Ils ne sont pas nombreux les groupes qui ont au compteur 25 ans de carrière. Encore moins des groupes de six membres qui sont restés pratiquement les mêmes au long de ces années. C'est le cas de Sixun, groupe mythique de jazz-fusion, qui a vu passer plusieurs percussionnistes, mais a conservé le cinq majeur de ses débuts.
Palabre, leur dernier album, vient de sortir chez Harmunia Mundi. Une heure avant le premier concert de ce nouvel album, Alain Deboissat (Saxophoniste), Jean-Pierre Como (pianiste) et Michel Alibo (bassiste) ont bien voulu livrer leurs sentiments sur le live, la perception d’un nouvel album et la vie de groupe.
AudioFanzine : Qu’est-ce que ça vous fait de réattaquer le live après un travail sur un album ?
Alain DEBIOSSAT : C’est la bonne question, là. Tu as assisté un peu à la répétition… Ce n’est pas tout simple. Maintenant, il faut essayer de faire remonter à la surface ce qu’on a joué en répétition pour arriver à l’interpréter sur scène. Quand on est en répet, on se regarde. Sur scène, tu regardes le public, c’est différent. Et puis il y a plus de son, des fréquences qui sont là, qu’on n’a pas prévu… Des fois, des petits trous de mémoire qui arrivent.
AF : Donc en fait, vous n’êtes pas si à l’aise que ça.
Alain DEBIOSSAT : C’est l’apocalypse, tu veux dire. C’est un moment chaud parce que là, il va falloir passer à l’acte.
AF : C’est drôle, parce que vous avez 25 ans d’existence et malgré tout le background que vous avez, vous vous retrouvez presque comme des mômes qui font leur premier concert.
Alain DEBIOSSAT : oui, c’est un peu ça.
Jean-Pierre COMO : Il y a toujours la pression, je trouve. Je ne sais pas pourquoi.
Alain DEBIOSSAT : C’est lié au nouveau travail. Il faut qu’on joue de nouveaux morceaux, de nouvelles chansons, de la nouvelle musique. À chaque fois qu’on doit jouer de la nouvelle musique sur scène… (Siffle) Parce que la nouvelle musique, il faut la faire passer sur le disque, mais après, il faut la faire passer sur scène.
Jean-Pierre COMO : C’est toujours difficile les premiers concerts. À chaque fois que tu fais un disque, il y a le travail en studio, avec un important travail de création. En plus, là, on n’a pas vraiment répété parce que c’est un groupe difficile à répéter. On répète, bien sûr, mais souvent on joue à deux, à trois, à quatre… des fois ensemble, mais peu [NDLR : les membres du groupe sont très éloignés géographiquement]. Donc là on a fait des trucs en live, dans le studio. Mais des fois il y en avait un ou deux qui n’étaient pas là, alors on a fait les overdubs. Le disque sonne parce qu’on a fait un vrai travail, mais c’est un travail avec filet. Mais après, une fois que le disque est fait, qu’il sort, tu as un certain relâchement. Enfin, pour moi en tout cas. Je ne suis plus dans mon travail, mais dans le plaisir. Je profite d’écouter le disque, mais de manière extérieure. Je peux apprécier le travail qu’on a fait ensemble. Et donc quand tu fais les premiers concerts après un disque, t’es obligé de te remettre réellement dans la musique. Mais pas en écoutant relax, mais de la recréer, de lui redonner un sens. Dans le disque, ça sonne bien, tu as des arrangements de cuivre, énormément d’invités, mais là, on se retrouve un peu nus et il faut qu’on retrouve un son ensemble, qu’on retrouve des repères. En plus, tu as le son du disque dans la tête, mais quand tu le joues, c’est plus pareil. T’as plus tout le gros son de l’armada de studio. Et il faut s’y faire et dépasser ça pour s’amuser.
