivement pas dire que tout réside dans l'impro.
De plus les théories sur cette musique sont venues après que des musiciens aient développé l'harmonie... Comme Charlie Parker qui développe la onzième, treizième ou quinzième (Monk et Diz ne sont pas loin de lui...). Mais ça a été théorisé après. Une façon de rendre rationnelle une musique non écrite.
Et c'est bien ces théories qui me posent problème. A mon umble avis c'est une façon de tuer le jazz. Le rendre académique est le meilleur moyen de ralentir sa progression. Même le free est théorisé. C'est un comble
Anonyme
Citation : Je suis absolument pas d'accord sur le rôle de l'improvisation, plus que surestimé en jazz. C'est de la musique non écrite en général, ça veut pas dire que c'est de l'improvisation, c'est une erreur basique à mon avis.
Idem.
Il faut arrêter de délirer avec ça. L'impro n'est pas du tout ce qui caractérise le jazz. Mais comme le dit Gabou : le rythme
(Et puis si Ellington est le père, Jerry Roll Morton n'est pas le grand père du jazz, mais Louis Amstrong)
Pov Gabou
Citation :
Et c'est bien ces théories qui me posent problème. A mon umble avis c'est une façon de tuer le jazz. Le rendre académique est le meilleur moyen de ralentir sa progression. Même le free est théorisé. C'est un comble
Parce que théoriser est forcément synonyme d'académisme ? Même si ça suffit pas, et c'est pas l'essentiel, beaucoup de jazzmen pro faisaient beaucoup de théorie (il faisait quoi quand il jouait pas, Coltrane ?).
Le but, c'est quand même aussi de bosser beaucoup (par forcément par l'académisme, ni par l'écrit : la tradition orale sert aussi à ça, surtout aux débuts du jazz), puis de s'en délier.
Les "combats de sax", dans les années 30 à Kansas City, ça devait quand même être quelque chose. C'est aussi ça, le jazz.
Anonyme
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