Sujet Editorial du 30 septembre 2017 : commentaires

Merci messieurs pour ces beaux compliments qui me flattent et m'émeuvent.

Mais ce n'était juste qu'un billet d'humeur en passant... Les seuls billets, hélas, qui peuvent constituer ma modeste richesse !

PS: pour le proverbe, il est effectivement indien (d'Amérique). Je l'ai retrouvé ici...

"Quand ils auront coupé le dernier arbre, pollué le dernier ruisseau, pêché le dernier poisson.
Alors ils s’apercevront que l’argent ne se mange pas."
Tatanka Yotanka – (Sitting Bull, guerrier sioux)

...Et pour continuer sur le mode de pensée de Paccalet concernant la disparition éventuelle de l'Humanité, je me souviens d'un documentaire sur l'après-Tschernobyl particulièrement étonnant, voire optimiste selon un certain point de vue, dans lequel un vieux scientifique russe ayant participé aux travaux sur la centrale nucléaire éventrée par les explosions successives, ainsi qu'aux études sur la régénération du milieu naturel dans les zones voisines irradiées devenues inhabitables à l'homme, en tirait des conclusions particulièrement étonnantes.

D'après lui, la seule solution pour sauver la planète à court terme serait l'éventualité d'un troisième conflit mondial généralisé à tous les continents, avec utilisation massive d'armes nucléaires par tous les belligérants.

D'une part, cela éradiquerait une partie de la population sur terre, probablement dans les zones les plus densément occupées par l'homme, soit d'après lui deux à trois milliards d'individus situés surtout dans les continents du nord. Et d'autre part, ça laisserait environ ce tiers du globe totalement inhabitable au moins pendant un à deux siècles, permettant ainsi à la Nature de se régénérer à l'abri de la présence de l'homme, malgré les nombreuses mutations génétiques qu'auraient à subir certaines espèces végétales et animales. De fait, on pourrait assister à une reforestation massive de certains secteurs géographiques, ainsi qu'à l'arrêt quasi définitif des rejets industriels et domestiques venant actuellement polluer les océans. La disparition de certaines espèces animales donnerait également l'occasion d'un bouleversement des chaînes alimentaires, et la création spontanée de nouveaux équilibres entre les espèces, de la bactérie unicellulaire jusqu'aux mammifères "supérieurs".

Une vision apocalyptique en apparence sur le plan de l'Humanité, mais qui entraînerait une véritable résurrection de la Nature menacée par l'homme, en particulier dans les continents du nord actuellement surpeuplés. Et, toujours d'après lui, le niveau d'irradiation global ne serait qu'un épiphénomène de plus parmi tant d'autres. Et selon la théorie darwinienne, les espèces animales et végétales finiraient par s'y adapter pour y survivre, au même titre que le manque d'eau dans le désert ou le froid intense aux pôles.

Un vrai paradoxe de la vie après la mort...