Alain DEBIOSSAT : Moi tant que j’ai pas trouvé le son sur un nouveau répertoire, je ne peux pas jouer le morceau, je n’arrive pas à le comprendre quand on le joue. Il faut d’abord que je trouve le son. Ça passe par là. Alors, c’est un peu difficile, ça fait un peu mal : on est obligé de se battre un peu sur scène, de gueuler contre les copains qui sont trop forts… et qui à ce moment-là sont plus des copains, d’ailleurs. Plus du tout du tout des copains.
Jean-Pierre COMO : (montrant un autre membre du groupe) tu vois, lui c’est pareil. Il prend des vitamines C parce qu’il sait que ce soir, il va en falloir (rires). Tu as vu tout à l’heure, j’ai eu un coup de pompe. J’étais allongé là et je me disais « cool, on va jouer ce soir. Cool on va jouer demain. » Et en même temps « Putain ! Il va falloir remettre ça demain » alors qu’on n’a même pas commencé à jouer. Je flippe, quoi !
Le trac
AF : ça fait partie du flip normal d’avant concert, non ? Vous dites tous les deux qu’il faut retrouver le son, les sensations de la scène, mais est-ce que ce n’est pas simplement un « prétexte de trac » ? Aujourd’hui c’est celui-là et dans quinze jours, ce sera autre chose ?
Alain DEBIOSSAT : Non non ! On ne joue pas les chanteuses. C’est un vrai truc.
Michel ALIBO (qui vient de nous rejoindre) : il ne fait pas semblant. Il est vraiment malade !
Alain DEBIOSSAT : Il faut trouver le son. La musique, c’est le son. Le musicien, c’est le son. Si tu n’as pas le son, à un moment, le musicien n’est pas là, tu ne peux pas jouer.
Michel ALIBO : De quoi vous parliez ?
AF : du trac du premier concert après le disque.
Michel ALIBO : Mais chacun son avis, hein (rires)
Jean-Pierre COMO : J’expliquais que quand on a fait un disque, j’ai le son du disque dans la tête. Après, on a la période où je kiffe la musique, mais je ne sais plus la jouer. Ma tête est vide.
Du côté auditeur
AF : tu passes du côté spectateur/auditeur, en fait ?
Jean-Pierre COMO : Voilà.
Michel ALIBO : c’est le contraire pour moi en ce moment. Je trouve que pour une fois, on a travaillé tellement au contraire de ce qu’on fait d’habitude… Là, on est allés en studio sans truc préparé, répété et abouti. On s’est approprié le studio et on a tout fait sur place. On avait commencé à répéter, mais on a vite abandonné. Répéter d’abord, puis retourner en studio essayer de faire les choses, c’était de l’énergie perdue. Pourquoi ne pas les faire sur place ? C’est ce qu’on a fait.
Et moi, je n’écoute pas l’album.
Jean-Pierre COMO : Mais tu l’as écouté ?
Michel ALIBO : grave ! J’ai fait que ça ! Je l’ai écouté à toutes les étapes, au mixage, avant le mastering…
Jean-Pierre COMO : Mais après le mastering ?
Michel ALIBO : Après le mastering, je voulais juste être sûr que le son me plaisait. Une fois que le son m’a plus, que je suis sur du son… et chaque fois que je le fais écouter, tout le monde dit ouah, le son, terrible ! D’ailleurs, quelqu’un m’a dit que le son était terrible et c’est la première fois de toute ma vie que ce mec-là me fait un compliment sur la qualité du son.
AF : Va pas falloir dire ça à Julien ! [NDLR : Julien Birot, réalisateur de l’album]
Michel ALIBO : C’est parce que c’est un bassiste et on vraiment pu travailler sur le son qui nous ressemble vraiment. J’ai commencé à me retrouver sur le son avec les albums de Sixun à partir de James Farber en 95. Avant, c’était la guerre pour avoir le son que tu voulais. Et là, je suis déjà parti sur un truc où c’est déjà plus facile. J’écoute l’album, mais je ne l’écoute pas. Quand je l’écoute, c’est une référence, mais c’est comme si on avait déjà fait plein lives parce qu’il sonne très live finalement, cet album-là. Et moi, quand je joue je suis déjà au-delà de l’album. Il ne faut pas être prisonnier. Tu écoutes ce que tu as fait et en plus c’est super, mais ensuite…
Jean-Pierre COMO : Moi j’ai besoin de kiffer le truc, après. Dans la bagnole, je l’écoute à fond. Je rends sourd tout le monde ! Le son est monstrueux.
