Daft punk -> Human after all = retour aux sources ?
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Gérard Saint Brice
1882
AFicionado·a
Membre depuis 21 ans
Sujet de la discussion Posté le 21/02/2005 à 10:00:12Daft punk -> Human after all = retour aux sources ?
J'ai écouté quelques titres du nouvel album des daft dont le pas du tout original Robot Rock , ils semblent quand meme etre revenu sur une meilleur voix que discovery ...
Qu'en pensent les fans ? et les autres?
Qu'en pensent les fans ? et les autres?
Anonyme
521410
81 Posté le 07/04/2005 à 03:35:34
Citation : Human After All = H.A.L ... Là , ce serait plutot H.A.A , nan ?
!!!
Goum Le Chat
12171
Membre d’honneur
Membre depuis 21 ans
82 Posté le 07/04/2005 à 09:57:39
H.A.A. = Human After All
I.B.B.
I.B.B.
*Kurt Morrison*
1840
AFicionado·a
Membre depuis 20 ans
83 Posté le 07/04/2005 à 12:12:43
Goum Le Chat
12171
Membre d’honneur
Membre depuis 21 ans
84 Posté le 07/04/2005 à 17:18:52
Dans la série hommage, le clip d'Aerodynamic, le mec avec sa gratte comme une arme, est-ce que c'est un hommage à Robert Johnson Delta Blues?
fabuleuxfab
15
Nouvel·le AFfilié·e
Membre depuis 20 ans
85 Posté le 18/04/2005 à 17:52:20
J’ai lu les quelques critiques que j’ai pu trouver sur l’album, aussi bien en France que chez nos amis anglophones. : plutôt bien accueilli même si ça sent un peu la langue de bois et les gros chèques…
Assez déçu à la première écoute, surtout par le côté répétitif, mais bon, c’est nouveau, et le mystère a fait son effet : on cherche à en savoir plus.
Le seul indice de leur part que nous avons pour comprendre cette énigme, c’est : « l’album parle de lui-même ». hein ? Ca veut tout et rien dire...
Reprenons depuis le début : Avant le disque, la propagande : la TV à télécharger, les concours de publicité virale…vous connaissez le concept ? à la fois le nec plus ultra et le pire des campagnes de lancement.
La cover : un album noir, avec juste une télé.
Les titres des chansons : television rules the nation , the prime time of your life ( et cet insupportable accélération qui aurait constitué une prouesse avec des instruments mais qui perd tous son sens ici ), un interlude « zapping », On/off (comme si nous étions des machines avec seulement deux positions possibles), The Brainwasher (c’est bien ce que l’on ressent deavant la télé aujourd’hui non ?) …
Et face à tout ça, des chansons qui justement réaffirme la force de l’être humain : emotion et make love …tout ce que la machine ne peut pas faire.
Pour en revenir à vos avis , c’est "répétitif, peu créatif, chiant, surfait, bâclé, vite lassant, c’est du pompage, c’est bourrin, peu travaillé, vulgaire", etc…mais c’est aussi "hypnotique et envoûtant par sa répétitivité"…n’est-ce pas exactement ce que l’on dirait de la télé ?
Je rejoins Deepy quand il parle de correspondance son/image comme axe de dvpt majeur du groupe. J’y ajouterai même la notion de concept, et réflexion faîte, pour un album fait en six semaines, c’est du bon boulot : il y a une unité dans les sons, et dans le concept, ce n’est pas une mince à faire de livrer un produit si bien ficelé.
Daft Punk n’est pas un groupe de musique, mais un concept – et ce, à mon avis, depuis le début.
Alors je vous l’accorde, on perd en qualité, en travail musical. En tant que fan de la première heure, on se sent un peu lésé, mais on sait aussi où retrouver le Daft Punk qu’on aime…
Pour ma part, je me contenterai d’apprécier la façon dont ils mettent leur grain de sel tout en conciliant l’approche qu’ils ont toujours eu, et sans être en dissonance avec ce qui ce fait aujourd’hui (le rapprochement du rock et de l’electro, et les boucles super énervantes formatées radio)…
Il y aurait encore plein de trucs à dire, mais je m’arrête là.
Assez déçu à la première écoute, surtout par le côté répétitif, mais bon, c’est nouveau, et le mystère a fait son effet : on cherche à en savoir plus.
