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Frédéric Chopin et les romantiques

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Sujet de la discussion Frédéric Chopin et les romantiques
Voilà un sujet pour tous les amoureux du XIXème siècle et ses illustres représentants.
Je poste quelques morceaux parmi mes favoris.

Les réactions des spectateurs sont intéressantes dans cette belle interprétation d'Horowitz

Pollini est pour moi l'un des plus grands interprètes de Chopin encore vivants avec J.Olejniczak. En particulier pour ce nocturne.

Très belle interprétation d'Horowitz pour cette consolation de Liszt.

Chopin est de loin pour moi mon favori. Je me rends de plus en plus compte que la vraie source, celle qui ne ment pas, ne manipule pas, et parle directement au coeur, est bel et bien la musique dites classique qui constitue un cheminement pour moi. Y'en a encore beaucoup à découvrir.



Plateau of mirrors Mon blog musique et création.

[ Dernière édition du message le 09/12/2009 à 06:54:01 ]

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Salut Lylo,

Si tu veux je n'ai pas tout écouté chez Chopin même si c'est le compositeur que je connais de loin le mieux. Je suis focalisé sur Chopin. Un peu trop me dit on, c'est mon coté idéaliste... J'ai apprécié la mazurka jouée par ton collègue, même si je manque de références dans ce registre chopinien.

Je rappellerais ici pour le concert pas de soucis.

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Oui, super pour le rappel en juin bravo
Je risque de ne pas en avoir besoin finalement figure-toi que j'ai rêvé ce matin que je prenais un cours avec Janusz Olejniczak.
Sauf que j'étais armoire complet, je n'avais rien à lui jouer car je ne travailles pas beaucoup mon piano actuellement.
Ça va, il a été gentil malgré tout facepalm

Du coup au réveil j'ai parlé de ce concert à ma compagne, je devrais m'en souvenir maintenant.
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Rhô veinard.

J'ai trouvé ça sur le blog d'une gonzesse. Manifestement fan de Chopin elle nous livre ses impressions dans un tableau comparatif:

Citation :
" J’ai assisté à un concert à la Cité de la Musique (dans le cadre d’une série de concerts sur piano d’époque), un récital Chopin par Janusz Olejniczak, celui qui prête ses mains et son talent à Adrian Brody dans le film de Polanski, Le Pianiste. Je n’avais jamais entendu de concert sur piano d’époque et je ne m’attendais pas exactement à ça: le son est sec, abrupt, moins subtil et harmonieux que sur les pianos actuels, mais ce n’est pas inintéressant et ça permet de se rendre compte de ce que les gens entendaient à l’époque quand c’est Chopin lui-même qui jouait ses compositions dans les salons.

Et puis, Janusz Olejniczak ne joue pas Chopin comme Tharaud. Tharaud nous le susurre, nous le glisse insidieusement à l’oreille et parvient, on ne sait comment, à aller jusqu’au fond de notre être, de notre âme… Alors qu’Olejniczak nous l’impose, nous le jette en pleine face jusqu’à nous éblouir tellement qu’on n’arrive plus à penser. J’en ai encore plein les oreilles, autant vous le dire ! "



Ça en dit long sur la façon d'entendre le son aujourd'hui. Car là il ne s'agit plus de musique mais bien d'acoustique. A mon avis c'est le genre de personne qui ne peut se satisfaire que d'une interprétation figée et enregistrée. Ca rejoint un sujet que j'ai crée à propos de musique générative.

Je m'en vais écouter ce fameux Tharaud pour voir...

 

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Mon jugement sur le premier nocturne:
Je trouve l'interprétation monotone et ça manque de nuances dans l'ensemble. A la première minute l'articulation des deux notes ne sonne pas joliment, c'est l'exemple le plus frappant.
Enfin c'est pas mauvais mais très conventionnel et ça sonne d'une certaine façon trop moderne.
Dans la posture également, on dirait que ce pianiste joue pour lui, enfin je ne perçois pas le beau là dedans.