Michel ALIBO : moi aussi le disque est dans la bagnole.
Retrouver le son du groupe
AF : et tu rêverais de retrouver ça sur scène ?
Jean-Pierre COMO : Ouais, et mieux même. Mais là je trouve qu’il y a un décalage, alors que c’est nous qui l’avons fait. Ça veut dire qu’on peut le faire. Différemment, mais on peut le faire.
AF : Est-ce que la question est de retrouver sur scène le son de l’album ou de le transposer ?
Alain DEBIOSSAT : Dans le contexte du studio, c’est différent. Tu peux avoir plusieurs sons. Changer de matériel…
Jean-Pierre COMO : de micro, de réverbe, un effet proche ou lointain…
Alain DEBIOSSAT : sur scène, il faut trouver un timbre sur lequel tu vas passer une soirée. Il faut que tu passes une soirée agréable. Tant que tu n’as pas ce timbre, c’est difficile. Il ne faut pas avoir à lutter pour ça et il faut arriver au bout du concert satisfait et que le public soit satisfait.
AF : J’avais cru comprendre que ce qui vous travaillait, c’est la question de retrouver le son du groupe.
Alain DEBIOSSAT : Non. Je parlais de manière individuelle. Parce que le groupe, ça fait 25 ans. Si on joue des vieilleries, on va retrouver le son, on va retrouver des réflexes. Mais c’est sur les nouvelles choses que c’est différent. Il faut que chacun trouve son son. Et puis une fois que chacun a le sien et arrive à entendre le son de l’autre, ça va baigner. On a l’expérience pour ça. C’est vraiment la question du son individuel.
Jean-Pierre COMO : moi ce à quoi je veux arriver, c’est à m’amuser. Même si c’est sérieux, c’est quand tu t’amuses que tu commences à vraiment prendre du plaisir que ça sonne.
Qui se mélange
AF : D’ailleurs, tout à l’heure, t’avais l’air de t’éclater sur ton Moog.
Jean-Pierre COMO : Oui je m’éclate. Mais je m’éclate tout seul (rires).
Alain DEBIOSSAT : Tu prépares ton son à la maison. Tu dis « ouais, ce son-là, il est bien ». T’arrives avec Sixun et ce son-là, il ne va pas du tout. Tu sais que si tu joues avec ce son la soirée, ça ne va pas aller du tout. C’est en commençant à jouer que tu vois les problèmes. Trop d’aigus… Tu règles le timbre… et là… chaud ! (rires) Et comme dit Jean-Pierre, si tu fais pas ça, si ton son ne devient pas assez beau pour l’ensemble du groupe…
Jean-Pierre COMO : qu’il se mélange, quoi
Alain DEBIOSSAT : oui, personne ne va l’entendre. Il va partir en vrille… Tu vas changer d’instrument et en fin de compte ça va être pareil. Alors, tu vas jeter le morceau en disant « ouais, ce morceau est nul », mais en fait ce n’est pas ça. Faut vraiment trouver la sonorité.
AF : Il y a aussi le fait que vous soyez six. Ça commence à faire du monde. Le travail pour que chaque son trouve sa place devient plus pointu qu’en trio, par exemple.
Alain DEBIOSSAT : Ouais ! On est bien trop. On ne serait pas obligé de prendre de la basse, hein ! (rires)
Michel ALIBO : Ouais, vous pouvez le faire à cinq, ce groupe !