Le seul indice de leur part que nous avons pour comprendre cette énigme, c’est : « l’album parle de lui-même ». hein ? Ca veut tout et rien dire...
Reprenons depuis le début : Avant le disque, la propagande : la TV à télécharger, les concours de publicité virale…vous connaissez le concept ? à la fois le nec plus ultra et le pire des campagnes de lancement.
La cover : un album noir, avec juste une télé.
Les titres des chansons : television rules the nation , the prime time of your life ( et cet insupportable accélération qui aurait constitué une prouesse avec des instruments mais qui perd tous son sens ici ), un interlude « zapping », On/off (comme si nous étions des machines avec seulement deux positions possibles), The Brainwasher (c’est bien ce que l’on ressent deavant la télé aujourd’hui non ?) …
Et face à tout ça, des chansons qui justement réaffirme la force de l’être humain : emotion et make love …tout ce que la machine ne peut pas faire.
Pour en revenir à vos avis , c’est "répétitif, peu créatif, chiant, surfait, bâclé, vite lassant, c’est du pompage, c’est bourrin, peu travaillé, vulgaire", etc…mais c’est aussi "hypnotique et envoûtant par sa répétitivité"…n’est-ce pas exactement ce que l’on dirait de la télé ?
Je rejoins Deepy quand il parle de correspondance son/image comme axe de dvpt majeur du groupe. J’y ajouterai même la notion de concept, et réflexion faîte, pour un album fait en six semaines, c’est du bon boulot : il y a une unité dans les sons, et dans le concept, ce n’est pas une mince à faire de livrer un produit si bien ficelé.
Daft Punk n’est pas un groupe de musique, mais un concept – et ce, à mon avis, depuis le début.
Alors je vous l’accorde, on perd en qualité, en travail musical. En tant que fan de la première heure, on se sent un peu lésé, mais on sait aussi où retrouver le Daft Punk qu’on aime…
Pour ma part, je me contenterai d’apprécier la façon dont ils mettent leur grain de sel tout en conciliant l’approche qu’ils ont toujours eu, et sans être en dissonance avec ce qui ce fait aujourd’hui (le rapprochement du rock et de l’electro, et les boucles super énervantes formatées radio)…
Il y aurait encore plein de trucs à dire, mais je m’arrête là.
Deepy
126
Posteur·euse AFfiné·e
Membre depuis 20 ans
86 Posté le 18/04/2005 à 20:00:44
Rien à rajouter
Ah si ... six semaines en studio c'est déjà pas mal, après tout l'intervalle périphérique à la création de l'oeuvre se chiffre en mois je pense ...
Ah si ... six semaines en studio c'est déjà pas mal, après tout l'intervalle périphérique à la création de l'oeuvre se chiffre en mois je pense ...
Anonyme
2727
87 Posté le 21/04/2005 à 09:25:39
Citation : Daft Punk n’est pas un groupe de musique, mais un concept
Citation : Pour en revenir à vos avis , c’est "répétitif, peu créatif, chiant, surfait, bâclé, vite lassant, c’est du pompage, c’est bourrin, peu travaillé, vulgaire", etc…mais c’est aussi "hypnotique et envoûtant par sa répétitivité"…n’est-ce pas exactement ce que l’on dirait de la télé ?
Ah ok.....Le mieux ce serait d'organiser une soirée dans un café philosophique pour parler de tout ça!!!!!!
Non mais sérieux, quand on vient ici c'est pour parler de musique, faut quand même avouer que quand on cherche comme ça du sens dans un album composé d'emprunts, c'est quand même parce que musicalement y'a pas grand chose à dire.....
fabuleuxfab
15
Nouvel·le AFfilié·e
Membre depuis 20 ans
88 Posté le 21/04/2005 à 09:58:39
C'est exactement ce que je dis : rien ne sert chercher de chercher un impressionnant travail musical là où il n'y en a pas . Si tu cherches du génie musical dans cet album, autant chercher une émission intelligente en prime time sur TF1...
L'originalité n'est pas là, mais dans la démarche, le concept. ( , grave dérive philosophique sur un forum de zikos )
Et puis au final, mais je ne vous demande pas de partager cet avis, ya vraiment des trucs interessant dans cet album : des sons qui n'ont pas encore étaient utilisés (pas dans ce contexte en tout cas), des traitements de son intéressants.