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Je suis plutôt d'accord avec toi.
Je trouve qu'en effet Olejniczak est difficilement critiquable, dans sa démarche de jouer sur des pianos d'époque et dans son jeu que je ne trouve pas aussi démonstratif que la donzelle semble le dire.
Si il y a démonstrations c'est celle voulu par Chopin et non pas le reflet de son égo (si j'en juge des extraits que tu as posté).

Trop de gens voient Chopin comme un "salonard" avec ses valses aimables et faciles à écouter.
Mais moins le perçoive comme un révolté qui a fuit la Pologne et son roi.
Révolte qu'on peut entendre dans sa musique, laquelle est empreinte d'une grande force et non pas faite seulement de guirlandes et de broderies "agréables" à entendre. 

Ce que fait ce Tharaud n'est pas vilain mais en effet, ce n'est pas beau pour autant, ou alors de cette beauté figé comme sont joué les œuvres de Bach par ceux qui ne savent que critiquer le travail de Glenn Gould.

Le problème de tous ces gens, comme tu le soulignes, provient d'une écoute basé sur le disque, confortablement assis dans un fauteuil avec le casque sur les oreilles.
Et ils se pâment tout seuls en ne se rendant pas compte qu'ils sont des dupent et que la musique, la vraie comme je me plait à le dire, n'a rien a voir avec l'avènement de la technologie.
La musique elle est là depuis toujours et pour toujours pour ceux qui se donnent la peine de suivre le chemin qu'elle trace au cours des siècles.
Chopin l'a compris, d'autres comme toi et moi l'entendent... icon_boire.gif
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Je rejoins l'avis de la demoiselle

et bon en faite j'aime plus les piano moderne qu'ancien j'ai l'impression aussi

je sais, c'est mal... mrgreen

 

 

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Sinon j'aime beaucoup la façon de jouer de Jean François Zygel ( je sais pas si les puriste ne vont pas m'éclater la troche a la sortie parcontre )

 

 

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En préférant les pianos modernes aux pianos anciens tu tombes dans ce que regrettait Gianni, à savoir écouter la musique pour le son et non pas pour ce qu'elle veut dire.
Cela dit je préfère aussi entendre un piano moderne au son rond et plein mais par delà la préférence il est bon de savoir ou il se situe historiquement avant d'aller émettre des non sens sur une interprétation donnée.

Concernant les préférence de la demoiselle, elle semble apprécier l'aspect "historique" de l'interprétation de Chopin sur des pianos d'époque par Olejniczak mais elle lui reproche sa fougue et un côté extraverti (si j'ai bien compris).
Et nous livre Tharaud en contre exemple d'un soit disant bon goût.
Dans le même temps elle nous dit que ce dernier crée des résonances qui sont sensé nous toucher au fond de notre être.
Cela peut dire que si on est impressionné par Olejniczak et qu'on n'est pas plus touché que ça par Tharaud et bien c'est signe d'une culture triviale qui ne sait pas ce qui est beau.
On voit que ses arguments peuvent être complètement renversé si on ne voit pas Chopin que comme un musicien de salon (ha, la fameuse heure bleue !!! )
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Moi je n'irai pas t'éclater la tronche parce que tu aime le jeu de Zygel. mrgreen
Il se trouve que c'est un copain de mon frère, que celui-ci le connait assez bien et notamment dans sa façon de travailler.
Quand à l'écoute d'une de ses émission j'ai mis en avant que j'attendais que Jean-François Zygel ne travaillait pas assez son piano il n'a pu qu'acquiescer.

Mais bon, J.F.Zygel ne marque aucune prétention en tant que pianiste et se veut surtout musicien, on peut lui pardonner de ne pas avoir développer son jeu pianistique plus qu'il ne l'a fait.
Je crois que c'est par ailleurs un très bon organiste (si je ne me trompe pas).
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Il me semble que tu interprete peut etre trop, chacun sa définition du beau

pour moi ce n'est pas forcément un concept universel, mais plutot culturel

D'ailleurs compositeur de Salon, c'est tout sauf péjoratif pour moi

Il est de notoriété publique que Chopin, n'était pas un Performer publique, ça n'enleve rien a sa musique

Et il n'aurait certainement pas cracher a priori sur les piano actuel non plus