La deuxième solution
AF : Est-ce que les choses ne sont pas d’autant plus difficiles, plus angoissantes cette fois-ci à cause de la façon dont vous avez travaillé sur l’album ?
Jean-Pierre COMO : Non, ce n’est pas vraiment ça, parce qu’on a répété. On a les parties. Il faut juste les jouer, quoi.
Alain DEBIOSSAT : Il y a toujours eu ce genre de soucis. Parce que dans le studio de répétition, on se regarde… et puis le passage à la scène, tout à coup…
Jean-Pierre COMO : Mais c’est marrant, parce que c’est la première fois que ça m’arrive : tout à l’heure, on a fait les morceaux… Et puis Pacco a dit « il faut refaire Paesana », et je n’avais pas envie. Je me suis dit « de toute façon, il va y avoir des pains… C’est le premier live, il va forcément y avoir des trucs. Je n’avais pas envie en plus de me remettre la pression. Il faut passer par là. Il y aura des pains, on va se rattraper…
AF : mais est-ce qu’il vaut mieux jouer carré sans pain, mais pas très vivant ou être à fond et tant pis si on rate un virage de temps en temps ?
Jean-Pierre COMO : on a toujours préféré la deuxième solution, nous.
Alain DEBIOSSAT : oui, on a toujours préféré ça. De toute façon, ça nous arrange (rires)
Jean-Pierre COMO : C’est plus facile !
Alain DEBIOSSAT : C’est plus dans nos cordes !
Jean-Pierre COMO : On est plus dans le truc feeling. On interprète les pains, quoi ! (rires)
Alain DEBIOSSAT : Finalement, je suis content de cette interview. Ça me décontracte. Ça me donne confiance. Parce que tout à l’heure, je te jure, c’était super dur !
AF : Ce qui est drôle, c’est que vous êtes tous considérés comme des brutasses…
Alain DEBIOSSAT : Tu parles !
Jean-Pierre COMO : Parle pour toi, Alain. Moi je suis brutasse (rire)
AF : enfin, vous avez votre maîtrise sur laquelle vous appuyer.
Alain DEBIOSSAT : Mouais…
Jean-Pierre COMO : Ca s’est marrant, cette vision-là. Parce que quand je joue avec d’autres gens, quand je suis sideman et que je dis que je rame sur un morceau, que je n’y arrive pas, tout de suite les mecs me disent « oh allez, arrête ! Avec Sixun, tu fais ça multiplié par 20 » T’as l’impression que les mecs te voient à travers le travail qu’on fait ensemble, qui est très pointu, technique, etc. C’est vrai qu’il y a de ça, un côté travaillé, construit, etc. Sauf que je trouve que nous, au final, on est plutôt des branquignols, quoi ! Sur scène, on est plutôt dans la deuxième formule qui nous arrange un peu. Je ne dis pas qu’on fait des pains toutes les cinq minutes, mais on n’est pas aussi… “tight”. Peut-être que les gens ne l’entendent pas, mais nous, on le sait.
A fond dans la voiture
AF : Tu dis que tu apprécies énormément d’écouter un album une fois qu’il est terminé. D’autres musiciens disent qu’ils leur faut du temps pour apprécier un nouvel album parce qu’au début, ils entendent surtout ce qui ne leur semble pas bien.
Jean-Pierre COMO : Ah non ! Moi, tout de suite, j’écoute que ça. Après, je ne l’écoute plus du tout. Beaucoup plus tard quand je le réécoute, je suis pas toujours content. Mais sur le moment, je kiffe ! Je suis à fond. Quand j’écoute l’album dans la bagnole, personne ne peut rentrer ! Les mecs qui rentrent ressortent tout de suite ! C’est vraiment à fond. C’est peut-être même dangereux quand je conduis.
Alain DEBIOSSAT : En tout cas, ce n’est pas parce qu’on est des musiciens de Sixun qu’on n’a pas le trac. Et c’est pareil quand je joue avec d’autres musiciens, j’ai le trac aussi, hein. Faut pas croire.