Vous êtes tous bien placés pour le savoir, aujourd'hui n'importe qui peut faire de l'electro et obtenir un son plus ou moins convainquant. Sachant ça, la question est : qu'est-ce qui fait la différence entre eux et l'amateur qui compose chez lui ? Ya des tas de compos de potes qui me font bien plus kiffer que cet album.
Pour répondre à ça, un indice : ce sont des punks ces types : ils ne se sont jamias pris au sérieux.
Et Homework en est un parfait exemple : à l'époque on disait : "c'est minimaliste". Et tout est là : depuis le début, ces types font de la musique "simple", ils se foutent de notre gueule et ça marche à fond...
Aujourd'hui, les amateurs de l'époque ont dû vieillir et se guinder : vous cherchez le sérieux là où il n'est pas.
A vrai dire, le seul truc que je ne comprends pas c'est pourquoi écrire dans la jaquette : "All guitars by Daft Punk" quand manifestement celles de Robot Rock ne le sont pas. Je crois que je cherche le sérieux là où il n'est pas...
Si ya des amateurs pour le soirée philo, je suis preneur
L'originalité n'est pas là, mais dans la démarche, le concept. ( , grave dérive philosophique sur un forum de zikos )
Et puis au final, mais je ne vous demande pas de partager cet avis, ya vraiment des trucs interessant dans cet album : des sons qui n'ont pas encore étaient utilisés (pas dans ce contexte en tout cas), des traitements de son intéressants.
Vous êtes tous bien placés pour le savoir, aujourd'hui n'importe qui peut faire de l'electro et obtenir un son plus ou moins convainquant. Sachant ça, la question est : qu'est-ce qui fait la différence entre eux et l'amateur qui compose chez lui ? Ya des tas de compos de potes qui me font bien plus kiffer que cet album.
Pour répondre à ça, un indice : ce sont des punks ces types : ils ne se sont jamias pris au sérieux.
Et Homework en est un parfait exemple : à l'époque on disait : "c'est minimaliste". Et tout est là : depuis le début, ces types font de la musique "simple", ils se foutent de notre gueule et ça marche à fond...
Aujourd'hui, les amateurs de l'époque ont dû vieillir et se guinder : vous cherchez le sérieux là où il n'est pas.
A vrai dire, le seul truc que je ne comprends pas c'est pourquoi écrire dans la jaquette : "All guitars by Daft Punk" quand manifestement celles de Robot Rock ne le sont pas. Je crois que je cherche le sérieux là où il n'est pas...
Si ya des amateurs pour le soirée philo, je suis preneur
Anonyme
521410
89 Posté le 21/04/2005 à 10:09:02
Citation : Et Homework en est un parfait exemple : à l'époque on disait : "c'est minimaliste".
Jamais entendu ca a moi!
fabuleuxfab
15
Nouvel·le AFfilié·e
Membre depuis 20 ans
90 Posté le 21/04/2005 à 12:49:03
"Déception car Human After All rappelle à quel point il y avait un acte révolutionnaire dans le fait d'imposer et de faire adorer au grand public une techno ultra minimaliste avec Homework." Le Figaro.
"j'ai toujours suivi l'évolution de Daft Punk. Pourtant c'est le premier album du groupe (Homework) qui m'a toujours le plus fasciné par sa manière d'être à la fois très techno et pourtant très accessible. Minimaliste dans sa façon de marteler les beats tout en proposant quelque chose de très fun et sans prise de tête." Mylo dans une interview pour le Figaro étudiant
A l'époque, ça avait vraiment choqué et réjouis pas mal de gens que deux types puissent faire un tel succés avec un album enregistré dans leur chambre. On utilisait le terme "minimaliste" pour dire que la musique était simple en terme de son, structure et "sans instrument". Merci de me corriger/compléter.
"j'ai toujours suivi l'évolution de Daft Punk. Pourtant c'est le premier album du groupe (Homework) qui m'a toujours le plus fasciné par sa manière d'être à la fois très techno et pourtant très accessible. Minimaliste dans sa façon de marteler les beats tout en proposant quelque chose de très fun et sans prise de tête." Mylo dans une interview pour le Figaro étudiant
A l'époque, ça avait vraiment choqué et réjouis pas mal de gens que deux types puissent faire un tel succés avec un album enregistré dans leur chambre. On utilisait le terme "minimaliste" pour dire que la musique était simple en terme de son, structure et "sans instrument". Merci de me corriger/compléter.
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