Jean-Pierre COMO : et puis on se connaît depuis 25 ans, même plus pour certains. Et donc, on est beaucoup plus indulgents entre nous. Mais quand tu joues avec d’autres musiciens, tu n’as pas cette familiarité-là. Alors le trac, tu l’as.
Alain DEBIOSSAT : ça ne nous empêche pas de nous jeter, hein ! Mais bon c’est pas très grave. Ça reste dans un contexte familial, finalement.
La grande famille
AF : Justement, au bout de ces 25 ans, il y a une familiarité comme tu le disais, mais est-ce qu’il n’y a pas aussi des choses qui s’accumulent ?
Jean-Pierre COMO : Grave ! Forcément.
AF :Comment tu fonctionnes par rapport à ça ? Tu passes par dessus parce que tu aimes les gens aussi pour leurs défauts ou est-ce que c’est « l’aventure est trop belle, je m’arrête pas à ces détails ».
Jean-Pierre COMO : là c’est personnel.
Alain DEBIOSSAT :Et puis il y a un âge où tu peux plus vivre avec les gens si tu ne règles pas un minimum les soucis. C’est comme dans une famille. Parce que sur 25 ans, ça a été globalement vivable, tout ça. Bien sûr, il y a des choses difficiles, comme dans tous les groupes. Mais il y a plus de bonnes choses que de mauvaises. C’est quand même le principal.
Jean-Pierre COMO : c’est souvent quand on crée qu’arrivent les « mauvaises choses ». Il y a forcément des pressions, des tensions… Et puis on n’est pas les champions du monde de la communication. On n’est pas un groupe qui se parle beaucoup. C’est beaucoup plus en jouant qu’on communique. Mais si on n’avait pas réglé certains trucs, au bout de 25 ans… Moi je suis un Méditerranéen, un latin, un nerveux. Je vais gueuler, dire ce que je pense. Alain aussi va dire ce qu’il pense, mais pas de la même manière que moi.
Alain DEBIOSSAT : mais tout ça, c’est pas très grave, finalement. Le truc, c’est qu’on arrive à parler, mine de rien. Il faut parler, mais quand on se voit, on essaye surtout de faire de la musique, quand même. Comme dit Jean-Pierre, c’est sur les périodes de création que c’est raide.
L’accouchement
AF : c’est la pression de la création ou c’est les désaccords sur les routes à suivre ?
Jean-Pierre COMO : C’est un peu tout. Et en même temps, je pense que ça a toujours été comme ça, depuis le début. Sauf qu’on a tous 25 ans de plus. Et on a tous fait des choses à côté. Donc on a forcément des idées plus précises de musiques, de concepts. On sait plus ce qu’on veut. Mais le problème, c’est que c’est effectivement un groupe. Donc il y en a un qui va dire « moi je veux ça » et puis l’autre va dire « oui, mais moi… » Et du coup, ça crée des tensions parce qu’on fait pas dans le détail, on n’est pas toujours très diplomates… alors, ça met ton égo et tes nerfs à l’épreuve. C’est de plus en plus vrai en grandissant. Je trouve que c’est un exploit d’avoir tenu. Et cet album, quand même, ce n’était pas simple.
Alain DEBIOSSAT :Oui, mais à un moment c’est possible parce…
Jean-Pierre COMO : mais à un moment, tu te poses la question « jusqu’où je peux aller comme ça ? ». L’album est super, mais je me demande si je serai capable de recommencer, encore me battre… Parce que c’est fatigant.
AF : Est-ce qu’on ne peut pas reprendre le vieux cliché de l’accouchement ?
Jean-Pierre COMO : Oui, mais une femme, au bout de son 11e enfant… (rires)
AF : Sauf que les albums, une fois qu’ils sont faits, tu n’as pas à les élever pendant 20 ans !
Alain DEBIOSSAT :Et puis bon, il faut quand même des enfants ! (rires)
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